Et oui, la vie de nos jours n ‘est pas si facile : hausses du chômage, des extrémismes, de l’individualisme, des violences, de la morosité; baisses du pouvoir d’achat, de la solidarité, de la volonté ou de la quiétude. Dans un monde où plus personne ne comprend plus rien, un monde qui défile et évolue à une vitesse vertigineuse dans des sens complètement opposés à ce que les plus visionnaires d’entre nous prévoient, croire en la politique a-t-il un sens?
Voter pour un nouveau quinquennat de Nicolas Sarkosy, c’est très bien. Voter pour une arrivée au pouvoir de François Hollande, c’est très bien. Mais, à part je n’en doute pas quelques mesures phares de l’un ou de l’autre, au fond qu’est-ce que ça change?
Elections présidentielles : bienvenue à la maternelle.
Vous suivez les actualités? Oui? Alors cette impression ne vous aura pas échappé! Entre invectives et polémiques de bas niveau instaurées par l’un ou l’autre parti, comment croire au bien fondé d’un vote pour l’un ou pour l’autre? Entend-on plus parler des programmes ou des personnalités?
Vous avez entendu parler de "Valérie Rottweiler"? Vous avez entendu parler d’"un tissu de mensonges"? Vous avez entendu parler du combat que mènent l’un ou l’autre pour récupérer des voix du Front National?
Avez-vous suffisamment entendu parler des solutions contre le chômage ou la baisse du pouvoir d’achat?
N’êtes-vous pas influencés par cette atmosphère lourde et omniprésente? Alors, comment voter pour un programme dans ces conditions? Alors que l’on ne retient que des personnalités qui se livrent des combats de coqs? Ca on n’en veut pas, on veut voir les oeufs qui sortent de la poule!
Dernier point : qui paye en grande partie les campagnes de ces "sauveurs de peuples"? Je vous le donne en mille…
Suite des opérations : un quinquennat coincé.
Qui croit au miracle de nos jours? Les miracles, c’était il y’a 2000 ans! Arriver au pouvoir c’est bien, en avoir c’est autre chose!
Même si Monsieur X, vainqueur de cette élection, décide de mettre en place un projet ambitieux, verra-t-il vraiment le jour? Personne n’est jamais content. Une mesure qui plaira aux fonctionnaires ne plaira pas au privé. Une mesure qui plaira à la droite ne plaira pas à la gauche. Une mesure qui plaira à tel syndicat ne plaira pas à l’autre. Je ne critique personne en particulier, mais dès qu’il y’a le moindre changement c’est toujours polémiques et bloquages généraux, alors comment faire?
Si Monsieur X veut retravailler de grandes questions notamment économiques, comment va-t-il s’y prendre? Monsieur X devra s’y prendre de la plus petite entreprise à la plus grande. Monsieur X devra prendre en compte de la plus petite commune à la gigantesque Europe, elle-même régie par des lois, des règles mises en place et qu’on ne change pas malgré leur inadaptation! Monsieur X devra faire en sorte de ne froisser personne dans le gigantesque échiquier du pouvoir. Maires, Présidents de régions, députés, ou même Cour des Comptes, agences de notations, agences européennes, toutes et tous auront leur mot à dire! En un quinquennat? Laissez-lui le triple de temps!
Ah, j’oubliais! Si Monsieur X est de droite, la gauche lui volera dans les plumes. Si Monsieur X est de gauche, la droite lui volera dans les plumes. Les oeufs, on n’est pas près de les voir…
Justice ou Injustices?
Dans la bataille actuelle des parties, il y’a une hypocrisie générale! De la part des candidats, qui disent ce que l’on veut entendre. De la part de leurs entourages également, qui flattent les différents égos dans le but de recueillir des voix! Vous n’en avez pas marre d’entendre parler de vous à la télévision? Comme quoi par telle ou telle phrase ou stratégie, tel candidat essaie de récupérer les voix du FN ou du Modem? Pas marres d’être pris pour des imbéciles, alors que chacune et chacun d’entre nous peut faire un choix par ses propres jugements, sans flatterie?
Pour finir, parlons de l’Assemblée Nationale. Un vrai casse-tête… Des clivages politiques qui n’attirent rien de bon. Rappelons que c’est nous qui payons leurs gros salaires, que c’est eux qui décident de nos vies. Maintenant rappelons qu’ils viennent quand ils veulent, et que beaucoup de sièges restent vides. Qu’ils boycottent telle ou telle session qui ne leur convient pas. Qu’ils ne s’écoutent pas parler et ruent dans les brancards à chaque malheureuse parole lancée en l’air. Que rien n’avance car majorité et opposition, encore une fois, se volent dans les plumes…
Pour conclure.
Je vous ai dessiné une image bien négative, et j’en suis désolé! Mais peut-être y’aurait-il des choses à remettre à leur place, non?
Allez, le 1er mai arrive, en dernière ineptie je ne peux que vous souhaiter une fête du"VRAI TRAVAIL" de Monsieur Sarkosy. Et…
Vive la République,
Et vive la France.