Procès de jihadistes du groupe impliqué dans des affrontements

Deux Tunisiens appartenant à un groupe de trente jihadistes, dont deux ont été condamnés à mort fin décembre pour des affrontements avec les forces armées en 2006 et 2007, ont comparu samedi devant le tribunal de première instance de Tunis. Mohamed Mahmoudi, 22 ans, et Tarak Hammami, 32 ans, sont poursuivis notamment pour adhésion à une organisation terroriste, entraînement militaire, maniement d’armes (Kalachnikov et RPG) et franchissement illégal des frontières avec l’Algérie, selon l’acte d’accusation lu samedi à l’audience devant la 4e chambre criminelle.

Les deux prévenus ont été arrêtés alors qu’ils se trouvaient en possession de grenades le 27 avril 2006 à Kasserine (centre-ouest), ville au pied du mont Chaambi (1.544 mètres), où le groupe dit « Armée d’Assad Ibn Fourat » aurait établi un campement pour préparer des attentats en Tunisie. Leur arrestation est antérieure aux affrontements armés survenus entre fin décembre 2006 et début janvier 2007, au sud de Tunis, causant, selon un bilan officiel, la mort d’un militaire, d’un agent de police et de douze jihadistes.

Selon Tunis, le noyau dur du groupe formé de six personnes (5 Tunisiens et un Mauritanien) s’était infiltré en 2006, avec des armes par la frontière algérienne, après avoir séjourné dans les maquis du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC), devenu Branche d’Al-Qaïda au Maghreb islamique. Selon l’accusation, Mohamed Mahmoudi et Tarak Mosabahi auraient participé à des opérations terroristes en Algérie au cours desquelles deux gendarmes ont été égorgés et leurs armes saisies.

Lors de leur interrogatoire, ils ont nié ces accusations et démenti avoir envisagé des attentats en Tunisie, Mohamed Mahmoudi affirmant que son passage dans les maquis algériens devait le préparer au Jihad en Irak. Les deux accusés, comparaissant avec deux passeurs contrebandiers, ont affirmé avoir été « acculés » à regagner la Tunisie à cause du pilonnage par l’armée algérienne du massif AbouGhafer (est algérien), où ils étaient établis. Ils ont reconnu avoir passé la frontière avec les meneurs du groupe –morts dans les affrontements–, y compris leur chef et émir Lassad Sassi, ancien gendarme et vétéran d’Afghanistan. La prochaine audience a été fixée au 2 février par le juge Mehrez Hammami.

Dans un procès séparé, deux membres du groupe, Saber Ragoubi, 24 ans, et Imed Ben Ameur, 34 ans, condamnés à mort le 31 décembre, doivent être rejugé mardi prochain en appel. (AFP – 26.01.08)

Deux Tunisiens appartenant à un groupe de trente jihadistes, dont deux ont été condamnés à mort fin décembre pour des affrontements avec les forces armées en 2006 et 2007, ont comparu samedi devant le tribunal de première instance de Tunis. Mohamed Mahmoudi, 22 ans, et Tarak Hammami, 32 ans, sont poursuivis notamment pour adhésion à une organisation terroriste, entraînement militaire, maniement d’armes (Kalachnikov et RPG) et franchissement illégal des frontières avec l’Algérie, selon l’acte d’accusation lu samedi à l’audience devant la 4e chambre criminelle.

Les deux prévenus ont été arrêtés alors qu’ils se trouvaient en possession de grenades le 27 avril 2006 à Kasserine (centre-ouest), ville au pied du mont Chaambi (1.544 mètres), où le groupe dit « Armée d’Assad Ibn Fourat » aurait établi un campement pour préparer des attentats en Tunisie. Leur arrestation est antérieure aux affrontements armés survenus entre fin décembre 2006 et début janvier 2007, au sud de Tunis, causant, selon un bilan officiel, la mort d’un militaire, d’un agent de police et de douze jihadistes.

Selon Tunis, le noyau dur du groupe formé de six personnes (5 Tunisiens et un Mauritanien) s’était infiltré en 2006, avec des armes par la frontière algérienne, après avoir séjourné dans les maquis du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC), devenu Branche d’Al-Qaïda au Maghreb islamique. Selon l’accusation, Mohamed Mahmoudi et Tarak Mosabahi auraient participé à des opérations terroristes en Algérie au cours desquelles deux gendarmes ont été égorgés et leurs armes saisies.

Lors de leur interrogatoire, ils ont nié ces accusations et démenti avoir envisagé des attentats en Tunisie, Mohamed Mahmoudi affirmant que son passage dans les maquis algériens devait le préparer au Jihad en Irak. Les deux accusés, comparaissant avec deux passeurs contrebandiers, ont affirmé avoir été « acculés » à regagner la Tunisie à cause du pilonnage par l’armée algérienne du massif AbouGhafer (est algérien), où ils étaient établis. Ils ont reconnu avoir passé la frontière avec les meneurs du groupe –morts dans les affrontements–, y compris leur chef et émir Lassad Sassi, ancien gendarme et vétéran d’Afghanistan. La prochaine audience a été fixée au 2 février par le juge Mehrez Hammami.

Dans un procès séparé, deux membres du groupe, Saber Ragoubi, 24 ans, et Imed Ben Ameur, 34 ans, condamnés à mort le 31 décembre, doivent être rejugé mardi prochain en appel. (AFP – 26.01.08)

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