La liga s’est achevée sur un nouveau titre de champion du FC Barcelone, le 20ème de son histoire. Son grand rival, le Real de Madrid, classé deuxième, semble avoir raté sa saison, au vue de sa grosse artillerie. 

Florentino Pérez, de retour à la présidence du Real de Madrid en juin 2009 reste sur sa logique de faire un club avec une constellation de stars. Entouré du légendaire Zinedine Zidane, son conseiller, le président des Merengués n’hésite pas à mettre la main à la poche pour enroler les meilleurs joueurs du moment.

Kaka, l’attaquant brésilien, ballon d’or 2007 est d’abord recruté à hauteur de 67 millions d’euros, avant de mettre le grappin sur le portugais Cristiano Ronaldo, le ballon doré de 2008 pour un montant de 94 millions d’euros, transfert qui s’affiche comme le plus cher de l’histoire du football.

Les recrutements se poursuivent et c’est au tour du jeune prodige français, Karim Benzema de déposer ses bagages chez les galactiques: 35 millions d’euros, c’est la somme proposée à Aulas et sa direction. D’autres joueurs comme Xabi Alonso, venu du FC Liverpool vont intégrer la maison blanche. Finalement, c’est autour de la "modique" somme de 250 millions d’euros que va se chiffrer le montant de ce mercato de début de saison dernière.

Qu’a-t-on gagné après avoir claqué autant de millions d’euros? Rien, rien de rien! Classé 2ème derrière le FC Barcelone, le Real ne pouvait faire mieux, ayant été battu par deux fois par son rival qui écrasait tout sur son passage. En coupe du Roi, le club madrilène a été éliminé en seizième de finale, suite à une cuisante défaite de 4 buts à 0, face à une équipe enthousiaste de Alcorcon, qui évolue en 3ème division. La pire humiliation du club!

Que dire alors de la ligue des champions? Elle aura forcement un gout très amer pour Florentino Pérez qui, sans doute, rêvait de jouer la finale de Santiago Bernabeu lors de ses recrutements. Ce rêve va se transformer en cauchemar car c’est avec un coeur de lion que l’Olympique Lyonnais va barrer la route au Real, seulement en huitième de finale.

Après de tels revers alors que tout prévoyait une saison à succès, le Real de Madrid doit comprendre qu’une équipe de football ne gagne pas uniquement avec des noms, mais avec du jeu et un collectif interchangeable qui ne souffre d’aucune dépendance. La starmania, d’accord mais les résultats d’abord. Et comme toujours, quand ça ne marche pas, il faut très vite trouver un bouc-émissaire. Dans le cas du Real, c’est son entraineur, le chilien Manuel Pellegrini qui a été mis à la porte. Le "Special One" est dans les parages, nous dit-on. Toujours est-il que Florentino Pérez, avec son bâton de milliardaires…pardon! de pelerin, fera tout la saison prochaine pour que l’équipe galactique relève la tête.