SANCTION des chomeurs…l’ambiguité est de mise

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Une manière d'inciter les chomeurs a reprendre une activité…

La notion "d'emploi acceptable"  me semble tout à fait inacceptable. L'ambiguité de cette démarche me laisse bien perplexe. Le chomeur, déja en fragilité par la perte de son emploi, va se retrouver acculé.

Mobilité…condition salariale…? Manipulation des statistiques…

En brandissant une épée de Damoclés sur les chomeurs, laissant la porte ouverte au flou le plus total.

Le chomeur ne pourra plus refuser deux emplois, sans se voir plonger dans la répression. Au risque de voir apparaitre une dégradation des conditions de vie, d'une personne, déja traumatisée par la perte de son emploi. Une dévalorisation des conditions salariales pése sur de tels principes.

Qu'appelle-t-on "une offre valable" ?

Au vu de la mésaventure de ce photographe de Montpellier, obligé de suivre une formation de monteur-cableur, et se voyant sanctionné pour avoir refuser un CDD…à Toulouse. L'article est encore visible sur le site de Libération.

Une nouvelle manière de procéder, incluant des radiations…permettant de réduire artificiellement les statistiques du chomage. On peut interpréter cette démarche dans ce sens.

Qui sera commis pour dicter les sanctions ?

Les partenaires sociaux. Un flou artitistique régne dans cette décision, qui ne peut que soulever des hostilités et une certaine animosité envers les décideurs.

Une maniére de combler les 500 000 offres vacantes. On se dirige vers des emplois sous-payés, voir saisonniers, qui au final ouvre les portes de la précarité., et qui ne résolve en rien la condition des demandeurs d'emploi. A ce rythme d'ingérence, le chomeur va finir par passer pour un lépreux…

Le bât blesse, et il faut déja remonter au niveau de l'Education Nationale. L'orientation doit être dirigée. Certains corps de métier sont saturés et il faudrait désengorger cette situation, en orientant les éléves consentants, vers une formation plus adéquate aux demandes actuelles. Un comité de" réflexion ferait bien de plancher sur ce sujet épineux et dresser les bases d'une politique responsable, ne formant pas de futurs chomeurs…

La franchise médicale…Les sanctions envers les chomeurs…

Ou s'arrête la répression ?

Une augmentation de 170% pour l'un…

Un emploi sous-payé pour l'autre…  Quelle gageure !!

10 réflexions sur « SANCTION des chomeurs…l’ambiguité est de mise »

  1. LES CHOMEURS !!
    MICHEL, c’est en effet au niveau de l’Education Nationale et surtout de l’Orientation qu’il faut chercher une solution à ce problème ou l’OFFRE d’emploi ne peut etre satisfaite par manque de jeunes qualifié. Des la 4ème au collège IL FAUT absolument orienter un enfant vers l’enseignment technique si celui ci n’a pas de dispositions à poursuivre de longues études, l’APPRENTISSAGE, L’ALTERNANCE, étude, entreprise, doit etre mise en place des la 4ème, la troisième au plus tard!!!Le retour du diplome de Certificat d’Aptitude Professionnelle (CAP) doit se faire sentir dans tous les secteurs d’activités professionnelles. Le plus dûr sera, de faire comprendre aux parents de ces jeunes que l’enseignement Technique, n’est pas une porte de « garage », mais une ouverture vers un Vrai métier manuel. Ensuite ce sera au gouvernement de reconnaitre la valeur de ces diplomes,et d’obliger les employeurs à leur accorder une rémunération digne de la pénibilité qu’entraine un travail « dit » manuel. Et qu’on ne me parle pas délocalisation, de suppressions d’emplois dans les entreprises : bien sûr quellles existent mais nous aurons toujours besoin : d’électriciens, de plombiers, d’ajusteurs,de toliers,de cuisiniers, de boulangers,de serveurs dans les cafés et restaurants ma liste n’est pas exaustive loin de là!!!! RECONNAISSONS le DIPLOME ET LA REMUNERATION qui va avec a sa JUSTE VALEUR!! Ce n’est peut etre qu’un petit pas vers une diminution du chômage mais dépoussiérons nos idées reçues, en croyant que tous nos enfants serot un jour des médecins,des ingénieurs, des rois de la finance etc…….

