Les ulcères de Nicolas Sarkozy

    Peu ont lu Valeurs actuelles, mais nous avons tous entendu les meilleurs moments de l’entretien de l’ex.

    D’aucuns ont déjà analysé les tenants de ces paroles atrabilaires. Les motifs importent moins que le contenu et le style fielleux du texte. Sans verbatim, les critiques qui suivent seront peut-être à édulcorer. Encore que, NS nous a, 5 ans durant, habitués à ce genre de propos. Ce qui ne laisse rien augurer de bon si nous devions (notre devoir à nous) le retrouver vers 2017.

    Après la casse-toi, pauv’con ! d’illustre Salon, nous retrouvons le vocabulaire hippoviandard concernant les enfants et tous les humains d’ailleurs.

    Non, mais !

    A propos du mariage pour tous, pour lequel, à ses débuts de Président, il était, il tranche d’un verdict  innommable. Les mots ne sont pas grossiers. Ils sont inadmissibles. Pour NS, nous sommes du bétail, nous ses concitoyens, nous ses électeurs potentiels. Merci ! Dans l’oreille, pas de boucles, mais une étiquette mentionnant l’origine et servant à la traçabilité des bestiaux. Qui n’a pas envie d’avoir une puce à l’oreille pour ne pas s’égarer comme un « Alzheimer ». Les Français étaient des veaux. En grandissant, ce sont maintenant des bœufs. Suivez le bœuf !

   Le vacher a besoin de numéroter son cheptel pour qu’en temps de crise on puisse lui insuffler les bonnes piqûres de rappel contre sa morosité naturelle !

   On pourrait croire que c’est la morgue des puissants qui nous rapetisse. Non, c’est un mépris envers ceux qui l’ont repoussé en 2012. Une détestation sans fond. Une vomissure exorciste.

    Autre signe d’une interview désastreuse, la sortie, une première dans le genre, contre la guerre au Mali. Faut-il détester l’usurpateur Hollande, ou le craindre pour en arriver là. Comment un ex peut-il se permettre de dénoncer une décision, qu’il aurait forcément prise, de politique étrangère de la France dont il serait le recours ? A ce jour, en la matière, nous avions durant l’action un unanimisme républicain sans accroc. Dès le premier jour des combats en Lybie, Mme Aubry avait approuvé au nom du PS.

    Cette grave entorse envers la nation France, envers son rôle face aux opinions étrangères est le signe d’une absence de considération qui dépasse même celle, la détestation, que la moitié des électeurs lui a signifiée en 2012.

    Force est de constater que celui qui avait « sauvé » la France au moment de la crise des subprimes ne se relève pas de son échec et, en plus, ratiocine contre tout et tous ceux qui ne le reconnaisse pas comme ce « sauveur ».

     Pour être passé de la petitesse à la bassesse, indignons-le !