C’est la question que l’on se pose et que révèle une récente étude menée par des experts du monde médical et de la politique, sur ce sujet, qui dénonce que les nouveaux médicaments et les génériques vendus  en France sont parmi le plus chers d’Europe. Comment expliquer une telle situation, si ce n’est qu’en France les tarifs des médicaments sont trop peu contrôlés par le Comité économique des produits de santé (CEPS) et que les laboratoires font leur loi aux dépens de l’assurance maladie.

On sait tous très bien qu’un même médicament est issu d’une même molécule et que ce qui fait la différence ce sont les excipients ajoutés par les différents laboratoires qui imposent leurs prix en jouant sur la notoriété de leur marque. Cela explique qu’un même médicament soignant l’hypertension artériel, le fluidifiant sanguin ou même le diabète, varie au niveau du prix pratiquement du simple au double, en France, par rapport à certains  pays européens frontaliers, tels que l’Allemagne, le Royaume Unie, l’Espagne et même l’Italie qui ont su pratiquer des prix plus bas évitant de mettre en péril leur système social.

A une période où l’on veut réduire considérablement le déficit de l’assurance maladie en France, il est peut être important de se soucier de ce problème et de voir comment il est possible de faire des économies, pour pouvoir rétablir l’équilibre des caisses. Il est grand temps de faire un tri parmi les 4 000 médicaments, actuellement en vente en France, dénoncés par certains spécialistes comme inutiles et dangereux et dérembourser, sans aucun scrupule, ceux qui ont une efficacité moindre, de façon à permettre une gestion plus saine des dépenses de santé.

De plus les récents scandales soulevés en France, concernant le médiator et d’autres médicaments considérés comme nocifs à plus ou moins, surtout lorsqu’ils sont prescrits pour des pathologies secondaires, nous interpellent et nous rend de plus en plus méfiants à l’encontre de certains médicaments.

Mettons un peu d’ordre dans tout cela et ce dans l’intérêt de tous !