L’Internazionale renait de ses cendres.
Depuis ses victoires, en 1964 contre le Real de Madrid d’Alfredo di Stefano et en 1965 contre le Benfica d’Eusebio…
Luis Suarez, le magnifique Alessandro Mazzola, la pierre angulaire de la défense milanaise : Giacento Fachetti.
A ce titre il faut corriger une grande erreur journalistique, qui a octroyé au franco-argentin Helenio Herrera la paternité du catenaccio. Quel manque de culture footballistique !
On peut affirmer que cette technique de jeu « le verrou » émane de Neréo Rocco, qui a remporté à deux reprises la C1 avec l’AC Milan. Il avait commencé cette technique avec Padoue avant de rejoindre la capitale lombarde.
35 ans de déception, de désillusion et un homme a changé la donne : José Mourinho « the Spécial One ». Le stratège lusitanien a redonné ses lettres de noblesse à l’Internazionale.
Quelques heures après la victoire milanaise, une scène surréaliste s’est déroulée dans les sous-sols de Santiago Bernabeu…
José Mourinho ne passe pas pour un poète, un entraineur dur et intransigeant, n’ayant pas sa langue dans la poche (d’où ce désamour avec les médias italiens). Pourtant l’homme est apprécié de ses joueurs, se remémorer l’accolade emplie de respect avec Robben pendant cette finale…
Mais voilà José Mourinho n’est qu’un homme…
The Spécial One avait fait part à son équipe qu’il ne serait probablement plus leur entraineur la saison prochaine. Ce n’est plus un scoop de l’annoncer du coté de Madrid, il ne reste plus que l’aspect financier à régler entre les deux formations.
La coupe aux grandes oreilles, une grande joie étreint les joueurs, mais également une grande tristesse.
Quelle surprise de découvrir ces images insolites, que l’on a perdu l’habitude de voir dans l’univers mercantile du football.
Le rugueux défenseur Marco Materazzi, pour beaucoup l’horrible brute qui a conduit l’expulsion de Zizou (avis que je ne partage pas, Zizou avait l’habitude de ses provocations et n’aurait jamais dû tomber dans ce grossier piège, le sort du match aurait pu être tout autre…). L’homme aux « mille » tatouages, pierre angulaire du vestiaire, homme de confiance de José Mourinho…
Plutôt que de me lancer dans la magie de l’instant je vous invite à visionner ce moment insolite :
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Certains détracteurs affirmeront que cela relève d’une mise en scène élaborée par José, mais pour ma part cette image impose le respect d’un joueur, d’un coach, à de lieux de toute manœuvre mercantile.
Pour conclure comment ne pas se remémorer cette finale et l’extraordinaire performance de Milito :
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bel article, plein d’émotion. bravo et merci
Bonsoir Stratologie.
Merci de ton passage et d’avoir apprécié mon article.
Preuve que l’émotion est toujours présente, même dans ce monde impitoyable qu’est devenu le football faute d’un financiérisme galopant !
Michel
avec une video en arabe ? pourquoi pas en tadjikh ?
italien, anglais, ok, mais arabe ?
Berton.
Le football est universel donc peut importe le langage !
Michel