Nicolas Hulot,

de TF1 à la candidature de la candidature présidentielle.

 

document tiré de Google recherche.

Support Wikipedia C’est fait, il est entré dans l’arène, il y était sans y être, mais après des mois de réflexions, il a décidé d’être candidat à la candidature présidentielle. Ma responsabilité est maintenant de passer à une autre étape, j’ai donc décidé de me porter candidat à «l’élection présidentielle». «Il s’agit d’ouvrir la voie d’une société nouvelle, écologique et sociale». «Mon inquiétude et mon espoir vont d’abord vers les jeunes», a ainsi déclaré l’animateur d’Ushuaïa sur TF1, en appelant la jeunesse à l’aider pour réaliser ce changement de société qu’il souhaite.

Le discours de Nicolas Hulot à Sevran le 13 avril 2011

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Il souhaite le soutien des écologistes sans pour autant s’intégrer dans leur parti. En d’autres termes, il se place dans une posture parallèle, n’ayant pas fermement pris d’engagement pour une primaire, qui ne peut que diviser encore plus ce parti dont on sait qu’il représente dorénavant Europe Écologie-les Verts son nouveau nom adopté le 13 décembre 2010 au Congrès de Lyon. C’est par un vote démocratique de 53,19 % des participants à la consultation qu’est né la fusion historique entre le parti des Verts et les militants ayant rejoint le mouvement Europe Écologie depuis les élections Européennes de juin 2009.

Il souhaite aussi un large soutien dans une action sociale à base écologique, condamnant de ce fait le capitalisme sans que soit précisé si sa démarche est à gauche, sachant qu’Europe Écologie-les Verts sont manifestement dans une posture de gauche et sur certains points plus à gauche que bien des socialistes.

«Il rejette la politique actuelle pour un projet de développement d’une société nouvelle écologique et sociale qui est de son point de vue incompatible avec la politique du pouvoir en place qui se développe en France». Sa candidature s’inscrit dans le souci de l’intérêt général et se situe à l’opposé des choix des méthodes et de la vision de la majorité actuelle, pour autant, cette clarification ne vaut en aucun cas, selon lui, blanc sein à ceux à gauche ou au centre qui se proposent de diriger le pays. Dans son esprit, «il n’y aura aucun soutien automatique à qui que ce soit». «La contrainte écologique et sociale ne peut plus s’accommoder de quelques corrections à la marge ou de compromis politiciens. Elle exige sans concession de la part de partenaires possibles la prise en compte sincère et réelle des nouveaux paramètres et un niveau de réponse approprié». Seul comptera pour lui «une volonté indéfectible de partager l’immense chantier écologique et social et bien entendu les engagements qui soient à la hauteur des nouvelles exigences….»

Dans ce discours, il ne prend pas position sur le nucléaire contrairement aux Verts, connaissant très bien la difficulté du problème et que toute démagogie consistant à en déclarer l’arrêt, ne serait pas comprise d’un candidat qui se veut responsable. Par contre, il aurait pu avancer une orientation sur les énergies renouvelables, sujet d’importance nationale.

En ce qui concerne la vie des Français, le pouvoir d’achat, les salaires, le chômage, l’énergie, les impôts, la justice, l’immigration, l’Europe, l’investissement industriel, rien n’a été évoqué, des grands mots c’est d’un non flou inquiétant.

Nicolas Hulot exploite son impact médiatique d’amour de la nature, déclarant que cela fait 35 ans qu’il sillonne le monde qu’il l’a vu changer pour nous faire comprendre ses difficultés et qu’il nous faut préserver notre terre. Il n’est pas le seul combien avant lui ont parcouru le monde sans avoir le support médiatique de TF1 et de sa Fondation Ushuaïa qui lui finance ses émissions. Cela fait plus de 15 années que, comme beaucoup de trekkeurs, je parcours le monde à mes frais et je marche encore en qualité de randonneur sans que pour autant me vienne à l’esprit de poser ma candidature à l’élection présidentielle qui demande d’autres connaissances que celles d’un aventurier. Qui peut être contre le respect que l’on doit à notre terre, nous sommes tous des écologistes et certainement beaucoup plus que ceux qui prétendent l’être !

Etre écologiste est un état, c’est le fruit d’une éducation, tous les partis sont écologistes, quels sont ceux qui aimeraient salir notre planète ? Je n’ai donc jamais compris la naissance du parti écologique bien que j’approuve son combat pour faire avancer l’idée écologique, mais de là à prétendre diriger la France sur le seul fait écologique constitue une hypocrisie insupportable.

Nicolas Hulot est bien gentil mais quelle est l’expérience politique qu’il puisse prétendre ? Plagiste, moniteur de voile, serveur puis photoreporter, reporter, aventurier, ces activités ne constituent pas que je sache une expérience politique sinon un esprit d’aventure.

Ce serait bien une aventure s’il venait à être président de la république.

Nicolas Hulot caracole en tête des sondages, cela montre le rejet de la politique. Le dernier classement Ifop-Paris Match le place en tête à 76 % des personnalités politiques. Et 60% des Français souhaitent qu’il représente Europe Écologie-Les Verts en 2012 selon un autre sondage Ifop pour Sud Ouest. D’après l’EXPRESS. fr, cette popularité ne représente pas la haine que lui voue toute une partie du mouvement EELV, la raison s’explique par le fait qu’il se présente en marge de ce parti et qu’en outre, il représenterait le candidat des multinationales. En fait qui sont-elles, on parle de TF1, normal, Bouygues Télécom, normal, les autoroutes du Sud de la France, Apple, Décathlon, Énergie Système, ETT, Eurotherm, Giordano Industries, Grohe, Knauf, Lafarge, Saint-Gobain Isover, Siplast Icopal, Tetra Pak France, UGAP, Weber et Broutin, Yprema…autant d’entreprises dont sa Fondation reçoit des dons. Sont-elles écologiques, rien n’est moins sur ?

