Actuellement en visite, de quatre jours, au Québec, l'ancienne candidate socialiste, auréolée d'une certaine grâce a répliqué avec élégance, au brûlot de Lionel Jospin, "L'impasse". Ségolène, d'un ton biblique, et oui Vautier, s'est exclamée: "Pardonnez-leur car ils ne savent pas ce qu'ils font". Non, pas d'inquiétude, Ségolène n'est pas crucifiée…


Lionel Jospin, drapé dans sa médisance, exhibant son coté machisme, ne fait qu'alimenter la chronique. Monsieur Jospin, avant de vouloir se donner le beau rôle, qui ne vous incombe pas, faites donc votre bilan personnel. Celui qui a conduit le parti socialiste dans les abysses du non-sens, vous ressemble étrangement. Alors faites votre mea-culpa et constatez votre échec. Le Pen dans la farandole  autour de votre pseudo ouvrage, en exhibant votre pitoyable score à l'élection présidentielle 2002, Dominique s'est chargé de vous rappeler votre score… Je ne suis pas un inconditionnel de Ségolène Royal, mais il faut lui reconnaitre ses mérites. Faisant fi de l'outil du parti socialiste, elle a su insufflé à sa campagne, un popularisme évident. Malgré les incohérences du programme socialiste, elle est parvenue a convaincre une grande partie de l'électorat de gauche. Des insuffisances politiques, certes, mais un don de la communication évident. Elle a démontré son indépendance, au détriment d'un passéisme stalinien, ouvrant la voie d'un certain renouveau. Ségolène peut-elle encore prétendre diriger la refonte du parti socialiste ? Une chose me parait évidente, la restructuration du parti socialiste se fera par le collectif. Que chacun apporte son écot, en faisant fi de l'individualisme pernicieux qui s'installe au sein de la cellule socialiste. L'unité représente l'avenir, sinon comme dirait Dominique, le PS va se scinder. La branche passéiste, les rénovateurs…la gauche éclatée. François Bayrou pourrait bien rebondir au détriment d'un parti, incapable de se projeter dans l'avenir…