  2. La fumée du tzar !
    sur http://www.actuchomage.org/ :
    Négociations sur l’emploi des seniors : «C’EST TOUT ?!?»

    Le coup de gueule de notre ami Gérard PLUMIER, qui a publié Chômage Senior : Abécédaire de l’indifférence en septembre 2005 chez L’Harmattan:
    Dans la nuit du 12 au 13 octobre 2005, les partenaires sociaux ont mis fin à la rédaction d’un projet d’«accord national interprofessionnel relatif à l’Emploi des seniors». Avec un parfait aplomb, médias et politiques ont annoncé, dans la foulée du Medef : «Les partenaires sociaux sont parvenus à un accord»… C’est rigoureusement faux ! Les syndicats de salariés ont en réalité fixé au 10 novembre la réponse qu’ils apporteraient à ce texte. Tout au plus peut-on considérer que les négociateurs ont finalisé leur copie. Certes, il était temps ; mais le résultat est rien moins qu’inquiétant !

    Dans le cadre du Plan de cohésion sociale, le gouvernement reconnaissait (en juin 2004 !) «l’absolue nécessité de tout faire pour favoriser l’emploi des seniors» (Jean-Louis Borloo n’hésitant pas à ajouter «l’Etat montrera la voie»). C’est toutefois aux partenaires sociaux qu’il laissait le soin de se prononcer sur ce sujet.
    La méthode est formidablement avantageuse :

    = un bel affichage démocratique : quel que soit le contenu du futur plan gouvernemental pour l’emploi des seniors, il sera réputé validé à l’avance par les parties concernées. A ceci prêt que les « seniors » eux-mêmes auront été totalement maintenus à l’extérieur du processus…

    = la formule de l’«interprofessionnel» évite la convocation au débat de l’un des principaux employeurs : l’Etat lui-même. Or on connaît la part considérable de responsabilités de l’Etat-patron dans le déplorable sous-emploi des « seniors »…

    = un appréciable délai dans l‘évaluation du Plan de cohésion sociale, tant que son volet « senior » – essentiel – n’est pas abordé par le gouvernement lui-même et ne débouche a fortiori sur aucune mesure concrète…

    Depuis le 10 mars 2005, les partenaires sociaux échangeaient sur ce dossier. Les observateurs n’ont pas été frappés par l’enthousiasme des protagonistes, dont certains sont même allés jusqu’à affirmer que cette négociation n’était demandée ni par les entreprises, ni par les salariés…

    Plus d’un an après le vote de la loi de programmation pour la cohésion sociale et 7 mois après le début des négociations, que contient ce projet final d’accord ? Essentiellement 3 volets :

    Le premier concerne le retour à l’emploi des « seniors ».
    La mesure-phare consiste en un pathétique «CDD-vieux» : «Un contrat à durée déterminée d’une durée maximum de 18 mois renouvelable 1 fois peut être conclu avec un salarié de plus de 57 ans». Or les syndicats avaient pourtant clairement annoncé leur détermination à refuser toute forme de «contrat-vieux» ! Rien ne légitimerait leur revirement :

    => A l’évidence, ce contrat ne permettrait pas d’aller au-delà de 60 ans ; on voit bien à quel point le monde de l’Entreprise est réfractaire à la loi d’août 2003 qui a porté l’âge de la retraite à 65 ans ! De plus, c’est bien avant 57 ans que les « seniors »» sont rejetés ; nul ne peut plus l’ignorer aujourd’hui.

    => Belle fin de carrière, en vérité, que ces pitoyables prolongations ; limitées dans le temps, discrétionnaires et accordées – par charité ? – pour «permettre d’acquérir (…) des droits supplémentaires en vue de la liquidation de [la] retraite à taux plein».

    = Accepter un «CDD-vieux», ce serait reconnaître que les « seniors » constitueraient une catégorie de «sous-salariés», avec des «sous-compétences», des «sous-attentes», ne méritant que des «sous-statuts» !

