Le centre de recherche de la NASA a fait une découverte étonnante : l'atmosphère martienne est, elle aussi, en pleine phase de réchauffement climatique et pour une raison similaire à celle que l'on retrouve sur Terre : l'albédo !
D'après les relevés effectués par tous les véhicules spatiaux qui ont survolé ou qui se sont posés sur la surface martienne, la température de la planète rouge à augmenter d'environ 0.7 °C depuis les années soixante-dix. La conséquence de ce réchauffement important est, comme sur la Terre, une diminution des calottes polaires provoquée par la fonte des glaces.
Et, comme chez nous, cette disparition des glaces renforce l'effet de réchauffement, puisque les rayons solaires, au lieu d'être réfléchis par les surfaces blanches, sont absorbés par les terres dépourvues de leur blanc manteau. Ainsi, plus la glace fond, plus la température augmente, et plus la glace fond… Nous sommes dans le même cercle vicieux que sur la Terre.
D'après les scientifiques, tout aurait commencé par une immense tempête de sable qui est venue recouvrir les calottes polaires d'une couche de poussière, ce qui aurait déclenché ce processus qui semble irréversible. À cela, il faut rajouter l'augmentation de l'activité solaire qui, comme pour notre planète, est venue rajouter ces quelques degrés supplémentaires.
Comment est née cette immense tempête de sable, les spécialistes se posent encore la question, même si certains émettent l'hypothèse que les variations magnétiques de notre astre ainsi que l'intensification des vents solaires peuvent en être la cause… Mais alors, ces vents solaires ont-ils aussi une part de responsabilité dans le réchauffement de notre climat ?
Des huit planètes qui constituent notre système solaire, deux sont déjà touchées par le réchauffement climatique, qu'en est-il des autres ?
Albedo
C’est très rare de lire des articles contenant autant d’erreurs !
La regression de la calotte sud de mars n’a rien à voir avec l’éffet de serre. C’est un changement d’albedo (réflexion de l’énergie solaire par le sol martien) suite à des tempêtes de sable qui est à l’origine du réchauffement.
Sur terre, ce sont les émissions humaines de gaz à effet de serre qui sont responsables du réchauffement récent.
Mars hots up
Dust storms and dark rocks are making the red planet hotter.
http://www.nature.com/news/2007/070402/full/070402-5.html
PARIS (AFP) – Un phénomène comparable à ce que produit la disparition des glaces de l’Arctique, l’apparition de zones ne réfléchissant plus les rayons solaires, serait en grande partie responsable de l’augmentation de la chaleur à la surface de Mars, selon des chercheurs américains.
Cette étude, à paraître jeudi dans la revue britannique Nature, conclut que les variations des surfaces réfléchissantes « peuvent interagir avec d’autres processus influençant le climat sur Mars, et devraient être envisagées comme une composante importante des futures études sur le climat et l’atmosphère de la planète ».
Les chercheurs, du Centre de recherche Ames de la Nasa et de l’Office américain de géologie (US Geological Survey) ont observé que la planète rouge aurait subi un réchauffement de quelque 0,65 degré Celsius entre les années 1970 et les années 90, ce qui expliquerait la fonte partielle de la glace au pôle Sud.
Ce phénomène, selon eux, serait en partie causé par des variations décennales de 10% de la luminosité de très grandes surfaces du sol – jusqu’à 56 millions de km2 – en raison du dépôt de poussières.
Cette observation a une grande importance pour l’évolution du climat sur Terre, où les glaces de l’Arctique, en diminuant, modifient la luminosité du sol. Cette modification change l’albédo, c’est-à-dire le taux de réflexion de la lumière solaire. Le phénomène est très important pour les zones maritimes qui se recouvrent d’une banquise comme l’océan Arctique : si la glace réfléchit 85% des rayons, l’eau de l’océan n’en renvoie que 15%, et il y a réchauffement.
Or, selon les experts, la surface occupée par la glace en Arctique a diminué depuis 1992 à un rythme d’environ 900.000 km2 par décennie. L’effet albédo contribue donc au réchauffement sur Terre, ce qui fait fondre plus de glace, etc.
Jusqu’à présent, l’effet albédo n’avais jamais été pris en compte pour l’étude de la circulation atmosphérique et du climat sur Mars.
Le Pr Lori Fenton, de Ames, et son équipe ont effectué une modélisation montrant que ces variations de luminosité du sol « influencent grandement l’environnement martien » et qu’elles « accroissent les vents qui sont à l’origine de ces variations », dans un enchaînement incontrôlable.
« En observant uniquement les effets des variations d’albédo (sur deux années martiennes très différentes) nous avons montré qu’il interagit avec les autres processus influençant le climat sur la planète, et pourrait même en partie en être à l’origine », conclut l’étude.
Modélisation
Autre erreur très lourde de l’auteur de « Réchauffement climatique : Mars aussi! » : le réchauffement de 0,65°C sur mars n’a pas été mesuré mais est le résultat de modélisations informatiques.
