Pour donner suite à l’excellent article de Sophy à propos du livre « 20 ans, Paysan, Poète, et Poilus ! » (Jacques Dupé), je vous invite à déguster le premier des 6 poèmes de René Graciet.
Ah ! Que je voudrais être une douce hirondelle
Et pouvoir en plein vol me prélasser comme elle,
Visiter tour à tour et l’espace embaumé
Et l’horizon des mers à l’œil jamais fermé.
Mon cœur de cette vie est bientôt fatigué
Et mon esprit voudrait déjà se reposer,
Et c’est lorsque je songe à la vie éternelle
Que je m’ennuie de vivre cette vie mortelle.
Si donc j’étais oiseau et que mon âme, libre,
Pût sans aucun effort monter dans l’air qui vibre,
Ce serait vers là-haut que je voudrais monter,
Sous l’aile de mon Dieu que j’irais m’abriter.
C’est à dix-huit ans que j’écris ces bêtises,
Mais c’est lorsque j’ai l’âme abreuvée de sottises
Que je songe au destin qui nous attend là-bas,
Aux heures mystérieuses d’après le trépas.
René Graciet
Juin 1912
Merci Alea jacta est, je vois que vous vous êtes procuré le livre de Jacques Dupé et que les poèmes de René Graciet vous ont ému.
Puis il y a longtemps que l’on ne parle plus de poésie sur C4N….
Or avec ce déferlement de nouvelles alarmantes, il est bon de se replonger dans un Univers qui nous permet de rêver.
Je n’ai pas résisté chère Sophy !
Au compte goutte, mettez nous les 5 autres poèmes de René Graciet, mort à 20 ans pour la France !
Alea jacta est, je vois que vous vous êtes
procuré le livre de Jacques Dupé et que les
poèmes de René Graciet vous ont ému.
eh oui !
Alea jacta est, Julius Kaezar !!!
« Alea jacta est, je vois que vous vous êtes
procuré le livre de Jacques Dupé »
eh , oui !
Alea jacta est, Julius Kaesar koy!!!
Bonjour chers tous !
Au compte-gouttes, car ils sont si rares et qu’il faut les gouter avec parcimonie (ou avec qui vous voulez)!
L’avarice est la mère de tous les maux !
Véritas soyez plus clair ?
Julius Kaezar ? C’est qui celui là ?
Je chambrais Alea à propos de Zarkoy, SOPHY,
car c’est son idole…une idole aux pieds
d’argile comme toutes les idoles.
Ce sont des poèmes « historiques », cher Alea jacta est.
Ménageons le plaisir de les lire, faisons languir les lecteurs.
[b]On croit mourir pour la patrie ; on meurt pour des industriels (Anatole France)[/b]
Merci [b]Sophy [/b]pour vos commentaires chaleureux.
[b]Veritas[/b], je n’ai point d’idole, en tout cas mes héros sont morts depuis bien longtemps.
Merci de votre visite [b]Siempre[/b], même si je ne crois pas que l’on meurt pour les industriels, mais plutôt par la bêtise de ceux qui nous gouvernent trop souvent… ou par idéologie ou à cause de religion…
Et pourtant, Alea… Cherchez les véritables causes de la 1ère guerre mondiale!
La défense de la patrie , c’est bien ce que les grands industriels et les puissants d’Europe servaient aux troufions qu’ils envoyaient au massacre; pendant qu’ils s’enrichissaient tranquillement à l’arrière…Comme d’habitude!
Ce n’est pas la cause, et vous le savez bien chère [b]siempre[/b], mais la conséquence !
Quel plaisir de vous retrouver et qui plus est avec ce poème si doux-amer
Et bien on voit que le sang de la poésie coule dans vos veines…très beau poème!
On ne vous voit pas souvent Alea jacta est!
Merci Mozarine et Zelectron. Ce poème n’est pas de moi, mais de René Graciet
Il ne me semblait pas avoir écrit qu’il était de vous … bien que l’ambiguïté de ma phrase ait pu le faire croire, mais c’était aussi une façon de vous remercier pour ce beau texte.
« On ne vous voit pas souvent Alea jacta est! ».
un quidam peut passer à tous moments, MOZARINE ;
Et puis dans ce monde , il y a tellement d’aleas !!!
Chère [b]Mozarine[/b], ce qui se fait rare est précieux !
Mais hélas, je croyais à un retour, mais je tombe en plein aléa familial depuis quelques semaines… La vie est ainsi faite !
Merci pour votre passage !