Il est plusieurs manières d’envisager le problème de la réforme des retraites, comme d’ailleurs celui de la production, des heures supplémentaires (dont la défiscalisation est surtout globalement improductive, comme l’a établi un rapport récent), la valeur travail, &c. Deux dominent : l’affectif et le raisonnement socio-économique, donc politique. Mais, fondamentalement, le débat se résume à opter pour des choix de société, imposés ou subis, ou plus ou moins bien politiquement négociés
Comme c’est l’aspect le plus sensible et le plus facile à traiter, débutons par l’approche affective du débat sur les retraites. Un seul exemple, pour faire court, le billet de Bruno Roger-Petit sur Le Post, qui souligne que, pour énoncer que des irresponsables « s’amusaient » à bloquer la production et se livrer à des déprédations, Christine Lagarde était apparue à la télévision aussi somptueusement parée que ses moyens le lui permettent.
Réaction (d’un lecteur ou d’une lectrice ?) : « quand on parle de 10 000 € pour la tenue de parade de madame Lagarde, vous êtes loin du compte. Une écharpe en cachemire de chez Hermès vaut environ 1 000 €, ses boucles d’oreille de chez Boucheron entre 30 000 € et 50 000 €, sa broche entre 10 000 € et 15 000 €, son tailleur environ 12 000 €, etc., le coiffeur 300 € à chaque fois, et la manucure, les chaussures, voilà une façade tout a fait méprisante pour le bas peuple. ». Bah, sans doute pas plus méprisante que celle d’un Giscard en chandail jouant de l’accordéon, mais la valeur symbolique des amusements de la ministre des finances affichant ses babioles et colifichets suscite des réactions instantanées, viscérales. Majoritairement, il y a d’une part celles et ceux pour qui la valeur travail leur permettra d’approcher une mise et un mode de consommation aussi proches que possible de celui de cette avocate d’affaires. Et les autres, d’autre part, sans doute plus majoritaires, qui n’y croient pas ou plus, et redécouvrent peut-être la lutte des classes et la portée du slogan « classe contre classe », conscients sans doute du fait que répartir les richesses ne permettra pas à tout un chacun un train de vie de milliardaire et que les choix économiques et politiques sont aussi des choix de société, de mode de consommation, aussi, donc.
C’est aussi en ces termes, moins abrupts, mais cela revient au même, que l’un des journalistes américains du quotidien britannique The Guardian pose le problème de la réforme des retraites en France, d’un point de vue socio-économique.
L’article de Mark Weisbrot, « Sarkozy should retire, says France », est aussi l’un des plus commentés du site du quotidien. Les réactions qu’il suscite abordent les mêmes approches que celles, plus affectives et épidermiques, recueillies par le billet du Post.
L’argument essentiel et central de Weisbrot est assez classique. L’efficacité et la productivité ne créent plus vraiment le plein emploi (les taux de chômage aux États-Unis et en France sont désormais voisins) mais leurs bénéfices sont, depuis les crises économiques des années 1970, de plus en plus inégalement répartis. En revanche, les fruits mieux répartis d’une croissance soutenue devraient permettre de préserver le système actuel des retraites en France, voire l’étendre ailleurs. Travailler plus longtemps parce que l’espérance de vie s’allonge n’est pas une fatalité.
« La croissance pour les 30 ou 40 prochaines années sera plus que suffisante pour compenser les coûts accrus des retraites liés aux évolutions démographiques (…) tout en permettant aux futures générations de jouir de conditions de vie supérieures… ».
J’en doute un peu pour les pays du Vieux Monde dont la richesse ne repose plus que sur la productivité des placements financiers. En taxer davantage les produits est certes une voie féconde pour le moyen terme, mais les pays conservant des ressources naturelles et une production industrielle soutenue risquent de faire fortement évoluer la donne. Si cette taxation rendait plus attractifs les revenus industriels, ce ne sont sans doute pas ceux investis dans le Vieux Monde qui en profiteraient d’abord, sauf à les encourager en se départissant du dogme du libre-échange mondialisé, de la clairvoyance supposée d’un secteur privé s’autorégulant de lui-même.
