Depuis les débuts de la démocratie, la politique a toujours grandement suscité l’intérêt de nombreux citoyens. Cependant, aux dernières élections fédérales, on dénote une baisse de participation considérable chez les jeunes de moins de 22 ans, soit un faible taux de 39% d’électeurs. Ce qui amène à nous questionner sur la cause d’une telle diminution.

Personnellement, je crois que c’est dû au manque d’intérêt de cette tranche d’âge pour les sujets d’actualité et de politique, aussi en raison de l’influençabilité des jeunes et finalement, parce qu’ils doutent du poids de leur vote sur celui du  reste de la communauté.  Tout d’abord, de nos jours, rares sont les jeunes adultes qui, de leur propre gré, passent quelques heures par semaine à feuilleter le journal ou à écouter un bulletin radio afin de rester bien informés sur les sujets d’actualité. 

De plus en plus, les jeunes électeurs se ‘’tournent vers leur nombril’’ au lieu de s’informer à propos de ce qu’il se passe partout ailleurs dans le monde.  Ils préfèrent de loin s’adonner à la lecture de revues à potins, ou encore écouter des télé-réalités ridicules qui, n’amélioreront en rien leur culture. Donc, comment se présenter aux urnes et faire un choix éclairé alors que l’on ignore totalement ce qu’il se passe autour de soi?

Les jeunes électeurs n’ont pas été suffisamment sensibilisés face à l’importance d’être au courant des récents changements dans notre pays.  En étant bien informés des mouvements des campagnes électorales, il est évidemment beaucoup plus facile de se fonder une opinion et être sur de son choix lorsque viendra le temps d’aller voter.  Deuxièmement,  c’est bien peu dire que l’on  vit dans un monde où les opinions divergent. De plus, il existe un nombre considérable d’endroits où l’on peut s’exprimer librement : les journaux, la radio, la télévision, Internet… C’est-à-dire que les nouveaux électeurs subissent non seulement l’impact de l’opinion de leurs proches, mais aussi celui des médias. Étant donné qu’à un aussi jeune âge on manque encore un peu d’assurance face à notre nouveau devoir d’électeur, il est tout à fait normal de se sentir ‘’tiré d’un côté et de l’autre’’  selon les dires de chacun. Il est très difficile au début de fonder sa propre opinion et de développer sa propre pensée. Il faudrait que les jeunes soient encouragés davantage à ‘’peser le pour et le contre’’  d’une quelconque situation en évitant par-dessus tout, de se plier au point de vue  de gens de son entourage.

À mon avis, les jeunes devraient être initiés plus tôt à la politique.  Troisièmement, comment se sentir important pour notre pays, alors que l’on représente qu’une seule voix parmi tant d’autres? On se sent inutile, impuissants face à la distribution du pouvoir dans notre pays, dans notre province. Comment valoriser son vote? Et si toute la population d’électeurs se faisait le même discours que vous? Avec quel type de système gouvernemental nous retrouverions-nous?  Nous ne pourrions plus appeler cela de la démocratie. Ce ne serait pas l’idée majoritaire de l’ensemble des personnes ayant le droit de vote.

Il faut avoir confiance en son vote. S’engager à faire nos devoirs de citoyens. Si on veut garder le confort de la démocratie, on doit aller voter et considérer l’importance majeure de voter en faveur de son opinion.   En conclusion, la diminution de la participation des jeunes électeurs est due principalement au manque d’intérêt pour les évènements d’actualité, à cause de l’influence de leur milieu (parents, amis, journaux…) et aussi en raison du doute de l’importance de leur vote. Il  suffirait de sensibiliser les jeunes à la politique, à l’importance d’être bien informés, mais surtout d’avoir confiance en son vote. Si chacun d’eux avait pris le temps de fonder sa propre opinion sur son pays, nous ne serions pas dirigés ainsi aujourd’hui.