Le 14 Janvier 2011, le président tunisien, Zine El Abidine Ben Ali quitte le pays par la petite porte, en s’enfuyant en avion suite à une révolution pacifique de son peuple.
Une année après ces événements des choses ont bien changés dans le monde arabe, et le vent de liberté a parcouru tous les pays avec.
Après un mois de contestation, enclenché par un pauvre vendeur ambulant (Bouazizi) qui s’est immolé par le feu, et réprimé dans le sang et la douleur par les forces de sécurité du président, le dictateur Ben Ali soutenu au début par ses alliés occidentaux et notamment français est obligé de quitter le pays et de se refugier en Arabie Saoudite.
Depuis les tunisiens cherchent a se faire justice, et l’ex-président a été condamné par contumace à 71 ans de prison pour homicides volontaires, trafic de drogue, complot contre la sûreté de l’État, torture sur officiers de l’armée.
Ben Ali et son épouse qui ont perdu tous leurs biens mal-acquis en Tunisie font l’objet d’un mandat d’arrêt international.
La Tunisie se relève petit a petit, plus d’une centaine de nouveaux partis ont été créés, des élections libres sont effectuées, un parti islamique a émergé, et un nouveau président a été désigné ; il s’agit d’un ancien réfugié en France, Moncef Marzouki.
Certes, plusieurs problèmes subsistent, mais ce qui a été détruit en 20 ans, ne pourra être reconstruit en une année, et la jeunesse tunisienne doit travailler dur et se montrer patiente.
La chute de Ben Ali a redonnée espoir au peuple tunisien, mais aussi a toute la région arabe, un effet domino s’est produit et la contagion a touché plusieurs pays arabes (Lybie, Egypte, Syrie, Yémen), avec des populations qui n’aspirent qu’à un peu de liberté.
Les issues de ces révolutions varient d’un pays à un autre, de la guerre en Lybie à la répression en Syrie, mais ce qu’a réalisé le peuple tunisien a certainement changé le visage du monde arabe.