Et si C4N assurait la formation de ses meilleurs reporters…

Je n’oublierai jamais ce fameux jour de février 2011 où je découvris C4N, alors que je recherchais sur la toile une photo de Samuel Eto’o,  pour illustrer un article sur le blog que j’administrais à l’époque.

La première chose qui m’a séduite ce jour fut cette annonce « un euro par article publié depuis 2007 ». Et comme pour me faire comprendre que je ne rêve pas, l’on m’indique que l’inscription est gratuite !

Jusqu’ici, j’administrais un blog personnel qui ne me rapportait presque rien. Et, j’avais à peine 500 visiteurs par mois ; mais pour un jeune bloggeur, cela me satisfaisait bien même. Mais, au regard des opportunités qu’offrait C4N, j’ai immédiatement jugé nécessaire d’abandonner mon blog, pour cette fois me consacrer à ce site de journalisme citoyen plus professionnel et mieux référencer sur internet.

Et, au jour d’aujourd’hui, en presque deux années de « travail » sur C4N, j’ai pu faire des choses remarquables, avec plus d’une centaine d’articles publiés, de nombreux commentaires, et surtout de nombreux articles repris dans les medias locaux et même panafricains. Aussi, je peux très modestement me targuer d’être l’un des reporters C4Niens le plus lu en Afrique subsaharienne. Et,  à ce jour, des propositions me sont faites dans de nombreuses rédactions locales.

Egalement,  je suis convaincu de ne pas être seul dans cette situation, car C4N détient  en son sein des talents inégalables. Toutes choses qui m’ont poussé à penser que nous pouvons si nous le voulons  donner une autre dimension à notre illustre site.

En effet, j’ai estimé que C4N pouvait passer des accords avec des structures de formation des journalistes, afin que ceux des reporters qui s’illustreraient de par leurs talents, puissent y suivre une formation certificative en journalisme.  Toutes choses qui aideraient certains talents qui sont parmi nous à  quitter l’amateurisme, pour intégrer le monde professionnel.  Ainsi, chaque trimestre, le jury populaire choisira ceux des reporters éligibles à cette formation.

Ou alors, à défaut de cette formule, j’ai pensé qu’avec la pléthore de professionnels dont dispose C4N, des réflexions pouvaient être engagées dans le sens de la mise sur pied d’une structure de formation des reporters. Afin de les outiller davantage. Je suis d’ailleurs persuadé que Jef Tombeur, Dominique D. et les autres agréeraient mon idée !

Chers C4Niens, j’ai pensé pour ma part que ces actions pourraient donner à notre site une autre dimension. C’est pourquoi je vous laisse la lourde charge d’apprécier avec vos commentaires mon idée. Aussi, j’invite notre président fondateur à y accorder une attention particulière comme il a toujours su le faire.

 

Auteur/autrice : Monsieur Duverger

Monsieur Duverger est un journaliste et écrivain d'origine africaine.

8 réflexions sur « Et si C4N assurait la formation de ses meilleurs reporters… »

  1. ce site prouve qu’il n’y a pas besoin de diplômes pour être journaliste (d’ailleurs, pendant très longtemps, il n’existaient pas de formations précisément ciblées « journalistes »)

    Cela dit, l’idée n’est pas mauvaise
    quoiqu’elle demanderait un investissement conséquent… plus que la simple gestion d’un site alimenté par ses utilisateurs…

    pourquoi pas

  2. ET SI C4N S OCCDUPAIT UN PEU DE SON SITE POUR QU’IL NE RESSEMBLE D’AVANTAGE A DU 2.0.
    Ce serait pas mal aussi non ?!

  3. Bravo pour votre enthousiasme Duverger …..

    [b]Mais la politique de Fabian Bardoux, c’est bien de s’investir le moins possible….[/b]Pourquoi changer une formule qui marche ?

    Duverger , vous êtes un jeune reporter, le meilleur investissement que vous pouvez faire, c’est sur vous-même…….

  4. euh…. disons que quand je vois les articles mis en UNE, m’arrivent les mêmes réflexions que Jiminix et Libertinus…. (je pense particulièrement à une certaine nappe qui est restée sur la même table assez longtemps…mais il y en à d’autres…)
    C4N ne doit pas avoir les moyens de payer une formation et c’est loin d’être le but…
    Ensuite… journaliste… n’est plus un métier porteur (copier-coller à tour de bras d’un site à l’autre, presse papier en perdition…) sauf cas exceptionnel (je parle pour la France)

    Et, sans vouloir décourager Duverger, le seul article dans lequel j’ai parlé de l’Afrique, a été repris par la presse africaine dans les 48 heures… cqfd

  5. Je pense qu’il faudrait poser la question directement à Fabien Bardoux…. mais l’idée n’est pas si mauvaise. 😉

  6. Sans vouloir remettre une couche, ce serait les auteurs et les intervenants qui devraient apporter leurs aides au site, mais quand cela est réclamé comme dernièrement, la finalité accouche d’une rubrique « luxe »…

    Quand la philosophie ou le terme de religion, pourtant nécessaire dans la société journalistique « ne serait » pas du niveau des lecteurs comme ce que l’on m’a répondu, ou que certains articles d’auteurs sont refusés car trop qualitatifs pour les citoyens lecteurs (sous estimés…)……

    Le chiffre ici se fait avec des articles peoples depuis un moment et comme à la TV avec la ménagère de 50 ans ils visent les compteurs du jour chaque matin…

    Un journaliste en herbe, ne l’invitez pas à faire carrière sur TF1, mais bien à rester indépendant et libre…

    PH

  7. 60% des journalistes (Tv, radio, papier) n’ont aucun diplôme.

    Sinon en effet je serais plutôt pour une remise en page du site qui fait très… qui fait rien en fait, c’est une page blanche et bleue qui n’attire pas vraiment l’oeil et c’est bien dommage.

  8. Il est vrai que 60% de journalistes comme le dit Similiz n’ont aucune formation professionnelle. mais à mon sens, je parles plutôt du B-A BA du journalisme. je pense beaucoup plus à un recyclage opéré par des experts reconnus.

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