En Afrique, le livre ne se lit pas. Ce n’est un secret pour personne. Nul n’est besoin d’être mathématicien ou spécialiste des questions Africaines pour le savoir. Le continent est demeuré attaché à sa culture des rythmes et des danses qui font la vie en Afrique. « Vie » manifestée dans le N’Domolo, le Mbalax, le Mapouka, le coupé décalé. Mais ce n’est là qu’une forme de « vie » qui est restée purement ludique. Ce qui ne peut pas permettre d’absorber le savoir nécessaire dont l’Afrique à obligatoirement besoin pour amorcer véritablement son développement. C’est une forme de vie qui ne permet pas de transmettre le savoir qu’il soit traditionnel ou moderne. Et pourtant, les peuples dits civilisés l’ont, depuis les papyrus d’Egyptien fait de génération en génération. Et ce à travers le livre. Si bien que celui qui ne lit pas ne peut pas absorber la connaissance et la savoir. Il est semblable à celui qui ne sait pas lire. Celui qui ne pas écrire n’est pas mieux. Il ne peut communiquer ce qu’il sait ni ce qu’il ressent .a Abidjan, la danse est un phénomène national. Tous les concepts y passent : farrot, pointinini, fatigué – fatigué. Ce qui est regrettable. L’élève ivoirien a la danse dans le sang. Il s’éloigne du livre. Point de place pour la connaissance. Les résultats scolaires confirment bien la situation. Cette année avec 25,50% d’admis au baccalauréat ce sont 94 327 candidats malheureux qui animeront les prochains concepts de danse. En attendant, il faut trouver le moyen de faire consommer le livre. Le livre est l’affaire de tous