    L’autre mesure censée améliorer le retour à l’emploi des « seniors » est le recours au contrat de professionnalisation, qui «doit être le dispositif prioritaire pour favoriser la réinsertion des salariés de 45 ans et plus privés d’emploi, en leur assurant une qualification».
    Il y a là un point essentiel de progrès : les partenaires sociaux situent à 45 ans l’âge à partir duquel les salariés sont confrontés à l’exclusion. Certes, des drames surviennent bien plus tôt encore, mais l’avancée est d’importance ; le gouvernement, pour sa part, limitait la question aux plus de 55 ans… Par contre, vouloir faire de la qualification un objectif prioritaire, c’est clairement affirmer que les « seniors » seraient eux-mêmes «prioritairement» responsables de leur sous-emploi, en raison d’une – prétendue – sous-employabilité. C’est nourrir le discours – hélas récurrent – selon lequel les chômeurs seraient les premiers responsables de leur situation. Totalement inacceptable !

    C’est du reste autour de cette notion d’employabilité insuffisante qu’est construit tout le deuxième volet de ce projet d’accord, au sujet du maintien dans l’emploi des « seniors ». On voudrait laisser croire que les « seniors » ne pourraient pas être maintenus dans l’emploi faute des compétences nécessaires (et soudainement envolées ?). La réalité est toute autre : il est en effet plus simple de prétendre qu’on ne peut pas conserver un « senior » que d’avouer pourquoi on veut s’en débarrasser !

    Quant au troisième volet, il évoque le cumul emploi-retraite. Monumental hors-sujet, puisque ce qui pose problème aujourd’hui, c’est l’impossibilité de poursuivre une activité salarié jusqu’à l’âge de la retraite, pas au-delà !
    Il n’est que trop clair, par contre, que les négociateurs anticipent ici sur les conséquences de cette crise : les salariés privés d’emploi 10 à 20 ans avant l’âge de la retraite n’auront jamais accès au taux plein et devront inévitablement s’efforcer de (re)trouver une activité (on se demande par quel miracle !). Voici donc nos partenaires sociaux préconisant à l’avance les remèdes à l’insuffisance de leurs réponses !

    Quelle prodigieuse mascarade !!! Tout se passe comme si on avait souhaité que ce dossier fût traité – exclusivement – par les structures les moins qualifiées pour le faire : les employeurs (dont plus d’1 sur 2 affirme ne pas vouloir recruter à plus de 50 ans, même en cas de manque de main d’œuvre) et les syndicats (qui ont à plusieurs reprises montrer leur hostilité aux « seniors » – qu’on se souvienne des dossiers du «Pacte senior» ou du relèvement des âges de recrutement dans la fonction publique).

    Les uns persistent à répéter que les « seniors » sont trop chers, pas assez souples, bref, inemployables, en feignant d’ignorer que, par exemple, la moyenne d’âge des chirurgiens français est de 57 ans ou que les 2 commandants de bord en charge des essais de l’Airbus A380 ont 58 ans !
    Les autres se veulent apaisants en répétant à l’envi que les « seniors » ont toute leur place dans le monde du travail, mais se gardent bien de demander comment il se fait que les 50-54 ans ne représentent que 2,7% des recrutements (les plus de 55 ans plafonnant quant à eux à 1% des embauches) ! Où sont, du reste, leurs propositions ?

    Est-il légitime que l’ensemble des participants (syndicats, mais aussi CGPME et UPA) se soient bornés à commenter les seules propositions du Medef ? Par déférence envers leur hôte ?

    Depuis le 13 octobre, c’est le silence… Chacun se comporte comme si l’affaire était entendue. Quelles seront les décisions des parties en présence, le 10 novembre ? Sur la base de quelles concertations ? On l’ignore.

    Peut-on encore espérer un sursaut de conscience de la part des centrales syndicales, qui leur ferait mesurer les erreurs de ce texte et son insuffisance générale ? C’est à souhaiter, si l’on ne veut pas voir ressurgir un qualificatif qu’on croyait hors d’usage : «social-traitre» !

    => L’INTERVIEW de Gérard Plumier ainsi que le DOSSIER SENIORS qu’il a réalisé pour Actuchomage.