La France, pays étant resté le moins inégalitaires des 30 formant l’OCDE, a jusqu’à récemment (2007 marquant une accélération) poussé le moins loin l’adoption des réformes les plus droitières, souligne Weisbrot, sans en souffrir beaucoup plus que les autres. Sa conclusion : les Français luttent pour l’avenir de l’Europe et leur exemple est fécond pour les autres, notamment les États-Unis.
Les réactions se partagent entre l’incrédulité (on ne peut dépenser plus qu’on ne gagne en travaillant, il faut donc compenser le vieillissement par davantage de travail, plus longtemps pour chacun), et l’assentiment, plus ou moins corrigé de quelques variations « saisonnières ».
Certes, au tout début des années 1970 (avant la crise pétrolière de 1973, la guerre du Koweit plus ou moins suscitée par les assurances de non-intervention données à Saddam Hussein), les futurologues envisageaient une forte réduction du temps de travail, tant hebdomadaire qu’en nombre d’années lui étant consacré. La forte productivité du travail français a en fait permis d’une part de préserver certains acquis sociaux, et surtout d’autre part d’enrichir formidablement un nombre en fait restreint de super-possédants. Certes, certains revenus intermédiaires du travail se sont aussi accrus, il y a eu davantage de millionnaires en francs ou euros, mais la majorité des Françaises et Français ont vu leur pouvoir d’achat stagner, même si leur capital supposé durable (les logements acquis), semble avoir progressé en valeur marchande mais finalement assez peu en valeur d’usage. Sont-ils si mieux logés, si mieux véhiculés, mieux nourris, &c., qu’au début des années 1970 ? Ce qu’ils ont dans leurs frigos coûte plus cher, leurs voitures aussi, et leurs logements, s’ils en sont propriétaires, ont atteint des prix démesurés dont les charges ont, pour la plupart, considérablement augmenté. Or, l’évolution du capital-pierre en Espagne semble le faire craindre, risque d’être très différenciée avec un fort renchérissement de l’immobilier de grand luxe et une tout aussi forte dépréciation de celui de subsistance, de valeur d’usage obligée.
Un autre facteur à prendre en compte est celui de l’essor des dépenses de santé. Là encore, il n’est pas dû qu’à la longévité. Certains, pouvant « rentabiliser » des cotisations de mutuelles toujours plus lourdes, contribuent à renchérir les coûts des cliniques privées, des médicaments, etc. D’autres, devant se passer de ces assurances ou réduire leurs taux de couverture, se soignent de moins en moins. En France, la politique de la Santé consiste depuis des années à faire renchérir les coûts de la formation des médecins et des équipements lourds et innovants des hôpitaux publics pour ensuite en faire profiter les cliniques privées (qui acquièrent des équipements à des prix amortis, rémunèrent certes mieux leurs médecins, mais sans avoir à supporter leurs coûts de formation) et raréfier l’offre de soins courants publics. Là encore, la collectivité paie davantage, mais le nombre des réels bénéficiaires décroît.
L’une des réformes radicales de « rupture » que Nicolas Sarkozy n’a pas encore osé impulser, c’est la réduction drastique de l’âge d’entrée dans la vie active en écourtant la durée de la scolarité obligatoire. Dans les faits, l’absentéisme, non forcément des plus pauvres (ainsi de certaines familles asiatiques), mais des plus démunis, et le renforcement de la politique éducative de plus en plus élitaire, conduit à faire supporter à la collectivité des coûts en croissance réduite mais constante, sans contrepartie de « rendement », soit d’une meilleure formation pour le plus grand nombre. Et puis, mettre au travail des enfants de 12 ans abonderait sans doute les ressources du système des retraites, mais encore faudrait-il leur trouver des emplois.
Relevons aussi que la productivité plus forte des salariés français a aussi pour corollaire de plus fortes dépenses pour leur santé : accroitre aussi les taux de suicide ou des accidents de travail ou de trajet serait aussi une voie comptable, qui est peut-être envisagée, mais difficilement avouée, proclamée.
