La destinée du XV tricolore semble se dessiner. La défaite face aux Pumas Argentins désigne l'équipe de France, comme adversaire plus que propable de la Nouvelle-Zélande, en quart de finale.

Le Millénium Stadium, de Cardiif, temple des choeurs Gallois, accueillera ce combat titanesque.

La France peut-elle terrasser l'ogre néo-zélandais ?

Ka Maté…Ka Maté…Ka ora…Ka ora…

C'est la vie…C'est la mort..

Le Haka, tout comme le célébre maillot noir, symbolisant le deuil de leurs adversaires, se dresse devant le XV tricolore. La Nouvelle-Zélande, haut lieu de la culture de l'ovalie, et ses terribles guerriers. La culture du rugby imprègne la moindre parcelle de la Nouvelle-Zélande. L'ovale est bien le roi de l'île, vénéré comme il se doit…

La puissance de l'équipe, sa rapidité d'exécution, font des Alls-Blacks, une terrible armada. Comment contrer cette formidable envie d'écraser leurs adversaires ?

La Nouvelle-Zélande semble ne pas avoir de faiblesses. Pourtant, une seule coupe du Monde, à leur palmarés. Le XV de Blanco, Sella et consorts, avaient terrassé l'ogre néo-zélandais, avant de s'incliner face aux Wallabies Australiens. La Nouvelle-ZEélande n'est donc pas imbattable, comme le suggère déjà, certains chroniqueurs sportifs…

Le début de la rencontre. Les All-Blacks feront tout pour  provoquer un impact physique, essayer d'étouffer, de piétiner, le pack français. La lutte sera âpre et le moindre pouce de terrain concédé, un aveu de faiblesse. Le XV doit passer le cap du premier quart d'heure sans concéder d'essai, mettre la machine néo-zélandaise en échec. Faire monter un sentiment de doute, gripper la machine infernale…

Ibanez, Chabal, Betsen n'ont pas a rougir devant la puissance des Blacks. Le pack français a les moyens physiques de faire reculer la Nouvelle-Zélande. Aprés il faudra ajouter un grain de folie dans le jeu, pour perturber la marche en avant des hommes noirs…

Les All-Blacks sont élevés dans la culture de la victoire, à nous de démontrer le panache français. Le coq se dresse sur ses ergots, fier, prêt à accepter la lutte, et écorner le mythe des All-Blacks…

Le XV tricolore ne veut pas mourir…