    Grand déballage médiatico-politique ces jours-ci sur le thème de l’emploi des seniors. L’affaire se passe au siège du MEDEF et réunit le MEDEF, les syndicats et le ministre délégué aux relations du travail, Gérard Larcher. Aucun des commentateurs ne prendra la peine d’expliquer les enjeux réels et les causes véritables de la volonté patronale… Tel est le diagnostic de Marie-José CLOISEAU pour http://www.info-impartiale.net, à lire également.

  3. Je suis d’accord avec Sophy…

    Pourquoi avoir instauré des Bacs « Pro » ?

    Les CAP, les BEP et les BTS suffisaient amplement, d’autant que les titutlaires de ces diplômes pouvaient très bien continuer à se former par ailleurs, soit en continuant des études, soit en s’attelant à l’apprentissage d’une langue étrangère…

    Puis, on a eu trop tendance à considérer l’ouvrier comme un « moins que rien », oubliant manifestement qu’un excellent plombier peut gagner honorablement sa vie, beaucoup mieux qu’un bureaucrate…

    Alors, pourquoi ne pas faire connaître les métiers manuels à tous les collégiens, ce, dès la 4è comme le propose Sophy ?
    Bien sur, il ne faut pas rejeter celles et ceux qui veulent continuer leurs études : encore faudrait-il leur faire connaître des métiers pouvant convenir à leurs goûts…

    Car, dans tout ceci, il ne faut pas oublier que LE TRAVAIL EST UN DROIT ET NON UN DEVOIR !

    Mesdames et Messieurs les Politiques, pourquoi ne pas faire en sorte que des relations puissent se tisser entre l’Entreprise privée ou publique, l’Administration et l’Ecole, le Collège, le Lycée et la Faculté ? : c’est la base-même de la lutte qui doit être menée de manière efficace contre le chômage !

    La France a une bataille à mener dans cette Mondialisation : celle de la qualité de ses produits et services ! Et, elle a besoin de tout ceci pour que ses ouvriers, ses cadres, ses intellectuels, ses créateurs, ses entrepreneurs, ses chercheurs, se savants…, puissent travailler afin de donner du meilleur de ce que produire notre Nation !

  4. Dominique vous avez raison le Bac Pro, fut encore une invention d’un ministre de l’éducation en mal de reconnaissance!!!!! Je ne mache mes mots, mais si vous saviez combien j’ai vu passer de réformes, de modifications des programmes pour les élèves,de créations d’options dans les diplomes , options supprimées dans les trois ans qui suivent, parce que ne débouchant sur aucun emploi réel, j’en passe et des  » bien pires »
    Il faut toutefois reconnaitre que des efforts sont faits par le gouvernement actuel pour REVALORISER, l’enseignement Technique, les collèges proposent dès la 4ème des matières technologiques aux élèves et leur font connaitre les différents métiers qu’ils pourraient avoir envie d’exercer plus tard, en faisant intervenir dans les classes des chefs d’entreprise, des stages courts leur sont proposés, des heures en ateliers sont devenues obligatoires pour les 4ème Techno.(comme on les appelle!)

    Tout ceci est un travail qui doit etre fait en collaboration avec les enseignants, les professionnels, et les parents de ces adolescents, qui ne pourront pas , ou ne voudront pas faire de longues études. Je n’oublies pas comme vous le dites si bien, Dominique, qu’un adolescent (on constate cela chez les garçons) de 14, 15, ou 16 ans peut d’une année sur l’autre se réveler, et vouloir entamer des études plus longues. Il FAUT mettre en place des classes d’adaptation au retour aux longues études!!

    Quant aux universites, le système d’orientation des jeunes étudiants n’est pas encore réalisé, il est grand temps que la fillière de DROIT reprenne ses lettres de noblesse et que l’on n’y mette plus automatiquement les étudiants ayant échoués dans d’autres disciplines, il en est de même pour bien d’autres fillières, que je n’ai pas le temps de développer ici,

    Quand l’Education Nationale aura fait sa propre réforme, quand les employeurs potentiels trouveront sur le marché du travail, des jeunes qualifiés, avec l’expérience de stages justifiés par un diplome d’aptitude, quand la rémunération du travail sera reconnue à sa JUSTE VALEUR, le chomage (des jeunes) sortis du système éducatif diminuera de façon DURABLE

  5. @ Sophy
    Pour que l’Education Nationale puisse faire sa propre réforme, « il faudrait », comme l’a si bien dit Claude Allègre, son Ministre de l’Education Nationale de l’épque, « secouer le mamouth ».

