« Je me chargerai de l’indispensable redressement de la nation »

Et pourquoi pas,  pendant qu’on y est : « je suis le sauveur de la Patrie  en danger » !!

Alors là, les bras m’en tombent !!!!

François Hollande qui a le sens de la formule, à défaut d’avoir le sens de l’action, prend les accents de Charles de gaulle en 1958, et enfile le costume de son idole François Mitterrand en 1981.

Évidemment en bon Socialiste, le Flamby,  comme aiment à le surnommer nos amis de facebook, ne parlera pas de son programme, encore moins de ses projets.

Ses mots sont aussi creux que ses idées.

François II, qui tout à coup a des fourmis dans les jambes se contente de fustiger le Pouvoir en place, et d’accuser l’actuel Président d’être le fossoyeur de l’État français, victime d’une crise (mondiale, mais çà il l’oublie) commencée en 2008.

C’est à la Une de Libération du 3 janvier que le candidat socialiste aux présidentielles 2012 s’adressait aux français, en relançant une campagne électorale mollement commencée, malgré les sondages qui continuent de le donner favori.

Quand on voit son score dans les colonnes de C4N, qui lui aussi, réalise un sondage auprès des lecteurs du site, on peut constater que tous les Instituts de sondages ne sont pas de fieffés tricheurs (soyez curieux et cliquez à Droite de la page). Hollande vient bien en tête au premier tour des Présidentielles.

Oyez braves gens :

Le PS s’apprête à distribuer  plus de huit millions de tracts dans toute la France, non pas pour proposer des solutions à la crise, mais pour constater et chiffrer le bilan des cinq années de « Sarkozysme ».

Le thème : Le bréviaire de l’Antisarkozisme ou « Sarkozy et les 15 chiffres de l’échec »

Démolir, sans construire, voilà le credo du  PS !

Juste pour vous donner une idée : voici les mots clés de la campagne de François Hollande :

Vérité, Volonté, Espérance, Justice. (Amen)

Du Vent, des mots, et de la « haine », c’est avec çà que l’on sortira de la Crise ?

Alerte :

François hollande a été mardi soir l’invité du journal télévisé de France 2.

J’espère que vous avez « zappé » sans regrets…

 

Mais que savons nous de François Hollande ?

Voici un « petit » portrait de celui pour lequel vous êtes prêt à donner tous les Pouvoirs :

Le saviez vous :

Sa famille vient de Hollande.

D’où vient le nom de François Hollande ? Il descend de rebelles calvinistes hollandais, réprimés par Madrid au XVIe siècle et qui se sont installés à Plouvain, dans le Pas-de-Calais. Les généalogistes locaux ont retrouvé un « Hollande » dès 1569 : il était valet de meunier.

Il a été élevé chez les frères

De 4 à 11 ans, Hollande est élève chez les Frères des écoles chrétiennes Saint Jean-Baptiste de La Salle à Rouen.

Son père était d’extrême droite

George, qui dirige une clinique ORL, a été candidat malheureux en 1959 et en 1965 aux élections municipales de Rouen, sur une liste d’extrême droite. Il soutient l’avocat Jean-Louis Tixier-Vignancour, ancien camelot du roi, croix-de-feu.

Il a affiché des sympathie pro-OAS et déteste le général de Gaulle. « Georges, en 1944, a été mobilisé quelques mois et garde de cette période une certaine fidélité au maréchal Pétain ».

La mère de François Hollande se sent, elle, proche de la gauche.

Ses copains de lycée : Christian Clavier, Thierry Lhermitte

(tiens tiens, Christian Clavier, mais il me semble qu’il est l’ami (contesté) de Nicolas Sarkozy ???)

Quand ils montent une troupe lycéenne, Hollande ne les suit pas. Il est trop sérieux pour cela. La troupe deviendra « Le Splendid ». Hollande, avec un autre choix, aurait peut-être terminé dans « Les Bronzés »…

L’étudiant Hollande a flirté avec les communistes

A Sciences-Po, François devient militant à l’Unef-Renouveau, proche du PC, et se présente comme sympathisant de l’Union des étudiants communistes. Il est le parfait « compagnon de route » du PC. Mais son grand homme est François Mitterrand, qui prépare le programme commun.

Il a approché le PS via l’oncle de sa petite amie

Sa chambrée à Coëtquidan était pleine de futures célébrités

En janvier 1977, il doit faire ses classes (deux mois) à l’école des officiers de Coëtquidan, dans le Morbihan. Sa chambrée de dix lits comptait, entre autres :

 Jean-Pierre Jouyet, futur secrétaire d’Etat chargé des Affaires européennes des gouvernements François Fillon, aujourd’hui directeur de l’Autorité des marchés financiers ;

 Michel Sapin, futur ministre des Finances, aujourd’hui conseiller économique de Hollande.

 Henri de Castries, aujourd’hui président de l’assureur AXA, proche de Nicolas Sarkozy

A l’ENA, il surnomme Ségolène Royal « Miss Glaçon »

Il entre à l’Elysée comme conseiller fantôme de Jacques Attali

Chirac l’a comparé au labrador de Mitterrand

Et enfin, l’idolâtre, se prête au jeu de son mentor adoré Miterrand, voyez plutôt :

En 1983, Hollande a 29 ans, il est directeur de cabinet de Max Gallo, porte-parole du gouvernement de Pierre Mauroy. Mitterrand a une idée machiavélique : faire écrire un pamphlet par un prétendu leader de droite, mais qui se cacherait derrière un pseudonyme, Caton, et qui en réalité discréditerait la droite.

Le journaliste André Bercoff accepte de tenir la plume ; le livre s’appelle « De la reconquête ». Pour ne pas qu’on reconnaisse Bercoff, Hollande accepte de prêter sa voix pour une interview de « Caton » à France Inter. Il déclare :

  « La vérité, c’est tout simplement que le pouvoir socialiste ne tombera pas comme un fruit mûr. Et ceux qui laissent entendre que nous pouvons, c’est-à-dire nous la droite, revenir au pouvoir dans les mois qui viennent, ou même dans les deux années qui viennent se trompent, et trompent les Français. »

Sources : extraits du livre que Serge Raffy a consacré au candidat à l’Elysée « « François Hollande : itinéraire secret » (Fayard, septembre 2011).

Si après cette lecture vous restez persuadé que François Hollande est un candidat de Gauche, alors là, j’avale mon « article » dans l’heure !!!

Vidéo : Un extrait sonore déterré par « Le Grand Journal » de Canal+ en 2008.

Hollande se faisant passer pour Caton.

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