Rachida Dati ne fait pas l'unanimité. La Garde des Sceaux soulève le mécontentement de la magistrature.

La justice veut assurer son indépendance…

Un paradoxe. Comment ose vouloir parler de l'indépendance de la justice, alors que la magistrature est noyautée par les syndicats. 

Imbue d'elle même, en oubliant un principe de la République, C'est bien le peuple qui est souverain…

Ce qui joue en défaveur de Rachida  Dati :

-Sa jeunesse et donc une certaine inexpérience.

-Le simple fait d'être une femme.

-D'être issue de l'immigration.

Les mauvaises langues insinuent que Rachida Dati n'est que l'éxécutante obéissante et dévouée de Nicolas Sarkozy. Certainement les mêmes qui confirment que le Ministère de la Justice se trouve à l'Elysée…

Les syndicats sont majoritairement de gauche. Que les juges aient une opinion politique, morale ou éthique me semble légitime. Le noyautage de l'outil judiciaire, dans toute sa splendeur. La modernisation ne peut qu'amener une efficacité. De lancer des polémiques incessantes, ne fait qu'alimenter la chronique et déplacer insidieusement le véritable débat qu'est la réforme.

De prétendre que Rachida Dati est instrumentalisée, me fait sourire. Elle ne fait qu'appliquer les promesses électorales du chef de l'Etat. Parfois avec un manque de tact évident, mais avec beaucoup d'abnégation.

Les réformes déplaisent à la magistrature. Clamant son indépendance, sous fond syndical. Devenant imbue et souverraine, contrastant avec les principes mêmes de la République…

La politisation de la magistrature est une évidence. Le déplacement de certains magistrats, dans des dossiers brûlant, démontrent bien le chapeautage de la classe politique. Le corps de la magistrature, intègre jusqu'à le plus petit de ses éxécutants. J'aimerai bien le croire, mais cela reléve de l'utopie.

 Rachida Dati semble défier la magistrature, arrogante pour dissimuler sa pudeur. Les décision prises soulévent bien des rancoeurs, parfois complétement injustifiées. Le coeur du débat s'éloigne du sentiment républicain. Ces messieurs de la magistrature n'oublient-ils pas qu'ils ne sont que des citoyens. Ce coté souverrain qui exhibe un contraste saisissant, et ne fait qu'apparaître un fossé qui se creuse. Le citoyen lambda n'a plus confiance en la justice, oser affirmer le contraire serait une hérésie…

Toute réforme apporte son lot de mécontentement. Plutôt que de se lancer des attaques, par presse interposée, et d'étaler un sentiment de confusion et d'incohérence…Loin du débat fondamental de la réforme de la justice. Le concret est réclamé, le citoyen doit retrouver la confiance  et définitivement chasser le spectre de l'affaire d'Outreau…