Mais après tout, si l’on suit la logique comptable, qui ne tient aucunement compte des effets pervers qu’elle induit, mais qui nous est assénée par les tenants de la compensation de la démographie par une durée du travail toujours plus longue, pourquoi n’est-il pas préconisé de faire travailler les gens dès 12 ans, voire auparavant, et jusqu’à 67, 68, 69 ans et au-delà ? C’est ce que rétorquent les lectrices et lecteurs de Weisbrot à celles et ceux citant qui leur aïeul ayant commencé très tôt à travailler, qui leur grand-mère gérant encore ses affaires à une étape fort avancée de son « quatrième âge ».
Weisbrot rappelle que depuis 1983, et l’instauration de l’âge actuel légal du départ en retraite (à taux parfois, voire souvent réduit), le produit généré par le travail des Françaises et Français s’est accru de 45 %. Mais qui s’est enrichi de 45 % au juste depuis 1983 ? Et quel type de consommation, moteur, aussi, de la croissance, en a bénéficié ?
C’est là où l’approche affective et celle, plus raisonnée, socio-économique, se rejoignent. Il s’agit de choix de société, donc de choix politiques.
Un autre raisonnement développé au fil des réactions est la réfutation de l’improductivité des seniors retraités. Ne sont-ils véritablement que des bouches inutiles, de purs oisifs ? N’ont-ils de valeur qu’en fonction du montant de leurs revenus, de leur consommation, donc de la TVA qu’ils rapportent ? Nicolas Sarkozy indique ne vouloir absolument pas réduire les revenus des séniors. Mais il envisage ce revenu globalement, non individuellement. À masse globale préservée, répartition plus inégale lui importe peu. Si un élixir de jeunesse fort coûteux générait autant de ressources qu’un moins onéreux, mieux réparti, une certaine logique comptable privilégierait le choix d’avoir moins de produits à distribuer, mais générant une plus forte valeur ajoutée, de meilleures marges, de meilleurs bénéfices.
De plus, si on part du principe que les plus instruits, les plus habiles, les plus fortunés mobilisent davantage de capital, s’impliquent davantage dans des tâches non-rémunérées, mais productives (aides financières et autres aux générations montantes leur étant les plus proches), il convient bien sûr de maintenir le niveau global de consommation et d’investissement des séniors.
Outre l’instauration d’un système de retraite par capitalisation, Nicolas Sarkozy vise aussi à faire en sorte que les plus fortunés ou les plus aptes à gérer des placements, à contribuer à la marche des affaires financières, à la consommation des biens les plus onéreux, restent plus longtemps en activité et jouissent de revenus maintenus, voire accrus, lors de leur retraite. C’est un choix de société. Ce n’est certes pas le discours claironné par Nicolas Sarkozy via les médias de masse, ni sans doute celui réservé à quelques discrets cénacles dans lesquels il est possible de se faire comprendre à demi-mot. Mais on peut juger sur les actes, et notamment le fameux plan Alzheimer, qui profite essentiellement aux cliniques privées (fussent-elles associatives, crées par des fondations, ou purement à capitaux privés).
Il se trouve qu’en dépit des exhortations à travailler plus pour gagner plus, une majorité de Françaises et de Français ont fini par opter pour un autre choix de société. Aussi leur est-il apparu que la logique comptable leur étant assénée correspondait peu à ce qu’ils ressentent affectivement. Il se trouve qu’elles et ils se soient mis à tenter d’en déchiffrer les arcanes, à en traquer le non-dit. L’obstination de Nicolas Sarkozy et de son entourage à ne pas vouloir infléchir son discours est de ce point de vue salutaire. Plus il tient à faire accoucher de sa réforme au forceps, plus la monstruosité de son engeance se révèle, tant bien même la presse française et les relais d’opinion dominants se gardent bien d’employer des Mark Weisbrot ou les confinent à des rôles subalternes. En trois ans, Nicolas Sarkozy ne sera pas parvenu à faire totalement renoncer les Françaises et les Français à réfléchir par eux-mêmes. C’est là son plus patent échec. À ce train, la nécessaire négociation finira bien par s’engager, mais… avec d’autres que lui.
