Alors que les autorités bancaires prétendent contrôler la situation, la crise du « subprime » ravage les Etats-Unis et commence âprement à se propager en Europe.
Opérée en 2006 à la suite d’un krach boursier aux Etats-Unis, la crise du « subprime » s’est dévoilée au monde entier en février 2007 pour se transformer en cataclysme financier l’été dernier. Tout d’abord, un « subprime » s’illustre comme un crédit à risque, offert à un emprunteur qui ne dispose pas les garanties suffisantes pour bénéficier du taux d’intérêt le plus avantageux. Ce crédit immobilier garantit le logement de l’emprunteur. En outre, les établissements bancaires connaissaient, dès le début, les risques de cette opération dépendante du marché qui misait sur la spéculation. Par contre, ils n’avaient pas prévu des effets extérieurs si rapide et si lourd en conséquence. La baisse des prix de l’immobilier à partir de 2006 corrélé avec la remontée des taux d’intérêt ont conduit à défaut les paiements des emprunteurs. Aussitôt, les établissements spécialisés aux Etats-Unis tombaient dans la quasi-faillite. La crise du « subprime » allait en découler…
Depuis, la contagion s’est divulguée sur d’autres continents à savoir l’Europe et l’Asie. Les établissements bancaires qui composent ces pays, attirés par l’aspect lucratif, ont investi dans le « subprime » durant l’année 2006 auprès des banques américaines. En conséquence, les marchés financiers européens ont chuté cet été à partir du 18 juillet, jour de l’annonce de l’effondrement américain. La banque BNP Paribas déclarait le 9 août dernier, le gel des 3 fonds monétaires dynamiques qui ont eu pour effet de faire baisser le CAC40 de 2,17%. De plus, selon les économistes, ce malaise aurait influencé la hausse des prix des matières premières, ainsi que le moral des ménages avec le resserrement des conditions de crédits.
Face à cette crise majeure, un climat de défiance s’est immiscé entre les établissements bancaires qui ne veulent plus se prêter de l’argent mutuellement. Dans l’intention d’enrayer ce problème, la banque centrale européenne et américaine ont décidé d’injecter des centaines de milliards d’euros et de dollars sur le marché. Néanmoins, si ces sommes introduites ne s’avèrent pas à la hauteur, la crise du « subprime » pourrait se propager à l’ensemble de l’économie. Certains analystes financiers soulignent déjà, le parallèle de cette crise avec le krach boursier de 1929 et mettent en garde sur les répercussions.
C’est en effet un problème très grave que cette crise du subprime qui provoque la méfiance des banques les unes envers les autres, comme vous le dites; mais aussi l’érosion de nos marchés Nord américains et Européens. Ce qu’il faut craindre encore plus c’est que plusieurs sociétés d’investissement ont acheté des titres sous forme de papiers commerciaux contaminés avec ces fameux crédits du subprime. On risque d’assister à un effet domino où après les banques, ce sera au tour des sociétés d’investissement d’être ébranlées. Un ménage dans le domaine du papier commercial s’impose et au plus vite.
Subprime
BRAVO, pour un premier article sur come4 news c’est réussi, en plus vous avez eu un commentaire d’ un journaliste averti, c’est un énorme compliment qu’il vous fait. Si vous persistez dans la ubrique économique je viendrai moi aussi souvent vous lire ENCORE BRAVO, vous qui aimez aussi le sport : pour un premier éssai c’est tres réussi SOPHY (‘Northlandnews est une référence!!!!)
Vous me faites rougir Sophy, vos compliments à mon égard me touchent beaucoup. Mais je dois avouer que les questions de politique et d’économie m’intéressent au plus haut point. Et le rituel de venir, durant le week-end, me délecter de ce genre d’article est devenu un échappatoire à la vie mouvementée et au travail de la semaine. Je suis en train de devenir accroc à C4N, c’est de la faute de nos bon rédacteurs! 🙂