Travailleuse sociale, je dis souvent que l’on dispose de trop peu de moyens pour venir en aide aux plus démunis. Aujourd’hui, étant d’humeur positive, j’ai envie de parler d’un système qui m’aide régulièrement dans les démarches que j’entreprends pour les jeunes !

En pleine crise sociale, se loger décemment est un cheval de bataille de bien des associations. Lorsqu’on a moins de 25 ans, et qu’on  est toujours à l’école, mais en rupture familiale, c’est encore plus compliqué !

Pourtant, la possibilité de se loger pour un loyer de 30 euros dans un meublé bien emmenagé est possible !!

Bien sur il y a des conditions pour pouvoir en bénéficier, mais c’est tout à fait envisageable et je l’utilise dès que l’occasion se présente.

L’UDAF (Union départementale des Associations Familiales des Ardennes et son service logement a crée depuis plusieurs années déjà un hébergement spécifique pour les 18/25 ans. L’objectif est de proposer un hébergement temporaire à des jeunes en rupture familiale, lié à un suivi social hebdomadaire, en partenariat avec les différents acteurs professionnels.

Le public concerné est le public jeune de 18 à 25 ans, seul ou en couple, avec ou sans enfant, s’inscrivant dans une formation professionnelle et ou scolaire, donc en cours de projet.

Ce service ne prend pas de candidature libre, il doit être obligatoirement contacté par un service social ou d’insertion référent.

Si la candiature est acccepté, l’UDAF met à disposition du jeune un appartement pour une durée de

6 mois, appartement meublé et assuré. Le jeune  un statut d’hébergé.

Chaque semaine, un éducateur du service logement de l’UDAF passe chez le jeune pour effectuer un accompagnement social sur le logement (futur logement à trouver), l’environnement, l’hygiène de vie, la santé et la connaissance et l’ouverture des droits.

 

 

Ce service nous est d’une grande aide pour nous, travailleurs sociaux. Un logement meublé à un tel tarif e

 

 

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en sur l’exception ! De plus, le suivi hebdomadaire est d’un grand soutien pour  ces jeunes bien souvent démunis socialement et financièrement.

 

Avant 25 ans, être à l’école ou travailler sont les seules possibilités pour les jeunes. Pour ceux qui ont le soutien familial, la vie continue doucement, mais pour les autres, le risque de la rue est si présent ! Ce genre d’initiative devrait être generalisé, car les listes d’attentes sont longues et on doit parfois faire "du bricolage" pas satisfaisant avant de pouvoir en bénéficier.