La cible de tous les rancœurs, la pestiférée du parti socialiste ! L'aristocratie flatulente éreinte Royal, à tour de rôle. L'hypocrisie de ces attaques est consternante. Le second tour des législatives semble absent du débat. Le militantisme a vécu
La mobilisation prend une tournure de règlement de compte. Chacun se positionne dans la surenchère. Ségolène Royal poursuivie par la meute. Le cor sonne l'hallali. La curée est proche. La conjuration des égos, étalant leurs rancœurs, est désespérante. Ségolène Royal n'est certainement pas parfaite. Je constate les faits. Royal a redonné du popularisme au parti socialiste. Abandonnée par l'imposture des barons, désireux de la voir chuter, au détriment des militants, et des gens qui avaient mis leurs espoirs dans la candidate socialiste. La refonte du PS ne sera pas chose facile. La cellule socialiste faisant plutôt vitrine des "Guignols" … La dernière en date. Manuel Valls, qui suggère la démission de François Hollande après les législatives Le but étant d'imposer une direction collégiale !! Dans un tel contexte, la proposition me parait d'un ridicule. La solution passe par un grand coup de balai. Les barons portent la responsabilité de la défaite à l'élection présidentielle. Continuant sur leurs lancées, ils déstabilisent le PS, à la veille des législatives. La défaite annoncée n'a fait qu'accroitre le taux d'abstention, au détriment des militants de toujours. De campagne, il n'eut point. De querelles en querelles, l'électorat s'est retrouvé démobilisé. Le PS devient l'objet de toutes les convoitises. Le socialisme se corrompt dans ces joutes égocentriques. Les royalistes sont nombreux et désireux de voir appliquer une politique de mixité sociale. L'avenir ne passe certainement plus par les désenchantés de la rue Solferino. Au revoir messieurs !!
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Responsabilité collégiale
Si le PS adopte le principe d’une direction collégiale, ce sera à l’image de la responsabilité de l’échec aux dernières élections. Ce n’est ni la faute de Ségolène, ni celle des barons, ni celle d’un parti, mais celle d’une concentration d’egos (et on peut y inclure Madame la candidate) au détriment d’un programme. Parce que le slogan « tout sauf sarko », ou « il faut contrer la concentration des pouvoirs » (rigolo d’ailleurs comme ça n’a gêné pesronne sous Mitterrand d’avoir une écrasante majorité PS), ou encore « il faut une opposition active », c’est un voeu pieux, pas un programme. Et malheureusement ça ne suffit pas à (re)mobiliser les électeurs…