Global warming and climate forcing by recent albedo changes on Mars
Lori K. Fenton1, Paul E. Geissler3 & Robert M. Haberle2
Nature 446, 646-649 (5 April 2007) | doi:10.1038/nature05718; Received 6 September 2006; Accepted 22 February 2007
There is a Corrigendum (5 April 2007) associated with this document.
Carl Sagan Center,
Space Science Division, NASA Ames Research Center, Moffett Field, California 94035, USA
US Geological Survey, Flagstaff, Arizona 86001, USA
Correspondence to: Lori K. Fenton1Paul E. Geissler3 Correspondence and requests for materials should be addressed to L.K.F. (Email: [email protected]) or P.E.G. (Email: [email protected]).
For hundreds of years, scientists have tracked the changing appearance of Mars, first by hand drawings and later by photographs1, 2. Because of this historical record, many classical albedo patterns have long been known to shift in appearance over time. Decadal variations of the martian surface albedo are generally attributed to removal and deposition of small amounts of relatively bright dust on the surface. Large swaths of the surface (up to 56 million km2) have been observed to darken or brighten by 10 per cent or more3, 4, 5. It is unknown, however, how these albedo changes affect wind circulation, dust transport and the feedback between these processes and the martian climate. Here we present predictions from a Mars general circulation model, indicating that the observed interannual albedo alterations strongly influence the martian environment. Results indicate enhanced wind stress in recently darkened areas and decreased wind stress in brightened areas, producing a positive feedback system in which the albedo changes strengthen the winds that generate the changes. The simulations also predict a net annual global warming of surface air temperatures by 0.65 K, enhancing dust lifting by increasing the likelihood of dust devil generation. The increase in global dust lifting by both wind stress and dust devils may affect the mechanisms that trigger large dust storm initiation, a poorly understood phenomenon, unique to Mars. In addition, predicted increases in summertime air temperatures at high southern latitudes would contribute to the rapid and steady scarp retreat that has been observed in the south polar residual ice for the past four Mars years6, 7, 8. Our results suggest that documented albedo changes affect recent climate change and large-scale weather patterns on Mars, and thus albedo variations are a necessary component of future atmospheric and climate studies.
Tout le monde peut se tromper, même vous James
James, dans vos 2 interventions vous vous contredisez :
1) Les chercheurs, du Centre de recherche Ames de la Nasa et de l’Office américain de géologie (US Geological Survey) ont observé que la planète rouge aurait subi un réchauffement de quelque 0,65 degré Celsius
2) Le réchauffement de 0,65°C sur mars n’a pas été mesuré mais est le résultat de modélisations informatiques.
Donc, vous citez 2 articles qui disent des choses différentes et vous critiquez quelqu’un qui apparement fait référence au premier article que vous mentionnez (centre de recherche de la NASA)
je n’y connais pas grand chose, mais pour moi il y a eu une modification atmosphérique sur Mars(poussière en suspension dans l’air) qui a modifié le phénomène de rétention thermique et nous sommes donc bien en présence d’un effet de serre.
L’auteur de l’article ne mentionne nulle part que cet effet de serre à la même origine sur Terre que sur Mars, il dit que les conséquences sont semblables… c’est à dire un réchauffement global.
D’ailleurs, Quatre corps célestes solides ont une température d’équilibre mesurée supérieure à la température d’équilibre théorique. Ce sont Vénus, la Terre, Mars et Titan. Le seul point commun entre ces quatre corps, c’est la présence d’une atmosphère, et donc d’un effet de serre.
voir : http://www.ens-lyon.fr/Planet-Terre/Infosciences/Climats/Rayonnement/Articles/temperaturesurface.html
Mais bon tout cela c’est du journalisme citoyen, donc amateur, il faut pas non plus s’attendre à trouver de grands spécialistes dans tous les domaines. D’autre part, l’auteur de l’article ne cache pas son jeu, voyez son pseudo. Et comme vous même vous vous trompez, pourquoi ne pas se contentez de lire les revues spécialisées qui, comme nous venons de le voir, ne disent pas toutes la même chose non plus…
L’article de l’AFP est effectivement imprécis sur ce point et peut induire en erreur.
Je confirme : l’augmentation de température de 0,65°C est le fruit de modélisations informatiques (se reporter à l’article scientifique source dans Nature : http://www.nature.com/nature/journal/v446/n7136/abs/nature05718.html )
« The simulations also predict a net annual global warming of surface air temperatures by 0.65 K »
http://www.nature.com/nature/journal/v446/n7136/abs/nature05718.html
Ne pas confondre albedo, effet parasol et effet de serre…
Pedro : » je n’y connais pas grand chose, mais pour moi il y a eu une modification atmosphérique sur Mars(poussière en suspension dans l’air) qui a modifié le phénomène de rétention thermique et nous sommes donc bien en présence d’un effet de serre. »
Pas du tout : les poussières atmosphériques provoquent un effet parasol qui mène à un refroidissement, tout le contraire de ce que vous décrivez.
