c’est un ensemble d’études de l’OCDE.
Il vise à mesurer les performances des systèmes éducatifs des pays membres. Vaste sujet qui nous concerne tous. L’éducation de nos enfants, c’est ce qui permet, vous en conviendrez, qu’ils deviennent des êtres capables de vivre dans notre société, si difficile et inégalitaire, c’est à dire d’avoir un métier valorisant et rémunéré pour ne pas se trouver à la charge de leur famille ou de la société. PISA, d’acronyme «Programme International pour le Suivi des Acquis des élèves», donne une comparaison des connaissances majeures, lecture, orthographe, calcul, en fin de collège c’est à dire à 15 ans pour ceux qui y sont admis en fin de premier cycle et dont les connaissances sont confirmées par le diplôme national du brevet des collèges avant l’entrée au lycée d’enseignement général ou professionnel. Ne sont donc pas concernés les enfants qui continuent leur scolarité jusqu’à 16 ans et quittent l’école primaire. PISA a pour objectifs :
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Comparer les performances de différents systèmes éducatifs en évaluant les compétences acquises par les élèves en fin d’obligation scolaire, quinze ans. Ces compétences sont définies comme celles dont tout citoyen Européen moyen peut avoir besoin pour réussir dans sa vie quotidienne, ce que l’anglais appelle literacy, par exemple reading literacy, mathematical literacy et scientific literacy, difficilement traduisibles en Français, qui parle plus vaguement de culture mathématique ou de savoir lire par exemple. Il s’agit plus d’évaluer la façon dont les jeunes sont capables d’exploiter leurs connaissances dans leur pratique quotidienne que leur niveau théorique dans tel ou tel domaine des sciences ou des lettres.
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Identifier les facteurs de succès, facteurs exogènes, notamment le milieu social économique et culturel des familles, le cadre scolaire offert par l’établissement, et le système éducatif national, mais aussi subjectifs, comme la motivation des élèves, l’estime qu’ils ont d’eux-mêmes, les stratégies d’apprentissage qu’ils mettent en œuvre.
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Suivre l’évolution de l’enseignement dans les pays membres de l’OCDE et les pays partenaires, près d’une soixantaine de pays, en conduisant des évaluations périodiques, Wikipédia .
Les évaluations s’effectuent part des tests et enquêtes, le tableau représenté dans la référence attachée à l’adresse http://www.lesechos.fr/medias/2010/1207//020985938451_print.pdf, nous montre pour 2009 une France pas si mal classée que l’on pourrait le prétendre, tout au moins comme le clame le secrétaire national du PS à l’éducation Jacques Juliard.
«Ces résultats médiocres, voire mauvais» sont «le résultat d’une politique dangereuse et irresponsable», a-t-il estimé, dénonçant notamment des «suppressions de postes par dizaines de milliers chaque année», un «creusement des inégalités par la disparition de la carte scolaire», une «conception archaïque de la pédagogie», des «enseignants maltraités aujourd’hui privés de formation». Et voilà, n’en jetez plus tout est dit.
Si je suis de son avis concernant le creusement des inégalités de toutes sortes, en particulier sur la suppression de milliers de postes dans l’enseignement solaire plus que dans les lycées, quand à la conception archaïque de la pédagogie, les enseignants eux mêmes y ont une part de responsabilité.
Au débat organisé par Médiaparte le 06/12/10, les lundis de Médiaparte, sur le thème «peut-on dire que l’École Française est l’une des écoles les plus inégalitaires ? En quoi, pourquoi ?» j’ai souhaité développer une argumentation qui m’a été coupée par la journaliste qui dirigeait ce débat. Elle avait probablement jugé qu’elle n’était pas dans le cadre du message qui se développait à cette soirée, mais elle révélait des vérités. C’était probablement son avis ? Pas le mien, j’avais quelques remarques sur les enseignants, probablement majoritaires à ce débat, et sur les familles des enfants, mon intervention était démocratique, non partisane, simplement vraie, et c’était l’occasion de clamer quelques vérités.