De Marianne et de Marcel Gauchet :
« L’inventeur du terme de “ fracture sociale ” constate que “la technique gouvernementale dans ce cas précis consiste à nous embrouiller en mélangeant la technique et les principes”. »
Il y a aussi un truc qu’un Sarkozy peut difficilement comprendre : quand on a, comme lui, fait des études médiocres pour ensuite ne « travailler » qu’à se faire élire, on à trancher sur des dossiers préparés pour soi, difficile de parler travail à des gens qui savent ce qu’est vraiment le travail.
L’approche affective!!!
Mais oui, c’est un détail que j’avais omis dans ma réflexion!
Merci Jeff!
Selon un sondage OpinionWay pour [i]Le Figaro[/i], une majorité serait pour l’arrêt du mouvement social après le vote de la réforme des retraites.
Ce, sans doute, pour ne pas voir transformer ce mouvement en « arme de destruction massive ».
L’expression n’a pas été employée par C. Lagarde ou N. Sarkozy à propos des grèves et des blocages de raffineries, mais en fait, elle est sous-jacente à tout le débat sur les grêves, la réforme des retraites, &c.
Ne pas passer à la retraite par capitalisation ? Une arme de destruction massive des profits. Faire grève : une arme de destruction massive d’emplois. Supprimer le bouclier social : une arme de destruction massive des revenus de l’impôt. Ne pas reconduire Nicolas Sarkozy à la présidence : une arme de destruction massive de la confiance des marchés. &c.
Alors qu’en Irak, la seule ressource à n’avoir pas été massivement détruite, c’est le pétrole, qu’en Afghanistan, c’est la culture du pavot, l’argument est encore efficace, comme tendrait à le démontrer le sondage OpinionWay, pour ceux qu’ils confortent tout au moins ou… tout au plus.
J’y crois pas franchement!
A quoi bon continuer d’informer les gens dans ce pays?
C’est du grand n’importe quoi.
Et dire qu’on ose être fier de la Révolution de 1789… qu’on rayonne dans le monde comme « le pays des droits de l’homme et du citoyen ».
Tout cela n’est que foutaises!
1789 c’était un rêve lointain.
Il n’ya plus de démocratie ici.
Celui qui me dit encore que la France est une démocratie, je sais pas ce que je lui fais…
Heu, CinquièmeVitesse, si on disait que la France pourrait redevenir une démocratie ? Cela vous irait sans que je risque une baffe ? 😉
Un slogan m’a frappé : les jeunes au turbin, les vieux aux jardin…
Il est parfaitement vrai que, idéalement, employer des seniors très qualifiés ne bloque pas forcément l’accès aux jeunes à l’emploi, dans certains secteurs tout moins, selon une vision assez angélique : le marché ne peut que croître, la consommation progresser toujours davantage.
Ainsi, un peintre, un écrivain, un artisan très qualifié, etc., peut créer une demande très, très longtemps. En fait, comme pour les scientifiques, rien ne l’y empêche, et s’il est frappé par la limite d’âge dans un secteur, il peut toujours exercer sous, par ex., l’égide d’une fondation, d’une association.
N’empêche, les capacités d’absorption du marché ne sont pas inépuisables pour tous les secteurs. D’autre part, dans ce cas, qui a détruit l’emploi des seniors ? Les retraites ? Ou le marché, les entreprises dont MM Sarkozy et Woerth sont les chantres ultra-libéraux ?
[quote]Heu, CinquièmeVitesse, si on disait que la France pourrait redevenir une démocratie ? Cela vous irait sans que je risque une baffe ? 😉 [/quote]
;D ;D ;D ;D ;D
Non Jeff, vous ne risquez rien!!!! Mais c’est parce que vous dites « pourrait redevir »!!! 😉
[quote]N’empêche, les capacités d’absorption du marché ne sont pas inépuisables pour tous les secteurs. D’autre part, dans ce cas, qui a détruit l’emploi des seniors ? Les retraites ? Ou le marché, les entreprises dont MM Sarkozy et Woerth sont les chantres ultra-libéraux ? [/quote]
Pourrait-on qualifiaé l’action du Gouvernement comme un sabotage, voir un « coup d’Etat »?