Cela n’a rien à voir avec l’effet de serre qui est lié aux propriétés de certaines molécules qui absorbent dans l’infra-rouge (H20, C02…).
Mais en plus, il s’agit ici d’une étude qui porte sur l’hypothèse d’une variation d’albedo qui serait à l’origine du réchauffement en question, réchauffement obtenu par modélisation informatique(rien à voir en première approximation avec l’effet de serre ou avec l’effet parasol).
« L’albédo est l’intensité de la lumière réfléchie. On utilise une échelle graduée de 0 à 1, avec 0 correspondant au noir, pour un corps avec aucune réflexion, et 1 au blanc, pour un corps qui diffuse dans toutes les directions et sans absorption de tout le rayonnement électromagnétique visible qu’il reçoit. »
http://fr.wikipedia.org/wiki/Albedo
Pedro : « Et comme vous même vous vous trompez »
Pardon ? Où ça ? J’attends la démonstration d’une erreur que j’aurais commise. Vous parlez de l’imprécision de l’article de l’AFP ? Pour information je ne suis pas l’auteur de cet article AFP qui a pour seuls mérites d’être écrit en français et d’être abordable par des non-spécialistes (vulgarisation). J’ai indiqué les articles scientifiques sources qui confirment mes propos.
quelle coquille !
James, merci pour ta remarque. Au début, je me demandais de quel effet de serre tu parlais, alors que mon article traite principalement de l’albédo… jusqu’à ce que je relise le chapeau ! Mince, à force d’en entendre parler dans les médias,mes doigts ont fourché sur le clavier. Lol
Mais je te trouve dur malgré tout : « C’est très rare de lire des articles contenant autant d’erreurs », car, à part cela, mon article me semble correct. Pour ce qui est des températures, d’après la revue National Geographic, elles ont été effectivement relevées à partir des sondes qui ont survolé la planète en orbite basse et d’après les engins spatiaux qui se sont posés sur la surface martienne.
Une seule erreur, que chacun aura corrigée, je pense, vu le contenu de l’article, ne mérite peut-être pas un tel jugement.
De l’eau sur MARS?
Enfin ils ont trouvé de l’eau sur Mars avec des calottes polaires qui fondent, ils ont toujours dit ne pas avoir trouvé d’eau pourtant. Cet article ressemble à un gros HOAX qui aurait été rédigé depuis 3-4 ans déjà par ordre venant d’en haut (Bush?)
de la glace,oui, mais de CO2
Les calottes polaires de Mars ont été découvertes au XVIIe siècle par Christian Huygens. William Herschel fut le premier à suggérer qu’elles pouvaient être de glace.
Les calottes martiennes sont soumises à un cycle annuel, et les changements sont d’une telle ampleur qu’ils peuvent parfaitement être suivis depuis la Terre avec un petit télescope. A l’automne, une calotte saisonnière de glace de CO2 (d’une dizaine de centimètres d’épaisseur) recouvre les pôles. Comme l’hiver austral est plus long que l’hiver boréal (Mars étant alors à l’aphélie, le point de l’orbite le plus éloigné du Soleil), la calotte polaire saisonnière sud descend jusqu’à 50° de latitude, alors que la calotte polaire saisonnière nord ne dépasse pas les 65° de latitude. Comme la calotte saisonnière sud est plus étendue que celle du pôle nord, la quantité de CO2 qui s’y dépose est bien plus importante, et c’est pourquoi la pression atmosphérique atteint son minimum durant l’hiver austral (25 % de diminution). Quand la calotte saisonnière de CO2 fond avec l’arrivée du printemps, elle découvre une calotte résiduelle et permanente.
Pour ce qui est de Bush, je ne comprends pas votre remarque…
Ce réchauffement général des planètes de notre système solaire serait du à l’entrée d’Eris dans notre système solaire.
L’approche d’eris de la terre atteindra son apogée en 2012 ce qui permettra ensuite de vérifier l’exactitude de ces observations.
Dès 2013, Eris s’éloignera de notre planète qui devrait progressivement retrouver des températures « nomrales ».
Mais voila, dans 15 ans dira-t-on que la terre aura retrouvé un climat « normal » grâce à une politique environnementale stricte ou parce que simplement une autre planète s’en est retournée ?
Nous allons peut-être avoir droit au plus grand Bluff, ou peut-être pas… nous ne le saurons jamais !
Personellement, je pense que le réchauffement climatique est surtout un bon moyen de taxer… Que l’activité humaine ait un impact sur le changement climatique, certe, mais bien moindre que celui qu’on cherche à faire croire.
Il est un temps pas si lointain ou on nous parlait d’une entrée dans une nouvelle aire glaciaire (1985-1986-1987)