L’Ellis Park Stadium de Johannesburg.
Le dernier quart de finale, l’Espagne affronte le Paraguay, en toile de fond une place en demi-finale face à une impressionnante équipe d’Allemagne.
L’Albiroja nous montre un tout autre visage que sa décevante prestation face au Japon.
Une première période ou l’Espagne a bien du mal dans la construction, et finalement le portier paraguayen, Vilar, n’a eu guère de travail à accomplir.
Le premier tournant du match.
41ème minute…
Une erreur d’arbitrage…Sur un centre de la droite, Valdez hérite du ballon et après un contrôle délicat parvient à tromper le portier espagnol, Casillas. Un but refusé pour une position de hors-jeu de Cardoso, le corps arbitral penchant sur le fait que Cardoso fait action de jeu…
Une alerte chaude, la Roja doit montrer un tout autre visage pour se défaire de cette équipe paraguayenne, bien difficile à manœuvrer.
Il faut bien reconnaitre que pendant près d’une heure cette rencontre était loin de nous enthousiasmer, à la limite du soporifique…
Soudainement cette rencontre va devenir folle, un scénario bourré de rebondissements, qui m’a tiré de ma torpeur !
58ème minute…
Un coup-franc excentré…Piqué littéralement accroché au bras de Cardoso…l’arbitre n’hésite pas un instant, désigne le point de pénalty et distribue un carton jaune à Piqué.
Cardoso s’apprête à se rendre justice. Une frappe du gauche…que Casillas stoppe sans relâcher le ballon…
Pratiquement dans la continuité, David Villa prend le dessus sur Alcaraz, s’écroule dans la surface, et l’arbitre désigne une nouvelle fois le point de pénalty.
Xabi Alonso frappe, but pour l’Espagne…
L’arbitre refuse justement le pénalty, plusieurs joueurs espagnols ayant anticipé avant la frappe de Xabi Alonso.
Xabi Alonso s’élance pour la deuxième fois…le portier paraguayen, Vilar, repousse le tir…l’Albiroja entoure son gardien et le congratule, particulièrement Cardoso, encore meurtri par son tir raté.
Le match s’emballe, c’est au tour d’Iniesta d’allumer une mèche, une frappe enroulée du droit que Vilar détourne d’une magnifique claquette…
L’Albiroja accuse le coup physiquement et ne fait plus que défendre, depuis l’entrée de Cesc Fabregas, le milieu espagnol a retrouvé toute sa virtuosité.
83ème minute…Une magnifique percée d’Iniesta, qui sert su sa droite Pedro qui frappe, son tir heurte le poteau…David Villa à l’affut ouvre son pied droit…et marque…avec l’aide des deux poteaux !
89éme minute…
Un tir puissant de Barrios, Casillas ne parvient pas à maitriser le ballon, Roque Santa Cruz hérite du ballon…mais sa frappe est repoussée par Casillas, qui sauve la Roja.
L’arbitre siffle la fin de la rencontre.
Le Paraguay peut nourrir bien des regrets, et à ce titre sort la tète haute. L’Espagne n’a pas brillé, et une fois encore c’est ce diable de David Villa, malgré une partie discrète, qui qualifie la Roja.
Allemagne-Espagne
Pays-Bas-Uruguay.
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Un match assez intéressant dans l’ensemble surtout avec le rebondissement suscité par les pénaltys sifflés et ratés de part et d’autre. Le Paraguay n’a pas démérité, c’est plutôt l’Espagne qui m’inquiète un peu pour la suite. C’est à croire que sans Villa, il n’ y a personne pour marquer. Il suffit de montrer un peu de résistances à cette équipe et ses actions offensives n’aboutissent à rien. J’espère qu’elle va rélever son niveau de jeu face à l’Allemagne.
Bonsoir Yves.
David Villa est l’homme providentiel. La méforme persistante de Fernando Torres; il est vrai après une grave opération, l’Espagne parait manquer de solution offensive…
Je crois que l’Allemagne a repris son statut de rouleau-compresseur, et il faudra une très grand Espagne pour contrarier la marche en avant de la Mannschaft.