A l’agonie
Massilia Sound System
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Écoute Poupa Jali
Maître de Cérémonie
Pour raconter les histoires, oui les histoires de la vie
Je reviens sur la version, donner mon opinion
Un aperçu de Jali sur l’époque que nous vivons.
Une drôle d’époque, équivoque,
Qui débloque et se disloque,
On vide les stocks
Et on s’en moque.
Tout le monde dans son coin
Cherche à faire son affaire,
Cherche à gagner des points
Pour finir ses jours pépères.
Mais la chanson ne dit pas
Comment tout ça finira,
Tout ce que l’on retiendra,
C’est que le refrain disait ça
À peu près…
À l’agonie, ils nous mènent à l’agonie,
À l’agonie, ils nous mènent à l’agonie j’te dis
À l’agonie, ils nous mènent à l’agonie
Tous…
Agonie, des dizaines de pays
Agonie, des espèces en survie
Agonie, de la démocratie
Tout un tas de cultures sont à l’agonie.
Agonie de tous les insoumis
Ceux qui sont pas d’accord
Le système les détruit
Ils partent au combat la fleur au fusil
S’ils font autant de bruit
C’est qu’ils ont peur qu’on les oublie.
Mais la chanson ne dit pas
Comment tout ça finira,
Tout ce que l’on retiendra,
C’est que le refrain disait ça
Je me souviens…
Fais des trous dans la terre, fais des trous dans les cieux
Fais des trous jusqu’en enfer et rejoins les mauvais dieux
Ceux qui ont de grandes serres mais pas d’oreilles ni d’yeux,
Qui s’accaparent l’univers, qui ont le pouvoir en tout lieu.
Ils font ripaille, ils sont voraces
Te bouffent les entrailles et jettent ta carcasse
Nous on travaille, pauvres paillasses
Pour ces canailles, qui tranquilles se prélassent
C’est pourquoi les assos, les O.N.G., les comités,
Plus que jamais dans le monde sont une nécessité
Il faudra les renforcer, il faudra en inventer
Pour enfin prendre le pouvoir il va falloir beaucoup lutter.
Et la chanson nous dira
Si un jour ça finira
Tout ce que l’on retiendra
C’est que le refrain disait ça
Ça j’en suis sûr…
Écoute Poupa Jali
Maître de Cérémonie,
Une drôle d’époque, équivoque,
Qui débloque et se disloque.
Écoute Poupa Jali
Maître de Cérémonie,
Il est urgent de reprendre la parole
Bolegant !
Pour une fois, on peut se rapporter à mon accroche du Post (qui n’en est pas une) où j’estime que maintenir au travail le vieil artisan horloger de Besançon (en fait, il travaille en Suisse), c’est croire à la capacité des Dray et des Sarkozy d’accumuler sans cesse des tocantes et de rester toujours plus solvables.
C’est :
[url]http://www.lepost.fr/article/2010/10/23/2278454_woerthgate-et-maintenant-les-armes-de-destruction-massive.html[/url]
D’habitude, j’écris un article ici, puis je crée une « accroche » sur le Le Post.
Là, je travaille sur un petit portable, j’ai une souris trop sensible qui, pour un simple clic, en réalise à son gré un double (non, pas systématiquement, ce n’est pas une question de réglages, de paramètres), &c., &c. Trop fastidieux de faire aujourd’hui un second papier ici, deux accroches sur le Post, &c.
J’ai donc développé cet article, autrement, sur Le Post.
Désolé. Comme pour les retraites à taux réduit, nécessité fait parfois loi.
