Laurent Fabius: Le porteur de mallettes de Hollande ?

 

Il a été reçu cette semaine par le président Ali Bongo Ondimba. Officiellement, il est au Gabon pour animer une série de conférences. Mais, l’association « Survie », une Organisation Non  Gouvernementale de lutte contre toutes formes  de néocapitalisme n’attend pas de cette oreille. Pour elle,  monsieur Fabius est à Libreville pour une mission occulte, notamment en cette veille d’élection en france.

Sans toutefois donner immédiatement raison à cette association pourtant connu pour son sérieux, plusieurs indicateurs nous autorisent tout de même à trouver cette visite suspecte. Connaissant la place qu’a occupée pendant de longues années le Gabon dans la France-Afrique, il est fort possible que monsieur Fabius, qui dit soutenir la candidature de François Hollande soit venu à Libreville pour faire le marketing de son mentor.

Egalement, l’on se souvient encore de l’affaire des   mallettes de maître Bourgy. Dans une Europe qui traverse depuis quelques mois une sévère crise économique, rien ne nous interdit à voire en Laurent Fabius le porteur de mallettes de François Hollande, qui est déjà quasiment sûr d’être dans les tous prochains  mois le principal locataire de l’Elysée. L’an passé, maitre Bourgy, un avocat français, avait déjà fait un témoignage dans lequel il accusait plusieurs présidents  africains d’avoir financé la campagne électorale de certains président Français. Et au rang des leaders africains incriminés se trouvait et en bonne place, le feu Omar Bongo, le père de l’actuel président gabonais. L’on se demande bien si Ali Bongo, va appliquer l’adage bien connu qui dit : « tel père tel fils »

Au moment  où les africains se battent au quotidien pour se sortir de la très désastreuse France –Afrique, des visites de ce genre ne peuvent qu’inquiéter tout africain sérieux. Sur les antennes de la radio France internationale (RFI) ce mercredi, un responsable de l’association « survie » a dénoncé cette visite pour le moins inopportune avant d’inviter  les gabonais à rester vigilants. Mais jusqu’à l’heure actuelle, c’est le silence plat du côté de Libreville. Est-ce donc pour confirmer ces allégations, ou par mépris ? Difficile pour l’instant de deviner.