Que se passe-t-il au Ministére de La Justice ?

La déferlante médiatique exhale le spectre de l'immigration. L'ascension fulgurante de Rachida Dati dérange. Un vent de calomnie a entouré la démission de son directeur-adjoint et de trois de ses collaborateurs.

Un parcours atypique démontrant l'étendue de sa volonté.

Rachida Dati représente le modèle de l'intégration réussie. Issue d'une famille modeste, Rachida Dati ne doit qu'à sa détermination, sa réussite personnelle. Sa rencontre avec Albin Chalandon (Garde des Sceaux, à cette époque) lance le début d'une carrière prometteuse.

Nicolas Sarkozy ne s'est pas trompé en l'intégrant à son équipe. La volonté du chef de l'Etat, de rajeunir les cadres, de donner une touche de féminisation dans le monde politique l'a propulsé au Ministére de la Justice.

Les démissions successives dans son cabinet ont alimenté la chronique. Prenant une tournure calomnieuse, les allusions anonymes fleurissaient. L'autoritarisme de la Garde des Sceaux s'étalant en plein jour. La réussite de Rachida Dati semble bien la cause de ces turpitudes.

Le déballage médiatique autour des affaires judiciares de ses frères prend une tournure de mise à mort. Le Président de la République, de suite, a apporté tout son soutien à Rachida Dati.

L'affaire Clearstream continue a exhaler ses relents de conspiration. Rachida Dati n'est-elle pas devenue la cible à abattre  ? Le spectre de l'immigration entoure-t-elle d'un carcan de préjugés notre Garde des Sceaux. Le cas échéant, qui tire les ficelles de cette volonté de nuire insidieusement au Garde des Sceaux ?

Il n'y a pas de fumée sans feu, un tel abattage médiatique autour d'une seule personne souléve bien des interrogations. Un vent de manichéisme souffle autour du Ministère de la Justice.