Nicolas Sarkozy avait donné un long entretien devant un panel de lecteur du Parisien, dans lequel entre autres réponses on retrouve celle à une question relative à la vidéo prise au salon de l'agriculture, pendant laquelle le président répond à un homme qui refuse de lui serrer la main, lui disant "ben alors casse-toi pauvre con." L'entretien publié par le Parisien contient l'affirmation suivante "Cela étant, j'aurais mieux fait de ne pas lui répondre" et il s'avère que c'est l'Elysée qui aurait rajouté cette phrase, ayant eu le papier avant sa parution.
Initialement les propos n'étaient pas les mêmes, "Il est difficile même quand on est président de ne pas répondre à une insulte, j'ai sans doute les défauts de mes qualités. Ce n'est pas parce qu'on est le président qu'on devient quelqu'un sur lequel on peut s'essuyer les pieds". Mais c'est le directeur adjoint de la rédaction du Parisien qui l'affirme : l'autre passage a été rajouté lorsque l'Elysée a eu le document avant parution, lequel aurait été corrigé avant d'être remis au journal et imprimé. Selon le directeur, Dominique de Montgeron, c'est la simple courtoisie qui a fait que l'entretien avant de paraitre ait été remis, comme c'est le cas pour d'autres personnalités. Le passage aurait été rajouté après que la polémique ait enflé durant la journée.
C'est au cours d'une émission télévisée que le directeur-adjoint, Dominique de Montvalon, s'en est exprimé. "Sarkozy quand on le cherche on le trouve" aurait aussi déclaré en substance le président par rapport à la première vidéo. Le Parisien devrait faire aussi paraître le texte initial dans son journal au cotés du texte corrigé. Voici l'extrait de l'émission :
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Bon, la vidéo s’est mal installée je crois! Rendez-vous sur mon blog en attendant…
http://blaise.blog.mongenie.com/index.php?idblogp=576897
Hourra! Voila la vidéo en ligne… Pardon du cafouillage….
ET L’ON CONSTATE QUE LA PRESSE EST VRAIMENT EN CRISE…
On risque de voir apparaitre des porteurs de stylo à bille, qui, se mettant au garde à vous, viendront, comme au bon vieux temps de l’ORTF, prendre leurs ordres avant de diffuser une nouvelle ! Attention à la dictature de la pensée !