Au moment de classer mon article dans une catégorie j’ai hésité entre politique et la catégorie économie-finance mais pour moi il s’agit bien d’un article dédié à la politique. Je voudrais évoquer comme d’autres le font aussi ce défi qui se dresse pour le ministère clé de ce gouvernement Ayraut celui du redressement productif. Comme vous le savez sûrement ce ministère est dirigé Par M. De Montebourg. Je ne doute pas un instant de ses capacités et de mener à bien sa mission mais quelle mission et quelles responsabilités !!

On parle là d’empêcher de grands groupes industriels français de faire du licenciement massif.Et malheureusement il y a une menace qui pèse déjà sur certains mastodontes industriels: le groupe Peugeot hier commençait à brandir la menace du licenciement, aujourd’hui c’est SANOFI où on parle de renvoyer à la maison 1000 à 1500 salariés !

Las, je suis personnellement indigné et je pense que je ne suis pas le seul. En effet, certains grands groupes licencient sans motifs valables. En ont-ils simplement le droit ? Evidemment ce n’est pas le gouvernement qui peut interdire des licenciements d’entreprises mais il n’est pas normal et même illégal de licencier sans raisons majeures !

De plus, ces groupes, en dehors du fait qu’ils sont en bonne santé financière et qu’ils dégagent de gros profits, reçoivent de l’aide publique de l’Etat et donc du contribuable ! C’est tout simplement scandaleux! Alors, oui le gouvernement et le ministère du redressement productif ne peuvent s’opposer à une action de licenciement massif mais au moins peuvent- ils avoir ce scrupule de ne plus verser d’argent à ces groupes qui licencient sans états-d’âme.

D’une manière ou d’une autre, que ce soit par l’action des organisations syndicales ou par les orientations politiques il faut empêcher ces grands groupes d’agir en toute impunité.

  Au niveau d’une PME, en temps de crise généralisée, on peut comprendre qu’un petit patron se voit obliger d’abaisser sa masse salariale par le licenciement d’un ou de plusieurs éléments. Celadoit se faire s’il n’y a pas d’autre recours pour la survie de l’entreprise. Mais le licenciement (hors faute professionnel ) doit se faire dans la dignité et en donnant les moyens au licencié de pouvoir rebondir ailleurs même si c’est très dur à accepter autant pour le licencié que pour le patron.

Mais là on parle de groupes qui, souvent dégagent des profits colossaux et qui licencient dans le seul but d’optimiser à outrance la rentabilité du groupe au détriment de l’humain. C’est indigne.

Il faut lutter contre cette injustice et ce ministère au nom bien sympathique doit trouver les moyens de dissuader ces grands groupes industriels d’employer de telles méthodes.

Notre nouveau président voulait plus de justice sociale et économique pour notre pays. C’est donc le moment d’entrer en action et de frapper un grand coup.

Notre société est indignée et à juste titre. Espérons que M. De Montebourg trouve des solutions avec ses collaborateurs et en concertation avec les organisations syndicales. La France mérite la justice et les gens ont besoin de travailler.