Ils sont nombreux les candidats qui se dévoilent  en ce mois d’avril 2011.

Un an avant la date fatidique, les voici sur les rangs et s’offrent la Une de tous nos magazines et webzines (y compris C4N) !

Pas un de ceux qui se sont « découverts »  ne respecte le dicton : « en Avril ne te découvre pas d’un fil »

Et les voilà qui pavanent, promettent ce qu’ils ne pourront jamais tenir vu la conjoncture Mondiale actuelle.

Et  nous, braves moutons de panurge, courrons après celui qui aura le plus beau ramage à défaut du plus beau plumage.

Un an avant les élections Présidentielles, ils partent, chacun leur tour, pour une croisade sans armes ni munitions suffisamment  fiables pour affronter les enjeux à venir : enjeux nationaux et internationaux.

Je vous ferai grâce du programme du Parti Socialiste, et de celui du Front National. 

En cliquant sur les mots bleuis vous constaterez que le « vent » l’emporte sur la réalité des problèmes à régler…

La Droite Libérale,  n’ayant pas encore présenté de candidat, difficile de savoir ce qui nous attend. (Rien de bon diront certains)

De toutes façons, rien de se que promettra le futur Président de la République et cela de quelque Parti dont il est issu, ne sera applicable dans les conditions économiques, sociales, et financières, dans laquelle l’Europe s’enlise.

Par contre Jacques Attali dans sa chronique hebdomadaire dans l’Express pose la question autrement :

Il compare l’Élection Présidentielle aux épreuves du patinage artistique.

J’ai trouvé cette comparaison particulièrement judicieuse, même si ses recommandations manquent d’exemples concrets

Comment choisir le futur Président ?

Selon  Jacques Attali :

Les programmes représentent les figures imposées.

La campagne des candidats, elle, représente les figures libres !

Et ce sont bien les figures libres qui détermineront notre choix dans l’urne :

Il définit cinq qualités essentielles au futur Président de la République pour emporter un maximum de voix du « Jury » (les électeurs) :

  1.  Se  respecter soi-même et respecter la fonction :  cela va de la façon dont le candidat s’habille à sa manière de se tenir en public, de  manier la langue française, d’incarner le pays, dans sa grandeur et son histoire.
  1. Comprendre les mouvements profonds du pays, ses colères et ses aspirations ;   anticiper l’évolution des mœurs,  des technologies, et des rapports de forces mondiaux.
  2. Défendre  contre vents et marées l’ensemble de valeurs  démocratiques et les droits de l’homme, qui  constituent l’identité réelle de la France.   
  3.  Inscrire  son action   dans le  long terme,   distinguer l’essentiel de l’accessoire  et   accepter, si nécessaire,  d’être provisoirement impopulaire.
  4. Savoir  réaliser des  compromis  entre des points de vue contradictoires,  dans le pays et dans les négociations internationales,  même au prix du renoncement à certains de ses objectifs partisans.  

Comme dans le patinage artistique, pour que le jury, c’est-à-dire les électeurs, ne soit pas berné par des pacotilles, il faudra  que  la campagne  présidentielle ne se réduise pas à un duel de pseudo gourous en communication, et  que les candidats   soient forcés d’exprimer leurs vrais talents,   de  prendre  le risque d’être eux-mêmes :

SEULE COMPTERA ALORS LEUR VÉRITÉ.  

Juste un exemple à (ne pas) suivre :

Ségolène Royal remet le « couvert » pour 2012, en reprenant les mêmes arguments de  sa campagne de 2007

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