Je vous évoquais il y a peu le problème des grands groupes industriels qui licencient massivement et parfois abusivement. Pour le groupe "Doux" ( ancien leader européen de la volaille ), ce n’est pas tout à fait la même chose.

En effet ce groupe important essuie des pertes régulièrement et a des dettes importantes: on parle de plus de 400 millions d’euros.

L’actualité du groupe ? Tout simplement son sauvetage ! 

Ce groupe est implanté principalement dans l’ouest de la France et son siège se trouve à Châteaulin dans le département du Finistère. Il est triste que ce fleuron de l’industrie alimentaire ait décliné ainsi mais on peut encore le sauver.

C’est ainsi que s’organisent et se coordonnent plusieurs autres industriels pour redresser le mastodonte.

Ces industriels sont entre autre le grand groupe sarthois LDC ou encore l’ambitieux groupe Glon Sanders, il y a aussi Duc, Terrena…

Alors, comment s’organisent-ils pour le sauvetage de Doux ?

Observons la situation de plus près…

 C’est Sofiprotéol ( grand groupe issu des filières des protéines et huiles végétales ) qui regroupe les offres des autres acteurs du plan de sauvetage.

L’idée c’est que chacun des groupes a une spécialité évidemment en lien avec l’industriel alimentaire mais qu’ils se complètent même un peu les uns aux autres.

Essayons d’être plus précis: Glon Sanders (filiale de Sofiprotéol ) fait le lien entre les six industriels.

Ainsi, Glon sanders et Triskalia ont leur secteur d’activité dans la volaille et l’alimentation animale. Tilly Sabco, spécialisé dans l’export de poulets joue le rôle de plateforme mondiale.LDC, Terrena, les deux coopératives de vendée Cavac-Ciab, jouent leur rôles aussi en reprenant des plus petites entreprises ou des gros abattoirs.

On peut voir que tout ça est une immersion dans la vie et les procédés de grands groupes industriels et c’est finalement assez vertigineux ! 

Mais retenons l’essentiel: préserver de nombreux emplois et on comprend bien que le ministère du redressement productif a un rôle important à jouer dans cette partition de géants industriels.

Lourdes, très lourdes responsabilités pour ce ministère qui doit répondre présent face à tous ces groupes qui ont récemment tirer le signal d’alarme ( Peugeot, Sanofi, Doux…) Espérons que les emplois seront préservés !