Sarkozy, empereur romain de la décadence

"Cette présidence me fait penser aux Romains de la décadence. La classe dirigeante festoie pendant que le peuple peine à boucler ses fins de mois", tonitrue Arnaud Montebourg dans Libération. "C'est un spectacle à la Dallas, une série B de mauvais goût. Il y a une sorte de faillite morale : trahison des promesses électorales, injustices fiscales, fiasco diplomatique, abandon du plus grand nombre", juge le député socialiste, pour qui "le sarkozysme est un absolutisme". Le Parlement ? "Chambre d'enregistrement purement formelle". Le gouvernement ? "Une équipe de figurants et de potiches". "Tout sarko_c_sarcela se paiera", prévient-il. Comme la droitisation sécuritaire, anti-immigrés et néolibérale d'une grande partie du PS ? Ou la complicité socialiste de viol de la démocratie par la ratification du traité de Lisbonne ? Où est l'alternative au règne de l'omniprésident ? Sans réponse à cette douloureuse question, on applaudit quand même la saillie de Montebourg, brillant dans son rôle de procureur : comparer Sarkozy à un empereur romain de la décadence est tout à fait pertinent. Ne l'avons pas surnommé depuis longtemps le petit Néron ?

Une réflexion sur « Sarkozy, empereur romain de la décadence »

  1. Ö Cesar Sarcosus : tu as dit : veni, vidi, vici !
    tu as dit « tout est possible » et tu t’es pris pour un dieu…
    mais un dieu de ce siècle qui passe comme une vapeur…

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