    Or, chaque fois qu’un ministre a voulu engager des réformes profondes, il s’est retrouvé discrédité, blackboulé, à un point tel qu’il a du présenter sa démission…
    Pourtant, sur les bancs de nos deux Assemblées, il y a des députés et des sénateurs (de toutes tendances politiques confondues), qui sont issus de l’Education Nationale : ils ont été, par le passé, soit instituteurs, soit professeurs de collèges, soit professeurs de lycées, soit directeurs d’école, soit principaux de collèges, soit proviseurs de lycées (généraux). L’un de ces parlementaires pourrait très bien être choisi pour faire partie du Gouvernement en tant que Ministre de l’Education Nationale…
    Pour la Recherche et l’Enseignement Supérieur, il faudrait aller voir si, parmi ces parlementaires, il n’existe pas un professeur d’université, un président d’université.
    Pour la Formation professsionnelle, il faudrait aller voir si, parmi ces parlementaires, il n’existe pas d’anciens professeurs de matières techniques ou générales, d’anciens proviseurs de lycées professionnels…

    Puis, comme vous le dites si bien, pourquoi ne pas demander aux élèves, aux collégiens, aux lycéens, aux lycéens (issus de l’enseignement professionnel), aux universitaires, à leurs parents, à leur corps enseignant, d’étudier un projet de loi ou un projet de réforme avant que tout ne soit mis en oeuvre ?
    De plus, il convient que le Patronnat, que les Dirigeants des entreprises publiques, que les Directeurs de toutes les Administrations, puissent être aussi en relation avec les écoles, les collèges, les lycées (d’enseignement général), les lycées (d’enseignement professionnel), ce, de manière à faire découvrir, à nos chères têtes blondes et à leurs parents, qu’il existe une game de métiers les plus divers…

    De plus, il conviendrait de supprimer ce bac pro : il ne sert strictement à rien… Pourquoi ne pas donner l’occasion, à quelqu’un qui en exprime l’envie, la possibilité de pouvoir passer, en candidat libre, un bac général (de son choix), pourvu qu’il ait obtenu un BEP ou un BTS ? Ce serait mieux… Et c’est là où, Sophy, je vous rejoins, lorsque vous proposez de mettre en place des classes d’adaptation au retour aux longues études.

    Enfin, et je me répète, il faut que la France s’engage un peu mieux dans la Mondialisation ! Je considère qu’il aurait fallu, aux côtés de la Mondialisation, une Mondialisation sociale… Bref, nous devons nous battre en mettant en avant la qualité de nos produits, la qualité de nos services, le professionnalisme de nos salariés…

    Puis, et c’est pour cela que j’ai voté « non » lors du Référendum sur le Projet de Loi portant autorisation d’une Constitution pour l’Europe, l’Union Européenne n’a jamais pensé à construire une Union Européenne sociale, fiscale et économique : c’est pour cela qu’il y a des disparités, qui provoquent des délocalisations, ces disparités étant aggravées par l’entrée de plusieurs Pays de l’Est (nations plus pauvres) dans l’Union Européenne !

    Voilà, ma Chère Sophie, mon point de vue sur ce sujet grave qu’est le chômage…

    Pour conclure, Sophy, je n’aime pas cette sectorisation qui consiste à parler de « chômage des jeunes », de « chômage des quinquas »… Je préfèrerais qu’on parle de « chômage » et qu’on traite ce fléau dans son ensemble, puisque plus de 3 millions de Français (qu’ils soient jeunes, moins jeunes ou quinquas) sont au chômage et en recherche d’emploi…

  6. tous les jeunes ne sont pas au chomage: la preuve !!! :

    « J’annoncerai la liste beaucoup plus tard, mais je vous confirme que Jean travaille tous les jours avec moi. On était hier ensemble à la permanence de l’UMP. Il est un remarquable militant et un remarquable organisateur », a déclaré M. Martinon sur Radio communauté juive (RCJ).