Très instructif pour celles et ceux qui douteraient encore :[url]
http://www.rue89.com/2010/10/22/comment-la-police-empeche-les-journalistes-de-travailler-en-manif-172756%5B/url%5D
Histoire d’envoyer des journalistes frapper à la porte des cliniques privées pour se faire soigner, peut-être… s’ils sont solvables…
Voir aussi Arrêt sur Images :
Gazette d’@rrêt sur images, n° 148
A quoi joue la police ? Depuis quelques jours, une étrange vidéo rebondit de site en site, suscitant commentaires et soupçons. On y voit un casseur, lors d’une récente manifestation parisienne, défoncer à la barre de fer la vitrine d’une banque. Un passant s’interpose. Le passant est lui-même frappé par une autre personne. S’ensuit une mêlée confuse. Plusieurs éléments font croire que certains intervenants de cette mêlée, costumés en manifestants à capuche, pourraient être des policiers en civil. Faut-il aller plus loin, et soupçonner que le casseur lui-même est un policier provocateur ? Des internautes le supposent, sans aucune preuve, évidemment. Chercher des preuves, c’est notre rôle. Parmi d’autres, nous avons mené l’enquête (elle est ici (1)).
Disons-le tout net : des éléments instructifs y apparaissent sur la pratique policière d’infiltration des casseurs, mais aucune preuve définitive sur ce « casseur »-là. N’empêche que ce cas pose une question professionnelle : comment combiner notre travail de journalistes avec l’apport de nos abonnés, qui nous font parvenir témoignages et commentaires ? C’est justement le sujet de notre émission de cette semaine. Grande nouveauté : nous l’avons enregistrée à l’extérieur, et en public, à l’occasion de la première journée de la presse en ligne. Vous y verrez des journalistes réfléchir sur eux-même, à mesure que le média s’invente. Plus efficace que l’ancienne presse ? Pas toujours. Mais au moins, capable de temps en temps de prononcer ces mots salutaires: « je ne sais pas ». Nous sommes heureux d’être de cette aventure. < strong>Notre émission est ici (2), ses meilleurs moments sont là (3).
Jeff,
votre conclusion est optimiste; le temps nous en dira plus.
quant au slogan » les jeunes au turbin, les vieux au jardin » je l’ai entendu à demi mot dans la bouche d’un quadra qui briguait la place d’une quinqua!!! Alors imaginez les reflexions que peuvent prendre les plus de soixante ans dont le job interesse un « jeune loup »!
Le climat actuel contribue peu à la reflexion
tous les commentaires sont vains si on ne part pas de la question fondamentale de l’aranaque financiere qui depuis 1971 pompe le surproduit social au profit des actionnaires des banques et leurs mercenaires :
« le trésor public ne peut être présentateur de ses propres effets à l’escompte de la banque de france »
IMPOSTEUR SANS DOUTE !!!!! ON PEUT LE CROIRE CETTE FOIS!!>
Le surdoué qui nous gouverne, Sarkozy, un sous-doué à l’Elysée
Mais pourquoi tant de haine envers le corps enseignant en général et les
> chercheurs en particulier ?
Tout simplement parce que Notre Majesté souffre du complexe du cancre parvenu.
Président médiocre, il fut par le passé élève médiocre, bachelier médiocre et étudiant médiocre.
Mais aucune trace de cette médiocrité dans son curriculum vitae. Et pour cause, il l’a customisé, l’animal.
Officiellement Notre Souverain Eclairé serait titulaire d’une maîtrise de droit privé,
d’un certificat d’aptitude à la profession d’avocat,
d’un DEA de sciences politiques obtenu avec mention et aurait fait des
> études à l’Institut d’Etudes politiques de Paris.
> Mais alors pourquoi est-il aussi nul ?
Tout simplement parce que la plupart de ces titres universitaires sont faux.
> Une enquête menée par Alain Garrigou, professeur de sciences politiques à Nanterre le prouve.
> http://www.fondation-copernic.org/spip.php?article219
> En parcourant l’annuaire des anciens élèves de Sciences Po, il a pu constater que Sarkozy de Nagy Bosca n’y figure pas, ce qui signifie qu’il n’a pas mené ses études à leur terme et ne peut donc se parer du titre d’ancien élève réservé aux seuls diplômés.
> Et son DEA ?
