La Vème République va-t-elle survivre au grand déballage ? 

De l’affaire Robert Boulin, en passant par l’Angolagate et les nombreux faits d’armes de nos dirigeants, plus enclin à s’enrichir sous prétexte de géopolitique.

 Une République maffieuse ou tous les coups bas sont permis, de la raison d’état à l’amnésie générale…

Charles Pasqua ne fait qu’appliquer les recommandations de l’UMP, qui avait suggéré d’avoir recours à la délation. L’ancien Ministre de l’Intérieur est intarissable, certainement à l’étroit dans le costard du pigeon de service.

Et les noms tombent, un pan de la République s’effondre, un ange s’enfuit à tire-d-ailes, effrayé par tant de compromission.

Le blason de la classe politique s’empourpre avant de prendre un air offusqué ou la perte de mémoire en devient collective.

Non, euh, je ne sais rien, je ne suis pas au courant…

D’assassinats au trafic, en passant par la corruption et les pots de vin, l’éthique de la Vème République prend une tournure maffieuse, charmant spectacle pour le citoyen lambda, trimant toute sa vie au son des écus qui fleurissent la poche de nos gouvernants. Il est vrai que charité bien ordonnée commence par soi-même, un dicton que nos politiques respectent à la lettre près !

Et dire que certains de nos politiques osent se réclamer de Pierre Mendés France ou du général De Gaulle…

Les scandales politico-financiers s’accumulent au fil des années, et il faut bien admettre que ce mal ronge la République des travailleurs, des gens honnêtes, suant sang et eau pour survivre à l’effondrement de leur pouvoir d’achat, pendant que d’autres s’engraissent au nom de la même République.

La Justice doit se montrer exemplaire, implacable face à cette déferlante maffieuse. Charles Pasqua exige que l’on ouvre le dossier du Secret-Défense, il serait bien temps que l’on se plonge dans les méandres crapuleuses de nos dirigeants. Que les cadavres qui garnissent les placards de l’Elysée sortent en plein jour pour réclamer que Justice soit faite !

Je ne vais même pas m’abaisser à vous livrer les noms de ces félons, d’ailleurs la liste étant tellement exhaustive que cela serait peine perdue. De gauche ou de droite, la République est éclaboussée, violée, bafouée et cela sans la moindre vergogne.

Quelle épitaphe pour notre République !

Charles Pasqua, plus vrai que nature, d’un passé sanglant à la tête du SAC, au ministère de l’Intérieur, avant de terminer ses jours dans un cachot en guise de bâton de maréchal, voilà ce que mériterait ces hommes imbus de leurs pouvoirs…

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