Depuis 1960 date de l’indépendance du Zimbabwe, le Président Robert Mugabe a accèdé à la magistrature suprême. Aujourd’hui âgé de 84 ans il fait parti des doyens de présidents africains au même titre que le Président gabonais Oumar Odimba Bongo. Le Président Robert Mugabe jusque là n’a accepté aucun partage de son pouvoir avec ses opposants qu’il traite de tous les noms. Et comme il le dit si bien " de son vivant, jamais l’opposition n’arrivera au pouvoir ». La situation économique est plus que catastrophique. La pauvreté a atteint un seuil d’alerte de non retour. La grogne est quasi impossible au Zimbabwe à cause de l’oppression. Les populations ne peuvent que s'en remettre à Dieu pour un changement. Depuis le départ forcé des fermiers blancs de leur terre par les autorités zimbabwéens, le Président ne cesse de s’employer pour récupérer ce secteur autrefois occupé par les blancs. Il achète des tracteurs agricoles pour les entreprises qui contribuent au développement agricole de son pays. Mais n’arrive toujours pas à mettre en route la machine pour sortir le pays du désastre économique.
Les campagnes électorales récentes ont été moins violentes que par le passé. Aujourd’hui la classe au pouvoir a connu une division. Ce qui a donc affaibli un tant soit peu le pouvoir de Robert Mugabe. Les populations qui sont surtout exténuées par l' inflation qui rend la vie trop chère, veulent un changement de personne à la tête de l'état. Un autre visage qui pourra nouer de nouveaux contacts avec l’extérieur. Surtout rétablir les relations avec l’Europe et le monde extérieur. La position radicale de Robert Mugabe a fait de son régime une dictature au point que certains Présidents européens refusent de s’asseoir à la même table que lui. Il faut, pour éviter le pire, que Mugabe ne soit plus réélu pour que le Zimbabwe soit libéré. Il n’est pas à écarter qu’une nouvelle élection de Mugabe plonge le pays dans le chaos car la population ne pourra plus vivre. Le niveau de vie étant à moins d’un euro par jour il va sans dire que les fonctionnaires préfèreront être battus par les policiers de Mugabe que de mourrir de faim !