Le violent séisme, d'une magnitude de 7,6 sur l'échelle de Richter, qui a ravagé lundi la province du Sichuan au sud-ouest de la Chine a fait selon les sources au moins 10 000 morts dans la seule province du Sichuan. Le bilan définitif risque hélas d'être très lourd et des répliques sont à redouter. Le tremblement de terre serait dû à une poussée du plateau tibétain soulevé par l'Inde pénétrant dans la plaque eurasienne.
Ce mouvement a débuté il y a 50 millions d'années et a créé la chaîne de l'Himalaya culminant à 8 848 mètres et dont l'élévation se poursuit toujours. La secousse s'est produite dans la chaîne des Longmenshan au nord-ouest de Chengdu au Sichuan sur une bordure du plateau du Tibet chevauchant la Chine du Sud et poussé vers l'Est. Bizarrement, à part les médias spécialisés, personne ne veut voir ce qui pourtant est évident: la subite accélération des séismes dans cette zone à forte densité sismique ces dernières années est la zone des essais nucléaires de l'Inde, de la Chine, du Pakistan et de la Corée du Nord.

Au lendemain de Noël le 26 décembre 2004, un séisme sous-marin de 9 sur l'échelle de Richter secoue l'Asie du Sud-Est, un des plus violent qu'ait connu la planète. Au moins 10 pays ont été touchés. Un tsunami (raz-de-marée) dévaste l'Indonésie, un bilan officiel fait état d'environ 300 000 morts. Selon Ken Hudnut, de l'US Geological Survey, le séisme a déplacé les îles de la région de quelque 20 mètres. «Le tremblement de terre a changé la carte, certaines des plus petites îles au sud-ouest des côtes de Sumatra ont avancé de 20 mètres vers le sud-ouest. Ce qui est un glissement important.» La pointe nord-ouest du territoire indonésien de Sumatra a également glissé vers le sud-ouest d'environ 36 mètres. Stuart Sipkin, chercheur au centre d'information national sur les séismes de l'USGS, Goulden (Colorado), a pour sa part estimé que les îles au large de Sumatra s'étaient déplacées, mais de façon verticale, émergeant un peu plus de la mer, plutôt que latéralement. Motif: «la plaque indienne a plongé sous la plaque birmane.» Ken Hudnut avance par ailleurs que l'énergie dégagée par la rencontre des deux plaques ayant provoqué le séisme a également fait vaciller la Terre sur son axe.

Dans la même zone, le cyclone Nargis a dévasté la Birmanie 10 jours avant le tremblement de terre en Chine. Un bilan officiel fait état de plus de 100 000 morts et selon l'ONU, le bilan s'alourdirait si l'on ne portait pas secours immédiatement aux millions de sinistrés. Selon les spécialistes de service, les essais nucléaires souterrains n'ont aucune incidence sur les plaques tectoniques comme les cyclones n'ont rien à voir avec le dérèglement climatique. On va les croire sur parole. Et il se trouve toujours des énergumènes pour évoquer la "main de Dieu".

Un essai nucléaire français sur l'atoll de Mururoa ébranla le Pacifique Sud en 1995, la détonation put s'entendre dans tout l'Océan Pacifique. Lors de ces expériences, des signaux acoustiques ont été mesurés jusque sur la côte de la Californie, à 6600 km de distance. 75 minutes après la détonation, l'explosion s'était transformée en un grondement de tonnerre qui dura 10 secondes. L'équipe Cousteau s'est rendue sur place en 1987 et a effectué plusieurs plongées sur les flancs de l'île de Mururoa… Mais de communiqués en contre-communiqués, si on a bien constaté le tassement de la couronne corallienne et l'effondrement de parties des flancs de l'atoll, on "s'interroge toujours"… La France a viiolé le traité (TNP) en effectant 7 tirs aériens et souterrais à Muroroa et Fangataufa de 1995 à 1996.