Réflexions : sondage « cigarette électronique ».

Sur « 20minutes.fr », un sondage est actuellement en cours : « L’utilisation de la cigarette électronique dans les lieux publics vous gêne-t-elle ? »

 

Actuellement, mercredi 29 mai 2013 à 17 h 30, 7266 personnes ont voté :

 

« Oui, on ne sait pas grand-chose de ce nouveau produit » arrive en tête avec 38 % des suffrages.

« Non, je compatis avec les fumeurs qui essaient d’arrêter » prend la seconde place, avec 34 % des sondés, soit seulement à quatre petites longueurs de la première place.

« Non, c’est toujours moins nocif que le tabac » est en troisième position avec 28 % des votes, tandis que bien derrière, « Oui, ancien fumeur ça me donne envie de reprendre » récolte 4 % des résultats.

 

Et vous ? Quel serait votre opinion dans ce sondage que l’on peut dire d’actualité ?

 

Le mien fut le suivant : « Oui, on ne sait pas grand-chose de ce nouveau produit ».

 

En effet, n’ayant pas besoin d’être expert en la matière pour le savoir, je sais qu’une cigarette contient des tas de produits indésirables tel que du goudron pour n’en citer qu’un. N’oublions pas non plus cette fameuse « nicotine », qui semble actuellement poser problème et soulever cette interrogation et ce sondage.

 

Nous savons tous que la Nicotine est le produit rendant l’addiction au tabac, d’où le tabagisme « actif ».

 

Les lois ayant interdit la cigarette dans les lieux publics, nous étions saufs pour un moment, sauvés du tabagisme « passif » nous pesant au-dessus de la tête ou des poumons…

 

La cigarette électronique quant à elle, ne rejette rien d’autre, que de l’eau. Mais est-il possible que la Nicotine qu’elle contient soit également rejetée dans l’air ? C’est la question qui me vient à l’esprit grâce à ce sondage, et me pousse à répondre comme les 38 % des sondés.

 

Si tel était le cas, alors, la cigarette électronique serait, à mon avis, potentiellement dangereuse pour la santé. Serait-il probable que l’air plein de nicotine respiré puisse nous amener, nous autres non-fumeurs, à sombrer involontairement dans l’addiction à la Nicotine ? Nous deviendrions malgré nous des drogués, dont les cerveaux ne demanderaient un jour ou l’autre, qu’à recevoir leur dose de nicotine nécessaire pour les soulager du manque. 

 

Aussi, j’aurais également répondu « Non, je compatis avec les fumeurs qui essaient d’arrêter ». Pourquoi ? Car, exceptée la nicotine qu’elles contiennent, les cigarettes électroniques ne rejettent que de la vapeur d’eau, par conséquent, les poumons des anciens fumeurs ne sont en contact qu’avec cette vapeur d’eau. Ils arrêtent donc de fumer cette « cigarette » qui a provoqué tant de cancers et de morts à travers  le monde. 

 






Et vous, que pensez-vous de l’utilisation de la cigarette électronique dans les lieux publics ? 

6 réflexions sur « Réflexions : sondage « cigarette électronique ». »

  1. [u]Témoignage[/u] :
    J’ai rapporté à trois reprises mon expérience de l’utilisation de la cigarette électronique : Arrêtez de fumer ! (1/2) ([url]http://www.come4news.com/arretez-de-fumer-1-2-801278[/url] 30 juin 2010), Arrêtez de fumer ! (2/2) ([url]http://www.come4news.com/arretez-de-fumer-2-2-903532[/url] 1er juillet 2010) et Arrêtez de fumer ! Bilan d’étape ([url]http://www.come4news.com/arretez-de-fumer-bilan-d-etape-406704[/url] 23 mai 2011). Plus récemment (24 mai 2013), j’ai commenté l’article de Yolaine (La cigarette à vapeur fait actuellement fureur [url]http://www.come4news.com/la-cigarette-a-vapeur-fait-actuellement-fureur-583217#comment-42179[/url] 12 mars 2011).

    Dans ce dernier, je raillais les intentions prêtées à l’AFSAPSS, qui seraient risibles si elles n’étaient tristes, voire inquiétantes…

    La « béquille » de la cigarette électronique m’a permis de me qualifier désormais d’ancien fumeur et je lui en suis reconnaissant. Au moins par reconnaissance, j’aurais donc tendance à militer en sa faveur, encore que ce qui s’est avéré efficace dans mon cas ne le soit pas nécessairement de manière universelle.
    Mais le sondage que vous évoquez est sur un autre sujet : « [i]L’utilisation de la cigarette électronique dans les lieux publics vous gêne-t-elle ?[/i] ». On ne s’étonnera pas que ma réponse à cette question fermée soit négative : elle ne me gêne pas le moins du monde, personnellement. Pas plus que ne me gênent (et j’en suis fort heureux) ceux qui continuent de fumer dans mon entourage.