J’ai suivi la scolarité des mes deux enfants, et j’allais aux conseils de classe chaque trimestre, il y a environ 35 ans pour le plus âgé. A chaque fois je constatais pendant le premier cycle un désintéressement permanent des parents, et j’entendais constamment des maîtres que les élèves étaient médiocres, et mauvais. Au terme de la dernière année du premier cycle, ayant assez d’entendre la même chose je leur ai demandé s’ils ne se sentaient pas responsables de la médiocrité de leurs élèves. Cela a été très mal reçu, toute vérité n’est pas toujours bonne à dire ! Mon fils qui était très mal noté est devenu médecin praticien hospitalier.
Pour moi, le problème de l’éducation est avant tout celui des parents qui ne remplissent pas leur responsabilité, c’est dans la famille que l’éducation commence, et aussi celui des enseignants, sans que j’en dégage la responsabilité de la politique menée.
Autre exemple mon second fils 10 années plus jeune entre au collège, et se trouve intégrer une classe ou était une majorité d’enfants immigrés. A la première évaluation, le maître se trouve confronté avec des dictées de 40 fautes en quelques lignes. Laisser un enfant dans cette ambiance était le tuer. J’ai réussi avec de grandes difficultés à le déplacer sans un autre collège du même département, la Seine Saint-Denis. Conclusion, si difficultés il y a en France dans l’éducation de nos enfants par rapport aux autres pays, cela tient aussi au facteur d’immigration trop important dans certains départements qui sont ainsi sacrifiés. Mon second fils a eu une maîtrise de robotique et est devenu ingénieur d’une école d’ingénieur. On ne peut dans notre éducation que de conduire des actions personnelles, et vouloir prétendre pour tous une réussite est un leurre.
Notre système scolaire est pyramidal comment faire autrement ? Ceux qui prétendent que tous doivent avoir accès aux meilleurs profs, meilleures écoles c’est beau, mais irréel. Il faut bien une sélection, les profs qui prétendent le contraire ont bien été sélectionnés alors de tels propos de leur part sont démagogiques.
Autre exemple, en France nous avons ce que l’on appelle la formation continue, de mon temps c’était les cours du soir après le travail, pas facile et sans aucune aide. C’était une très bonne formation, j’en suis un de ses très anciens produits ayant commencé à 29 ans c’est à dire il y a 52 ans ! Je suis devenu ingénieur diplômé du CNAM dans les moteurs à combustion interne, et Dieu sait que ce n’est pas une spécialité facile. Mais, il n’y a pas que moi, vous avez Max Gallo historien et académicien, je connais aussi un médecin ophtalmologiste, donc en France celui qui veut travailler peut réussir. Je ne sais si cela existe aussi bien dans les autres pays analysés ? L’évaluation à 15 ans n’est pas un critère, les enfants ne sont pas les mêmes, certains sont lents d’autres rapides pour apprendre, le cerveau ne se développe pas à la même vitesse pour tous, vous pouvez être mauvais à 15 ans et bon ensuite.
Pour en revenir au tableau présenté, il montre que la France est aussi bien classée que l’Allemagne, 496 pour 497, un peu moins bien que les États-Unis 500, pays plus peuplé que la France. Si l’on regarde les pays qui sont mieux classés que nous, nous trouvons, le Japon, les États-Unis et l’Allemagne, nous serions quatrième ! La comparaison faite par ce rapport ne me paraît pas objective en ce sens qu’elle ne semble pas prendre en compte le nombre d’habitants qui constitue une difficulté plus importante a enseigner que celle des pays moins peuplés. La note de présentation de PISA pour la France se rapporte aux 66 pays de l’OCDE source 2009.
Quand au budget de l’éducation nationale qui est en 2010 de 60,8 milliards d’euros, on constate que par rapport à 2007 il était de 77 milliards d’euros. La part scolaire dans ce budget était de 58,28 milliards d’euros. Elle est donc en augmentation de 4,32 %, voir ici.
