A l'initiative de l'hebdomadaire Mariane, lancant un appel à la "vigilance républicaine" contre la dérive "monarchique" du pouvoir, des personnalités de tous bords ont paraphé cet appel insolite. Au moment où Nicolas Sarkozy voit sa cote de popularité au plus bas, cette nouvelle démonstration de "rebellion", survient à l'approche des municipales.

Le Président est devenu la cible à abattre.

Nicolas Sarkozy recueille le fruit de ses errances.  L'omniprésence, les paillettes, le traité européen, etc…Incidemment, plusieurs événement ont interéagi à cette mascarade contestataire. La visite du colonel Kadhafi, l'indépendance de la presse malmenée par les amitiés de Nicolas Sarkozy, à la limite de la collusion, pour ne pas dire s'imprégnant dans les éditoriaux…

Les personnalités ayant paraphé cet appel :

Bertrand Delanoé, Noel Mamére, André Guérin, Nicolas Dupont-Aignan, Pierre Lefranc…

Communiste, gaulliste, socialiste…Une forme d'union sacrée, claironnant leur attachement aux principes républicains. Nous assistons depuis quelques jours à une véritable "chasse aux sorcières", dont le seul but est bel et bien de déstabiliser le chef de l'Etat. Les attaques fusent de toutes parts, à la veille des municipales, tout ce fatras n'est pas innocent. La majorité doit s'attendre à un revers à la hauteur des errances, s'accumulant au fil de ce quinquennat "people". Sur ce chapitre je rejoins Dominique Dutilloy, en réclamant le retour du septennat. Le quinquennat ne cesse de montrer ses limites, et il aurait été bien plus intelligent de réclamer son retour, que de se lancer dans cette campagne de déstabilisation.

Villepin, Bayrou et Ségoléne Royal n'ont pas digéré leurs défaites. Les aigris du pouvoir, exhibant des principes républicains, pour tenter de redorer leurs blasons. Il ne faut pas se leurrer, cette initiative n'est pas innocente, et refléte bien une volonté d'attirer les regards, jouant à la perfection dans la délation. La comédia dell"arte s'empare de la classe politique. Les effets scèniques ne masquent pas les réelles motivations.

François Bayrou, portant le MoDem à bout de bras, en mal d'inspiration. Villepin, reprochant à Sarkozy, son éviction du paysage politique, par affaire Clearstream interposée. Ségoléne Royal, meurtrie et perdue dans les limbes d'un parti socialiste à la limite de l'implosion.

On peut s'inquièter de cette dérive de la classe politique. Boostée par un coté affairiste, dictant sa volonté au détriment des citoyens. Je n'apprécie guère la manière dont Nicolas Sarkozy dirige le pays, mais que dire de tous ces conspirateurs, tapis dans l'ombre, à l'affût…

Chacun a son opinion, mais il faut bien se rendre à l'évidence, l'ambition personnelle guide les pas de ces politiciens, alors de grâce, cessez de clamer votre attachement aux principes républicains, votre démarche est démonstrative..