  2. [u]Témoignage – suite et fin[/u] :

    Un autre sondage, encore différent, pourrait être : « [i]Que pensez-vous de l’utilisation de la cigarette électronique dans les lieux publics ?[/i] ». A celui-là, ma réponse à la question ouverte serait nuancée :
    •je me suis pour ma part, abstenu de l’utiliser dans des lieux fermés, car la satisfaction de mon addiction ne méritait pas d’exercer une provocation à l’égard des non-fumeurs militants (et parfois intégristes),
    •mais il m’est arrivé, aussi souvent que possible, de l’afficher ostensiblement dans des lieux ouverts, c’est-à-dire ceux où sont cantonnés les fumeurs et de voir dans ce choix un acte de saine publicité.
    Car le passage à l’ersatz électronique a, par effet de bord, cette vertu sociale de vous permettre continuer à participer aux conversations, sans vous contraindre à vous isoler pour satisfaire votre « vice »… Il a aussi celle de ne pas vous couper des deux catégories antagonistes (voire de vous en rendre sympathique).
    Je me demande (euphémisme) si les débats relancés actuellement n’auraient pas quelque arrière-pensée mal dissimulés derrière l’argument de santé publique. Des arrière-pensées qui pourraient être inspirées par l’industrie du tabac. Ou par les pouvoirs publics, redoutant l’étiage d’une manne fiscale substantielle.
    [b][u]Ou par les deux, concomitamment ? ? ?[/u][/b]

    [i]PS1 : un petit détail technique : on peut très bien « vapoter » sans émettre ni absorber la moindre trace de nicotine
    PS2 : l’image de « béquille », qui est de mon tabacologue, me paraît des plus pertinents ; qui se poserait la moindre question sur l’éventuelle nocivité de cet outil de convalescence pendant la consolidation de la fracture ?[/i]

  3. [b]Idem pour info
    les majors du tabac rachètent à tour de bras les fabricants de cigarettes électroniques .. de là à penser* que …
    *le contraire de ce qu’ils souhaitent[/b]

  4. A l’intention des « [i]Oui, on ne sait pas grand-chose de ce nouveau produit[/i] »…

    Votre réponse est tout à fait compréhensible, comte-tenu du nombre de prises de position tout aussi définitives qu’approximatives dont les antennes continuent de nous gaver, plus particulièrement en ce moment.

    Avec pour plus récente occurrence le « [b][i]Ce soir ou jamais[/i][/b] » de Frédéric Taddeï du 7 juin. Parmi les Invités, Madame Rose-Marie Rouquet, pneumologue à l’Hôpital Larrey de Toulouse, tabacologue depuis 2003, spécialiste des addictions.

    Qui explique, doctement, son opposition à une interdiction totale (car l’ersatz peut être propice au sevrage de certains fumeurs), mais qu’elle approuve la récente prohibition de son usage dans les lieux publics.

    Un long discours, un peu confus, dans lequel est, par exemple, évoquée la nocivité « [i]des 4 000 substances présentes dans la fumée du tabac[/i] », mais sans même citer le monoxyde de carbone, seul responsable (ou en tout cas très largement majoritaire) de la saturation de l’hémoglobine et donc de la perturbation de la distribution de l’oxygène à l’organisme ! Et donc sans établir la moindre distinction entre combustion à très haute température et chauffage à quelques dizaines de degrés.

    Non dénué d’erreurs flagrantes, non plus, puisque à l’entendre, la nicotine serait toujours présente (ce qui n’est pas le cas).

    Sur quoi s’appuie alors son approbation de la prohibition ? Sur l’exemplarité, et en particulier celle qui pourrait pousser de jeunes esprits à l’imitation.

    [b]Il serait donc dangereux[/b] (voire irresponsable) [b]de courir le risque que des candidats au sevrage soient pris en exemple ?…[/b] Curieuse conception de la tabacologie !

    Plus sérieusement, si vous souhaitez « [i]en savoir davantage sur ce nouveau produit[/i] », mais sur la base d’arguments sérieux et documentés, lisez plutôt [b][i]Science et Vie[/b], n° 1149, juin 2013, page 129 (« [b]La cigarette électronique peut-elle présenter un danger pour la santé ?[/i][/b] »). Madame Rose-Marie Rouquet pourrait peut-être même en tirer des enseignements utiles à l’activité qu’elle exerce.

  5. Je suis un ardent défenseur de la [url=http://www.nouvellevape.com]cigarette électronique[/url], cependant, l’interdire dans les lieux publics ne me choque pas plus que ça. Il vaut mieux montrer l’exemple pour ce débat ne soit pas encore une occasion de stigmatiser l’e-cigarette. Il est clair que la vaporisation des [url=http://www.nouvellevape.com/13-e-liquides]e-liquides[/url] ne produit a priori rien de toxique, mais étant donné que les preuves scientifiques manquent encore, le principe de précaution me paraît être une bonne idée.

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