Un incident est venu briser la tranquillité des vacances du président français. Fatigué d’être photographié tous les jours, probablement énervé par la polémique au sujet des contreparties à la libération des infirmières bulgares, et par celle concernant le prix de la résidence qu’il occupe, Nicolas Sarkozy est monté sur le bateau de deux photographes et les aurait « agressé » dans la langue de Molière.
Les deux photographes, l’un de Associated Press et l’autre de l’Agence Sipa, ont du avoir quelques frayeurs en voyant Nicolas Sarkozy les pointer du doigt, du haut d’un ponton, puis se diriger vers eux en bateau, avant de leur dire en face à face ce qu’il pensait des photos volées.
Il aurait pris l’appareil, des mains d’un des journalistes. Une dame aux cheveux noirs l’accompagnant, aurait dit en anglais, que le président souhaitait ne plus être photographié. L’incident s’est clôt par le départ du président, qui a répété ne pas vouloir être photographié.
Apparemment, M. Sarkozy aurait déjà accosté un autre photographe en lui demandant gentiment de ne plus le photographier. En effet, des amis à lui souhaitait se baigner, mais était probablement dérangés par la présence de la presse. Le journaliste a accepté immédiatement.
C’est bien la première fois qu’un président français se fait poursuivre par les paparazzis de la même manière qu’une Madonna ou qu’une star de Hollywood !
Bien qu’il soit un homme public puisqu’il a été élu à la Magistrature suprême de notre Pays, le Président Nicolas Sarkozy a le droit de ne pas se plier aux désidératas des photographes…
Qu’il aille en vacance aux U.S.A., c’est son problème privé ! Les paparazzis, qui ne sont pas de vrais journalistes, doivent le laisser en paix !
Il appartient au Chef de l’Etat de répondre, si il le veut, à des journalistes : c’est ce qu’il a fait en provoquant une mini conférence de presse.