En conclusion,
L’éducation de nos enfants commence par celle de leurs parents qui n’exercent pas pleinement leurs responsabilités. De plus les inégalités sont déjà présentes à la naissance, une famille aisée peu payer des maîtres pour ses enfants, leur faire apprendre plusieurs langues, les envoyer pendant leurs vacances dans des pays ou ils pourront parfaire leur savoir, faire des connaissances, autant d’avantages inégalitaires par rapport à des familles ouvrières, et pauvres. Les enfants de «riches» naissent «riches» et rien ne pourra y changer. Ce n’est pas seulement une question d’argent, c’est aussi une question de savoirs pour le bien de ses enfants. Les familles enseignantes peuvent compléter l’éducation de leurs enfants s’ils ont un retard scolaire. A celles là il faut ajouter les familles de hauts dirigeants, cadres, d’avocats, de juristes, de médecins….. Ce qui représente autant d’inégalités par rapport aux familles pauvres. De plus, nous avons des immigrés qui pèsent sur les enseignants quand, dans leur classe, ils y sont avec un fort pourcentage. La dessus la politique menée de réduction des effectifs est néfaste pour nos enfants, surtout pour ceux dans les cités ouvrières à forte concentration étrangère.
La réduction des inégalités commence par la réduction de celles des familles et par une meilleure répartition nationale des immigrés par l’application de la loi SRU. Vouloir réduire ces inégalités est un beau challenge, mais c’est un leurre, elles ont toujours existées. Je peux même déclarer qu’elles sont moins importantes que celles d’il y a 35 ans et plus, sans que pour autant je les accepte. En d’autres termes, la France n’est pas si mal que d’aucuns le prétendent, elle permet à celui qui veut travailler de réussir sa vie, c’est le but final. Le problème est qu’il n’y a pas assez de travail pour tous, et que certains se disent pourquoi apprendre, cela ne mène nulle part quand ils voient que des jeunes à bac + 5 sont aux caisses d’hypermarchés ! PISA s’arrête à la fin du collège, et à cet âge les enfants voient la détresse de leurs parents pour trouver du travail, alors à quoi bon apprendre. L’éducation est le reflet de notre société, c’est cela que je voulais dire à ce débat si l’on ne m’en n’avait pas empêché en me demandant ma question, alors que je voulais compléter le sujet. Ma note des blogs par Wikio
En tête des classements caracolent encore une fois la Finlande et la Corée, des sociétés très homogènes…
On constate que des pays comme les Pays-Bas, l’Angleterre, la Suède, la France des sociétés très tolérants voient leur niveau d’ensemble baisser assez régulièrement…
[b]libertin(u)s[/b] bonsoir,
Pays très homogènes oui, mais aussi moins peuplés que nous.
La Finlande 5,2 millions, Corée du sud 48,6 millions.
Pour moi, la France n’est pas mal située parmi les grands pays.
Bien à vous,
Anido.
Finlande et Corée ont peu d’étrangers, cela doit aider.
la Corée a presque autant d’habitants que nous, l’argument ne tient pas.
ces deux pays sont différents dans leur approche. dans les deux cas, les parents sont impliqués mais en Corée, la relation prof/eleve est ancienne alors qu’elle est « moderne » en Finlande. Darcos avait été faire un voyage là-bas pour détecter les bonnes pratiques. Cela n’a pas été efficace.
Le rôle des syndicats demanderait à être étudié. En France, ils sont moteurs de nombreuses réformes catastrophiques, comme la méthode semi globale.
Je suis d’accord que le milieu dans lequel on est né joue beaucoup pour l’éducation et
« l’apprendre ». Depuis que je fais parti deC4N je ne me suis jamais complètement découverte. Mes parents étaient des étrangers venues en 1920 les 3 ainés nés à l’étranger.
