Rebondissement dans l’affaire opposant l’ancien sélectionneur de l’équipe de France, Raymond Domenech, à son ex employeur, la Fédération Française de Football..Un accord contente les deux parties.

L’image avait défrayé la chronique. L’entraineur de l’équipe de France de Football lisant une lettre des footballeurs français, expliquant la raison de leur grève. Le parcours des bleus dans la compétition avait été à l’image de leur comportement : ridicule. De retour à Paris, les joueurs avaient été sermonnés  (les sanctions étant plus symboliques que répressives) et l’entraineur licencié pour faute grave.

S’estimant lésé, Raymond Domenech avait alors entamé une procédure devant le Conseil des Prud’Hommes reprochant un licenciement abusif de la part de son ex employeur, la Fédération Française de Football (F.F.F.). Il réclamait au passage la somme de 2.9 millions d’euros d’indemnités.

A ce stade de la procédure, la situation pouvait déjà faire rire. Les joueurs n’étaient pas disposés spontanément à abandonner leur prime (on demandera à la prochaine grève de la S.N.C.F. si les contrôleurs acceptent de perdre leur salaire..ils n’ont pas le choix) , et l’entraineur, censé être l’âme du groupe, n’admet pas avoir commis une faute…Ces enfants gâtés de la société française avaient donc ridiculisé notre pays.

On croyait donc (naïvement) que l’affaire se solderait par le rejet de la demande de M DOMENECH, ignorant que la Fédération Française de Football avait déjà entamé des négociations (sic !). On ne discute pas avec les joueurs pour qu’ils fassent leur métier, mais on accepte de négocier pour ne pas avoir à débourser 3 millions d’euros.

La procédure est désormais annulée puisqu’un accord vient d’être trouvé. Raymond Domenech percevra 975.000 euros de la part de son ex employeur. Pauvre Raymon, il en demandait trois, et le voila avec un petit million d’euros, qui, à notre avis, ne lui sauveront pas la face. Le plus ahurissant reste la déclaration de Noël Le Graet, président de la F.F.F. : «  C’est une excellente décision pour la FFF je suis très content de cet accord. »

On espère simplement, que les joueurs de l’équipe aient un esprit combattif plus développé, au risque de les voir vite rentrer à la maison lors des prochaines compétitions.  

Cette décision aussi consternante soit-elle, confirme la véracité des propos de Mme WOERT Florence, qui déclarait : «  Il faut savoir demander beaucoup pour demander peu… ».

Si on partage la même compréhension de la démesure, le peu nous oppose beaucoup….