Pourquoi n’en trouve-t-on aucune trace dans les archives de Paris Nanterre ?
Tout simplement parce que si le candidat Sarkozy apparaît bien dans le procès verbal de la première session, il est ajourné pour ne pas s’être présenté à l’épreuve écrite terminale et n’avoir pas rendu son mémoire.
Et son certificat d’aptitude à la profession d’avocat ?
Obtenu sur le fil avec la note médiocre de 20/40 (7/20 à la première épreuve et 13/20 à la seconde)
Mais rappelons aussi, pour compléter le tableau, les notes obtenues au bac par le candidat 18917 en 1973 (Jury 80, lycée Molière) : 7/20 à l’épreuve écrite de français et 12 à l’oral (voilà pourquoi il s’exprime toujours dans un idiome approximatif), 9/20 en philo, 8/20 en maths (il a néanmoins su s’augmenter de 200 % !), 10/20 en anglais « magnifical » s’exclama-t-il un jour en présence de la reine d’Angleterre) et 11/20 en économie (on n’est pas sorti de la crise ! ).
Avec 142 points sur 300, le médiocre petit candidat fut recalé et fut obligé de se présenter au repêchage.
Ne nous étonnons donc plus des propos méprisants qui sortent donc de la bouche de ce vilain petit personnage médiocre et rancunier qui a tant souffert de ne jamais avoir
été reconnu, à sa juste valeur par ses professeurs.
Publié par DES PROFESSEURS DU COLLÈGE DE VONNAS (AIN).
http://partisocialiste.anzin.over-blog.com/article-sarkozy-un-sous-doue-a-l-elysee-publie-par-les-profs-du-college-de-vonnas-45402235.html
http://collegedevonnas-enlutte.blogspot.com/
*A vous de transmettre avant que ça ferme
Jeff, c’est grave comme affirmation quoique assez plausible
Pour AgnesB. Quelle affirmation ? Celle que des casseurs soient provoqués à casser par des « casseurs » quelque peu rétribués pour ce faire ? Ou les diplômes de la pochette-surprise de Sarko ?
En fac, il y a deux catégories de diplômés… Ceux qui bossent vraiment, et les pistonnés qui font à l’occasion bosser les autres (parfois des profs rétribués).
Il suffit de « choisir » les bons examinateurs.
Un peu comme le proc’ de la cour d’appel de Versailles fait semblant de renvoyer dos à dos tant Courroye que la juge d’instruction… On cassera certaines investigations de la juge (qui a convoqué Liliane Bettencourt qui a affirmé qu’elle ne comparaîtrait pas, sachant que personne ne l’y obligera et sans doute mise au courant de la manoeuvre), et on refilera le bébé à, peut-être, un instructeur plus conforme aux attentes.
Enfin, un jour, et uniquement pour ce qui ne gêne pas trop Sarko ou Woerth.
Jeff,
Que des casseurs soient retribués par le gvt pour inciter à casser et detourner l’attention des « honnetes gens », c’est connu et se fait depuis au moins 1975.
Qu’on dise que NS n’ait pas les diplomes pretendus, c’est grave si diffamatoire, (il l’utilisera contre ses adversaires)
si c’etait vrai, cela voudrait dire que ses electeurs ont été floués; ont ils vraiment elu ce jeune ambitieux sur ses diplomes?
Maire à 28 ans, sans avoir jamais travaillé (car militer dans un parti n’est pas un travail!) et pouvoir profiter d’une retraite de 30000 € en 2012!!!!
cela n’encourage pas à faire des etudes ou à travailler mais plutot à l’art du « leche bottes » (plus remunerateur )
la réforme de la retraite en FRANCE PEUT TOUVER FACILEMENT DES SOLUTIONS .Dans la mesure ou si il y avait un débat contradictoire à la place publique entre les mouvements des syndicalistes et les membres du gouvernement.Dans ce cas on pouvait comprendre les avantages et les inconvenients de la retreite à 62 ans .
MUSOKO MBUYI PATRICE
ASSOCIATION DES CONSOMMATEURS DES PRODUITS VIVRIERS DU CONGO