Mars, on finira par te détruire aussi

 

L’Homme n’a jamais autant ressenti la nostalgie d’un paradis terrestre perdu depuis 2000 ans qu’en ce 21e siècle.

En lisant dans la bible le livre de la genèse, là où tout a commencé, en se matérialisant dans l’imagination les descriptions merveilleuses de ce qu’a pu être la demeure de l’homme originel, réalité qui constate fortement avec le bourbier dans lequel la création s’est enfoncée aujourd’hui, on pâlit de regret.

Notre monde va si mal qu’il nous est quasiment devenu impossible de nous persuader qu’il a pu exister dans un passé, fut-il lointain une société moins rude que celle là. Qu’il a pu vivre et s’épanouir en harmonie avec la nature un Homme moins déchu, glorieux à tout point de vue que cette loque humaine imbue d’elle-même qui erre sans but précis ici bas.

Un proverbe africain dit que même le chien ne saurait manger son propre vomi. L’humain en a fait pire en fabricant au fil des années et consciemment les conditions de la disparition de sa propre espèce. Par ses actes nés d’une sagesse qui sous d’autres dimensions ne peut révéler que de la folie, il a crée la guerre et les armes de guerre. Dans sa quête pour reculer ses limites, il a inventé des microorganismes auxquels il a assigné la mission de le traquer sans cesse. En croyant instaurer une justice, l’humain a poussé la société vers l’interdit. Sa liberté, celle qui devrait se circonscrire dans l’obéissance aux lois que l’on s’est prescrites s’exprime mieux dans le permis de tout faire. Ce qui révélait du non recommandable par principe moral est plébiscité aujourd’hui par des campagnes propagandistes. Albert Camus le disait bien : « La plus haute exigence morale abouti au désespoir et l’apologie du meurtre rejoint l’amour de l’humanité »

Quand des hommes vont avec d’autres hommes de même sexe tout en sachant que cet usage du sexe ne pourra pas permettre de perpétuer la descendance, c’est qu’on est d’accord pour mettre fin au règne humain. Alors c’est de toute âme qu’on regrette n’avoir pas été là dans ce jardin où la femme séduite a tout fait capoter, faisant voler en éclat et les plans de Dieu, et la perspective de l’immortalité. C’est avec beaucoup de dépit qu’on constate n’avoir pas été à la place d’Adam là bas dans cet inconnu terrestre dont les saints récits ne rapportent que merveilles. Etre à la place du premier humain fait de main de Dieu et marcher selon les désirs du créateur et non pas par les penchants d’un cœur maladroit.

Le monde va tant mal que ça ? Si les USA sont endettés au point de ne plus pouvoir emprunter, si les milliards de barils de pétrole ne suffisent plus à booster l’économie mondiale et si les hommes sont obligés des siècles après leur passage de l’état de nature à la vie en société, de s’entretuer pour survivre, alors oui le monde va mal. D’autant plus mal qu’incapable de faire face au drame, on caresse le vœu de la possibilité d’une vie extra terrestre. L’ailleurs de l’autre coté de la terre comme sur mars où la NASA a envoyé récemment un robot pour une exploration. Dans deux ans, on en saura plus. Pourtant, quelque part, on peut lire ceci : «il est réservé à l’homme de mourir  une seule fois et après quoi vient le jugement » Nous ne sommes pas obligés de croire, mais s’accrocher à cette est phrase est de loin préférable à fuir la terre si nous se sommes pas capables de préserver ce dont nous dépendons.