promesses electorales

C’est un quidam passionné, illuminé, stratège, corrupteur & corrompu, altruiste, cupide, munificent, sordide, prodigue, hypocrite, loyal, pervers, bon, généreux, félon, souffreteux, guéri, déficient, névrosé, normal, intelligent, nul, et tant d’autres épithètes tour à tour, bref un être humain mais voilà lorsqu’il est élu sa responsabilité devient énorme, gigantesque, il y va de la vie de ses concitoyens et son « droit à la faiblesse commune » doit disparaitre TOTALEMENT et ça, ce n’est malheureusement pas le cas.
Combien « d’affaires » découvertes parmi tant d’autres ignorées ? combien de scandales portés à la connaissance du public et combien étouffés ? combien d’erreurs commises dans la précipitation, par obéissance aux consignes du parti, de bonne foi, par opposition au camp adverse, par lassitude, en absence . . .
Et puis ce mal qui ronge, qui vous assaille sourdement, qui vous tord de douleur vous faisant oublier tous vos devoirs, votre honneur, votre vie en appelant la mort ?
Peut-être que lorsqu’on est élu on ne s’appartient plus, on se doit à la nation, adieu fanfreluches, Pantagruel et autres gentes dames, sans aller jusqu’à une ardeur monacale il sied à l’impétrant de se préparer aux sérieuses tâches qui vont lui incomber
Ce n’est pas comme ça que ça se passe ? curieux ! il semblerait que la part d’ombre l’emporte, les cris d’orfraies, les protestations fumeuses fument, mêmes les haussements d’épaule s’y mettent à croire que la chose publique n’intéresse personne ?
Beaucoup s’imaginent posséder leur libre arbitre et non-influençables conséquemment, que nenni ! nous sommes tous soumis à des degrés divers à l’air du temps qui obère nos jugements indépendamment de la chapelle à laquelle on appartient plus ou moins lâchement.
L’homo-politicus est entraîné lors de son intronisation dans un tourbillon de flatteries, d’invites, de réunions « obligatoires », de conseils « éclairés » (ou assombrissants ? ), d’attitudes mielleuses, de guet-apens, pièges en tous genres,
Il s’est, y a été préparé par ses « coach » : comédie, attitudes, phrases clefs jusqu’aux envolées lyriques et monologues prétentieux . . . gestes, visage composé, regard, bouche, mouvements de narines, habillement, accessoires, tout doit être contrôlé tout en paraissant naturel !
Enfin tout au long de sa course plus ou moins solitaire il peut changer, tomber dans des avanies, se laisser abuser, avoir des moments de fatigue, des instants de doute, des accidents dus à des causes extérieures indépendantes de sa volonté, des menaces y compris les pires, sans pouvoir compter sur qui que ce soit . . .

baisse d'impôts

Quel est ce système « démocratique » qui autorise tant d’incertitudes, voire de compromissions ? Notre vote est sans garantie de bonne fin aucune et l’individu sus-nommé peut se goberger tant qu’il le veut pendant son mandat n’encourant éventuellement qu’une sanction à postériori quelques année plus tard, le temps d’effacer toutes traces de ses forfaits, protégé et même aidé par ses pairs.
La facilité de se parjurer, de mentir,  n’a pas l’air d’être punissable de par la loi (sauf devant un tribunal) la jurisprudence « un million de Charlie » nous l’assurant.

D’aucuns se sont dit que tant qu’à faire ce peut, autant se soumettre (avec veulerie) au hasard pour désigner les représentants du peuple, ce faisant on tombe de Charybde en Scylla sans coup férir ! quelle perspicacité, quelle idée aventureuse que de désigner par le tirage au sort le pochtron du coin ?

Revenons aux élus, qui peut contrôler leurs dérives mieux que les citoyens eux-mêmes et pas n’importe quels électeurs . . . (suite, semaine prochaine)