Quand la FNAC réinvente le marketing…

  Tout le monde se sert de nos jours de l’informatique à un niveau plus ou moins intense. Véritable révolution du quotidien, l’informatisation de toutes les tâches (déjà dénoncée à de nombreuses reprises) soulève néanmoins quelques problèmes ou bugs…Ne vous inquiétez pas pour expliquer de telles anomalies ou dysfonctionnements, un argument de poids se fait jour : « C’est la faute à l’informatique ».

 

 

Quand vous dormez, d’autres s’échinent ….

 

La mésaventure, que nous relayons ici, est donc arrivée à la FNAC (et nous verrons ci-dessous que ce « détail » a son importance) et concerne la mise à jour de leurs fichiers informatiques. Pour celles et ceux ne connaissant pas trop les arcanes de la grande distribution (je vous conseille alors la lecture du succulent blog Commerce et Grande Distribution) , précisons que chaque enseigne profite de « moments calmes », c’est-à-dire dans la quasi-totalité des cas la nuit, pour effectuer des mises à jour des dossiers informatiques. Ces mises à jour permettent ainsi aux commerçants de mettre à jour les fiches produits, qu’il s’agisse d’un changement de prix (à la baisse, ne vous inquiétez pas une campagne publicitaire vous le rappellera, alors que pour les hausses, il vous faudra faire appel à une mémoire infaillible), de changements de conditionnement ou de toutes autres modifications.

Ces changements  sont, dans la plupart du temps, invisibles pour le client.  Lorsqu’une erreur apparait, il faut alors qu’elle soit décelée soit par le magasin, soit par le client (« Comment ça, sur votre prospectus, le prix annoncé était de 3.99 € et là il est à 4.49 €…c’est scandaleux !!!). Dans tous les cas, l’erreur est très vite identifiée et la correction est alors envoyée à tous les points de vente concernés.

Cela explique en partie, que certains commerces (non, non pas de nom…) ressemblent, certains jours, à des murs d’affichage pour « Erratum en tout genre ». C’est que l’erreur de la nuit a alors été généralisée.

 

L’erreur est humaine, la cupidité aussi….

 

C’est donc cette mésaventure qui est arrivée à la FNAC cette semaine, puisque l’ »agitateur culturel » a annoncé sur son site la vente d’une console Nintendo 3DS XL Blanche à 59.90 €….Il n’en a pas fallu plus pour affoler les internautes, qui se sont empressés de répandre la bonne nouvelle (surtout lorsque l’on connait le prix de vente de cette console : 184.90 €). Quelques minutes plus tard, Twitter, Facebook et tous les réseaux sociaux relayaient cette aubaine…

Les commandes se sont envolées jusqu’à ce que l’agitateur se rende compte de sa bévue, la corrige et annonce à tous ses clients qu’il …n’honorerait pas les commandes, expliquant qu’il s’agissait d’une erreur informatique. Ces mêmes clients se sont donc sentis floués, promettant les foudres du boycott commercial et créant pour s’y engager un club Facebook pour dénoncer cette « infamie » (oui dans de telles circonstances, les propos sont souvent démesurés).

 

Seulement voilà, l’invocation de l’informatique pour excuser toutes les bévues est une erreur en soi, car nul n’ignore désormais que si erreur il y a, elle est humaine. Non content de supprimer les anciens employés chargés de changer les prix dans les magasins, la distribution lance donc l’anathème contre les différents programmes informatiques qui véhiculent simplement les informations enregistrées au départ par un employé.

Passons sur ce détail et interrogeons-nous sur une telle erreur. Une erreur de frappe peut – être ? A moins que la FNAC ne recourt à des boxeurs se formant à la saisie informatique sans qu’on leur ait expliqué qu’un clavier ne se frappait pas ganté, on a du mal à saisir comment on peut confondre 59.90 € avec 184.90 €.  Une étourderie, peut-être…

Admettons encore que l’erreur soit involontaire, on peut néanmoins s’étonner qu’elle concerne un produit qui créera le buzz. Qui aurait remarqué le prix d’un livre passé de 18.90 € à 9.70 € ?

L’erreur est donc involontaire et par malchance elle concerne un article suivi par beaucoup et suscitant un intérêt de toutes les générations.

L’histoire pourrait s’en arrêter là si ce n’est que la FNAC a déjà connu pareille mésaventure et ô hasard des hasards sur un produit strictement similaire…. De là à se dire qu’une nouvelle arme marketing est née, avouons qu’il n’y a qu’un pas que je ne franchirai pas.

 

Et vous que pensez-vous de cette histoire ? Dépêchez-vous, C4N promet 990 euros à toute personne laissant un commentaire à cet article …..C4N m’informe à l’instant qu’il s’agit d’une erreur et qu’à la place de 990 € il fallait lire « toute la gratitude ». Chut….le boxeur engagé pour la saisie est vraiment effrayant !!!! 

Auteur/autrice : ERIC REDACTION

Rédacteur Web et print indépendant depuis 2010. De la rédaction SEO à l'écriture du roman de votre vie, la passion de l'écriture au service des messages à faire passer ....

3 réflexions sur « Quand la FNAC réinvente le marketing… »

  1. [b]comment ? 9999 € ! je n’y crois pas, c’est une coquille typographique, non ?
    ou alors … Zut, ça doit être de la faute de mes lunettes à réalité augmentée ![/b] 🙂 😉 😀

  2. Tiens, ça me fait penser que FNAC me doit une dizaine d’euros pour un bouquin commandé, payé, prétendument envoyé, jamais arrivé, re-commandé, et annoncé comme « manquant »… Faudra que je leur écrive un petit mail pour le leur rappeler…

Les commentaires sont fermés.