20 18 et 15 ans de différence avec ma génération. Ma soeur ainée de 15 ans a appris
vite « je suppose » et devenue instritutrice à 16 ans dans les écoles de la mine. Apprendre le français à des polonais, italiens,et autres nationalités la Mine en avait besoin.
Elle n’a jamais voulu que nous allions plus loin que 14 ans à l’école au cas où nous l’a dépasserions dans notre profession . Elle voulait être la »SUPERIEURE » de la famille.
J’en souffre encore.
Bien amicalement.
[b]berton[/b] bonsoir,
Mon argumentation forme un tout. L’Allemagne plus peuplée n’est pas mieux classée que nous. De même pour les States légèrement mieux.
Nous sommes latins ce qui explique aussi ce classement.
Je n’y vois rien de mauvais eu égard à nos difficultés, d’ailleurs je m’en explique.
Il n’y a pas que les syndicats qu’il est de bon ton d’accuser de tous les maux.
Si l’on mettait en cause les enseignants aussi !
Quand pensez-vous ?
Bien à vous,
Anido
[b]eleina piter[/b] bonsoir
[b]Depuis que je fais parti deC4N je ne me suis jamais complètement découverte.[/b]
Je n’y vois aucun mal à cela.
Dans les familles,il y a bien souvent des drames, il n’est pas rare de voir un enfant préféré aux autres.
Situation oh combien injuste.
Bien à vous,
Anido
Même s’il ne faut pas apporter une importance démesurée à cette étude, il faut bien reconnaître qu’elle pointe le doigt sur le malaise de notre école qui ne fera que s’accentuer si la politique actuelle perdure. On a des élites très brillantes mais il y a de la casse dans les milieux modestes. J’ai été enseignant puis formateur d’enseignant, je connais bien le problème.
[b]vieilleforge[/b] bonsoir,
Je suis de votre avis. La politique actuelle n’est pas dans l’amélioration des conditions de vie.
C’est le libéralisme qui prime, et j’ai bien peur que l’école laïque soit sacrifiée au profit du privé tout comme le reste d’ailleurs.
Aucun facteur ne permet d’espérer une amélioration, nous sommes trop endettés, un crash est possible au niveau de l’euro.
Les peuples sont étranglés.
Bien à vous,
Anido
Bonjour Anidom,
« les enfants ne sont pas les mêmes, certains sont lents d’autres rapides pour apprendre, le cerveau ne se développe pas à la même vitesse pour tous, vous pouvez être mauvais à 15 ans et bon ensuite. »
Bravo pour cette phrase !
Parce que ce n’est plus à 15ans que les enfants sont déjà, et vont être détectés et orientés,
C’est dès la maternelle (et la crèche ?)… avec des Tests,
Jusqu’à ces fameux 14/15ans (conservés et archivés ?).
Au fait, avez-vous déjà regardé le fronton des Mairies pour voir si les mots « Liberté, Égalité, Fraternité »
continuaient à y être bien inscrits ?
Bon Courage à vous Anidom,
et à bientôt
[b]Reine[/b] bonsoir,
Quel plaisir de vous revoir.
Liberté égalité fraternité, des mots, seulement des mots. Les temps ont changés et il conviendrait de changer aussi ces mots. Je verrais égoïsme, richesse et pauvreté qu’en pensez-vous ?
La France n’est plus ce qu’elle était, un modèle de liberté et d’honneur ou nombre d’étrangers venaient y travailler. La mondialisation, la misère ont transformés les pays dits riches qui voient leurs difficultés à survivre par rapport aux autres. Cette évolution était prévisible l’écart entre les riches et les pauvres était trop grand pour qu’il se maintienne. La fuite naturelle des malheureux vers nos pays a transformé la politique d’humaine que nous avions en une politique inhumaine pour conserver nos privilèges.
L’égoïsme, le chacun pour soi est devenu la règle, et tant pis pour celui ou ceux qui ne peuvent suivre.
Les peuples se révoltent, ils en ont assez d’être malheureux à coté de crapules et de dictateurs qui les ont affamés.
Bien à vous
Anido