    « Il connaît Neuilly comme sa poche et il a beaucoup travaillé sur le fond, sur les propositions. Il a organisé il y a deux semaines de cela une très grande réunion avec 300 jeunes de Neuilly », a-t-il ajouté à propos de Jean Sarkozy, 21 ans, un des fils né du premier mariage du président de la République.

  7. DOMINIQUE
    Quand je vous dit que vous auriez fait un excellent PREMIIER MINISTRE!!! Superbe votre réponse et tres complémentaire MERCI Dominique, pourvu que Michel vienne réagir çà me ferait plaisir son article m’a beaucoup inspiré

  8. le mal est profond
    La réforme de l’Education Nationale…Un vaste chantier, force de constater les errances des gouvernement.
    De la droite à la gauche, l’immobilisme ou des réformes sans aucune substance.
    Comme le précise Dominique, une grande concertation doit voir le jour…pour définir un réel projet, qui ne soulévera alors aucune contestation.
    Eléves, parents, professeurs, dirigeants d’entreprises…
    La classe politique étant dans l’incapacité d’offrir des perspectives, ne doit qu’avoir un rôle secondaire, il ne faut pas mélanger politique et éducation…la rime est absente !
    L’université devient un faire-valoir, une usine à chomeurs, toujours le phénomène d’oriantatioçn, comme le souligne si bien Sophy.
    Les réformes sont impératives . Revaloriser l’apprentissage, un plombier, comme le souligne Dominique, n’a pas a rougir de son métier, et sera rétribuer aussi bien qu’un bureaucrate.
    Des corps de métier sont demandeurs, il faut savoir orienter les jeunes vers des métiers demandeurs, ce qui augmente considérablement les possiblités d’emplois stables et rétribués à leurs justes valeurs.
    Bien des perspectives s’ouvrent, et à l’heure de la mondialisation, il va falloir réagir rapidement, sans quoi…

  9. Ce ne sont pas les artisans qui sont les plus mal lotis !!!
    ce seraient plutôt leurs employés !!!
    Les artisans font du fric avec toutes les subventions qui leurs sont allouées . JE NE ME FAIS AUCUN SOUCI POUR EUX !!!
    voitures et déplacements privés payés, travaux gratuits pour eux dans leur propriétés, déclarations d’impots à l’emporte pièce….

  10. @ SOPHY, VAUTIER et MICHEL
    Dans ce cas-là, pourquoi ne pas organiser un Grenelle de l’Education Nationale ?

    Autour d’une même table, il faudrait réunir :

    – les Ministres concernés : Education nationale, Enseignemnt supérieur et Recherche, Formation professionnelle,

    – le Premier Ministre,

    – les élèves, les collégiens, les lycéens, les universitaires, les apprentis (préalablement élus par les conseils de classe),

    – leurs parents (préalablement élus par les Fédérations de Parents d’Elèves),

    – les instituteurs, les professeurs de collèges, les professeurs de lycées, les professeurs de lycées professionnels, les professeurs d’universités (préalablement élus par les syndicats),

    – les directeurs d’école, les principaux de collèges, les proviseurs de lycées, les proviseurs de lycées professionnels, les présidents d’universités (préalablement élus par les syndicats),

    – des représentants du Medef, des représentants de la CGPME,

    – des représentants des dirigeants des grandes entreprises publiques,

    – des représentants des Adminiatrations,

    – des représentants de chaque Ministère (pourvoyeur d’emploi),

    – des représentants de la Gendarmerie Nationale et de la Police Nationale (pour les problèmes liés à la citoyenneté dans l’enceinte de l’Ecole de la République)…

    Ce Grenelle de l’Education pourrait être destiné à réfléchir sur les moyens à mettre en oeuvre pour que l’Ecole (au sens général du terme) se rapproche de l’entreprise.
    Puis, il faudrait revoir la manière d’aborder les programmes scolaires…

    Par ailleurs, pourquoi ne pas réintroduire le Certificat d’Etude Primaire, l’Entrée en 6ème, non pas pour éliminer les écoliers, mais pour contrôler leur aptitude à lire correctement un texte, à le comprendre, mais surtout leur aptitude à écrire correctement ?

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