a_rachida_dati.jpgSale temps pour la Ministre Rachida Dati.

 

Elle est prise à parti, de tous côtés.

 

 

Il y a peu de temps, les magistrats l’accusaient de faire d’eux des boucs émissaires, à la suite du suicide de ce jeune garçon mineur dans une prison.

Elle fut par la suite menacée par les syndicats pénitentiaires, qui voulaient bloquer les prisons. Menace qui finalement ne sera pas exécutée. 

 

Aujourd’hui jeudi, les magistrats passent à l’action, contre sa politique jugée trop sévère, trop sécuritaire. Ainsi, les trois principaux syndicats de magistrats, ont appelé à la mobilisation générale. 

 

A l’origine de tout cela, le décès de ce jeune mineur dans la prison de Metz. Emprisonné, pour avoir consommé du cannabis et pris le volant d’un véhicule sans permis de conduire, prison où il s’est suicidé. 

 

Partout en France les robes noires vont se rassembler, sur les marches des tribunaux. Et des conférences de presse, voir des renvois d’audience sont prévus.

 

Christophe Régnard, président de l’union syndicale des magistrats précise : 

– "Il y a un ras le bol. La braise couvait et l’ouragan de la semaine dernière à fait partir l’incendie".

Mutations forcées, constantes pressions. Les magistrats n’en peuvent plus. 

 

En effet, pourquoi condamner un jeune mineur à six mois d’incarcération ?

 

Le jeune homme n’avait rien à faire dans une prison.

 

N’aurait-il pas été plus judicieux de le punir à des travaux d’intérêts généraux, dans des centres hospitaliers en contact avec des blessés de la route et/ou des drogués.

 

La prison n’est pas la bonne solution, elle entraîne d’ailleurs à la libération des prisonniers une délinquance plus forte. 

 

Le malaise est profond et la série de cinq suicides de détenu, début octobre, ajoute à la pression que connaît aujourd’hui Rachida Dati.