Dans son discours Nicolas Hulot ne s’est pas présenté dans l’optique d’une primaire avec les Verts, d’après Le Télégramme.com, il ne s’y opposerait pas à condition qu’elle soit ouverte. Interrogé par le Nouvel Obs , le match Nicolas Hulot Eva Joly serait ouvert. Pour qu’il y participe il faut que le corps électoral ne se limite pas aux seuls adhérents coopérateurs ayant cotisé 20 € dit-il. «Pourquoi se recroqueviller sur un corps électoral rabougri pour des primaires et donner une image de forteresse blindée à celles et ceux que nous voulons attirer ?» Il est bien évident que le soutien d’un parti est primordial dans une élection de cette importance, et c’est bien pour cela que Ségolène Royal ne s’est jamais complètement écartée de son parti malgré ce qu’il lui a fait.

Nicolas Hulot d’après Stéphane Guillon

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L’élection présidentielle devient un forum ou chaque parti chaque politique qui se sent un besoin d’exister veut participer. Cela créée une émulsion qui place cette élection comme majeure, bien qu’elle ne le soit plus véritablement. Quel est finalement le pouvoir du président de la république, sinon une représentation, une identité nationale garantissant une cohésion nationale, sachant que la Commission Européenne empiète de plus en plus sur notre vie. La mondialisation de notre économie laisse peu de marge de manœuvre, les problèmes sont mondiaux, l’énergie, l’écologie, le nucléaire, les marchés boursiers, l’Afrique, le Proche et Moyen-Orient, le conflit Isarélo-palestinien, autant de problèmes qui conduisent à une gestion mondiale.

Si l’on regarde les dernières élections présidentielles, il y a toujours trois candidats importants qui font plus de 15 % des voix, le reste s’élimine automatiquement.

Quelles sont les réactions,

tout d’abord Éva Joly qui souhaite la bienvenue à son rival, les primaires sont une confrontation d’idées, je suis heureuse de pouvoir faire cela avec lui. Par contre, elle précise, je suis quelqu’un qui a combattu pour l’égalité devant la justice depuis quinze ans, je ne suis pas une nouvelle venue. Pour Cécile Duflot l’animateur est pragmatique, je n’ai aucun doute sur ses intentions. Chez les socialistes, Jean-Marie Le Guen, cette candidature permet de clarifier ses orientations à l’opposé de la politique actuelle. Jean-Marc Ayraut, il fait un premier pas clarifiant un engagement qu’il ne situe pas dans la majorité actuelle. Pour le communiste apparenté Jean-Pierre Brard, c’est une imposture écologique, tant qu’il n’y aura pas de proposition sur l’augmentation du SMIG et des salaires, sur l’âge et le niveau des retraites, sur la lutte et le chômage ….A droite Brice Hortefeux, il y a des candidats de la première heure et ensuite des candidats de la bonne heure. Pour Marine Le Pen, on a relu avec mes conseillés le projet qu’il avait fait en 2007, son projet de programme, il y a énormément de choses qui sont compatibles avec le projet du FN, tirés du Monde.fr .

 

2 réflexions sur « Nicolas Hulot, »

  1. Le principal problème de toutes ces candidatures marketing c’est qu’elles ridiculisent le principe même de démocratie. Le seul but à atteindre par un candidat étant l’élection elle même, l’exercice du pouvoir et pire ses conséquence devient sans intérêt.

    A l’origine le pouvoir était une responsabilité. La première responsabilité étant la garantie de la sécurité des populations. Puis ensuite, la gestion des ressources et territoires. Dans une démocratie marketing, l’élu n’a plus aucune responsabilité d’exercice du pouvoir. Il peut raconter absolument n’importe quoi. Il ne risque absolument rien. Hulot comme tous les candidats idéologiques ont un discours complètement délirant entièrement basé sur de l’irrationnel. Mais quelle importance ? Puisque, qu’ils gagnent ou perdent les élections, ils ne seront jamais jugé leurs promesses absurdes. Et surtout pas, par leurs complices en démagogie, les vendeurs de torchons imprimés.

  2. [b]HumHum[/b] bonsoir,

    Gestion markéting ou gestion diluée par le fait même que nous ne sommes plus indépendants. La puissance du président est de moins en moins affirmée par une évolution de la société qui va trop vite. Les problèmes deviennent d’une telle importance qu’il est impossible à un seul homme, nous n’avons pas encore eu de femmes, de gérer leurs difficultés.

    Entre les bonnes intentions au départ et l’obligation de faire face aux circonstances imprévisibles comme par exemple la crise de la finance, mais aussi l’influence des cercles de pression qui ont contribués à son succès, il peut prendre prétexte de ne pas tenir ses engagements, et comme il ne peut être sanctionné que cinq années plus tard il peut dire ce qu’il veut

    Cela discrédite la parole politique et laisse place à l’arbitraire c’est à dire aux sondages puisqu’il faut un maximum de voix pour être élu.

    Le cas de Nicolas Hulot traduit ce fait avec 76 % de bonnes intentions, il peut comme d’autres se présenter et perturber une élection présidentielle, ce qui est déjà important.

    Qu’il ne soit pas élu et disparaisse comme d’autres n’a aucune importance seulement,il peut avoir contribué à écarter un candidat sérieux ce qui serait dommage.

    Notre problème est surtout les sondages qui contribuent à faire d’une personne un candidat possible alors qu’il n’en a pas la potentialité.

    Bien à vous,

    Anido

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