Pourquoi Arsenal n’attire plus les stars du ballon rond ?

Les supporters des Gunners, après l’affligeante défaite de leur équipe à domicile face à Aston Villa (1-3), loin d’être un prétendant affirmé aux premières places, lors de l’ouverture du championnat. Cette défaite inaugurale a eu le don d’irriter le public londonien et place Arsène Wenger au centre de tous les reproches.

Pourtant à l’orée de cette nouvelle saison, le directeur exécutif Ivan Gazidis déclarait au tout début de ce mercato que l’emblématique entraineur français disposait d’une enveloppe de plus de 80 millions d’euros pour s’atteler à renforcer l’équipe. Or à ce jour seul l’espoir français Yaya Sanogo (Auxerre) a rejoint l’Emirates Stadium.

La valse des noms et du non !

D’abord Gonzalo Higuain, annoncé avec insistance, pour finalement rejoindre Naples. Luis Suarez s’invitait alors, le joueur étant (à l’époque) désireux de quitter Liverpool. D’abord annoncé avec insistance du côté de Madrid, la transaction ayant échoué le staff londonien bondit sur l’occasion,  surtout que le joueur uruguayen était désireux de rejoindre le club, au final un nouvel échec. Wayne Rooney contacté, toujours le même résultat, rien de concret, l’attaquant anglais s’il s’avère partant rejoindra plus certainement le Chelsea de José Mourinho. On pourrait ajouter à cette liste David Villa, Mario Gomez ou autres Luiz Gustavo, pour le même résultat.

Manque de promptitude, offre peu convaincante, somme proposée insuffisante ?

Le projet londonien semble s’effriter et n’attire plus les pointures. Il commence à être loin le temps des Titi Henry, Viera, Petit, Bergkamp, Pirés et bien d’autres. Au contraire le club londonien se fait piller régulièrement, Samir Nasri, Gaël Clichy, Alex Song, Cesc Fabregas et Robin Van Persie en sont les exemples.

Depuis la finale de la FA Cup remporté par le club londonien en 2005, Arsenal n’a plus gagné le moindre titre, et force est de constater que sa renommée dans le gratin européen diminue dangereusement.

D’un autre point de vue on pourrait aussi affirmer qu’Arsène Wenger est le seul entraineur à ne pas alimenter un marché des transferts qui « pétent » les plombs. On se demande où est le fameux fair play financier mis en place par Michel Platini et les instances de l’UEFA. Certains diront tout simplement un véritable fiasco !

Les blessés s’accumulent, dernière victime Alex Oxlade-Chamberlain out 4 mois, Arteta en prend pour 2 mois, Rosicky 1 mois, et l’homme de cristal, Abou Diaby ne reprendra que l’année prochaine, si tout se passe bien. 

Arsène Wenger devrait-il se remettre en question ?

Il faut bien reconnaitre que la politique de recrutement du club londonien a longtemps porté ses fruits, mais désormais avec l’apparition de nouvelles puissances financières elle démontre ses limites. On peut ajouter que ces dernières années le recrutement s’est fait dans l’urgence, d’où un manque d’automatisme qui engendre un doute permanent.

On peut sans doute critiquer Arsène Wenger pour certains de ses choix et un certain entêtement. Par contre les finances du club sont saines, on peut même affirmer que le manager alsacien a fait du club londonien une place forte en Europe.

Mais désormais cette politique ne fait plus recette. Arsenal semble bien ne plus être aussi attractif que par le passé, le club commence sérieusement à perdre de son lustre. Il faut bien ne pas se voiler les yeux, mais au vu de la situation actuelle, je crains fort que le club ne reparte pour une énième saison stérile de tout titre.

Arsène ne peut plus se cacher sur le concept du beau jeu, sans quoi Arsenal est parti pour péricliter indéfiniment. Arsenal ressemble plus à un centre « d’apprentissage » ou les jeunes talents éclosent avant de poursuivre l’aventure ailleurs, on pourrait presque le baptiser un « club palier ».

Arsène Wenger et le PSG.

Ce n’est pas un secret de polichinelle, le club de la capitale désire attirer Arsène Wenger et cela depuis l’arrivée des qataris. Cette volonté affichée va-t-elle finir par séduire l’emblématique manager d’Arsenal ?

Rien n’est moins sûr. Mais dès le match du tour préliminaire en vue de la ligue des champions face à Fernerbahce, le club londonien sera sous pression. Une élimination pourrait miner la saison du club et donner une envie de changement de politique aux dirigeants londoniens. Mais cela est une toute autre histoire. Arsène Wenger est désireux de poursuivre l’aventure à Arsenal, et si malgré tout les dirigeants du club lui renouvellent confiance, il est fort à parier que l’alsacien restera à Londres, au grand dam des qataris.

Arsène Wenger sera-t-il le prochain entraineur du PSG ?

A vos claviers !

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