GAUCHE…DROITE…
D'un coté les affamés gauchistes regardant avec avidité la vitrine du capitalisme, miroir de leurs pensées…
D'un autre coté, une droite repue, laissant les miettes du festin à quelques silhouettes fantomatiques, incarnant avec conviction, leurs rôles de nouveaux mandataires d'une République qui fleure bon l'intrigue…
Jacques Brel doit bien sourire sur son nuage…
Les gouvernements se succèdent, de l'immobilisme à la paralysie, de l'illusion à la désillusion. Les chroniqueurs politiques se confondant, l'omniprésence et le volontarisme devenant l'accélérateur de leurs pensées.
Le royaume de Sarkozy, la cour et ses bouffons, parlant avec le verbe, de République. Le bouffon Kouchner parlant d'embuscade avec la Perse, le shah doit revenir au pouvoir. Le sieur Fillon, anobli derniérement, se désespére devant les caisses vides. Le sieur Borloo, jouant le menestrel avec Dame Nature. L'apostolat Hortefeux, exprimant sa peur des Sarrasins et du sang impur…
Le maitre des lieux invectivant l'opinion mondiale, se lancant dans une quête messiaque, voulant se grandir devant les connétables saxons…
Le peuple gronde. Dime, tonlieu…la pauvreté accompagne le citoyen du royaume des illusions perdues. Dame Royal méne la Fronde. Le rappel des anciens économes de l'ordre de la Rose, ne séme que confusion. Le son des écus ayant balayé leurs préjugés, leur régne rimant avec l'absolution de leurs péchés…oui, oui Vautier tu as bien lu !!
Dame Royal s'acoquine avec le sieur Bayrou, banni du royaume….
Le trublion Hollande reniant cette alliance se replonge dans la lecture du parchemin jauni, écrit avec le sang des innocents…
Le peuple, pendant toutes ces longue années, a été la victime d'un maléfice. Tantôt la main droite, tantôt la main gauche, et surtout les yeux pour pleurer…
Au final, la politique politicienne, une aberrance qui ne profite qu'aux créateurs du concept. Le politique-show est en tournée, les tubes se succédent, ,de l'International en passant par La Ballade des Gens Heureux…
Molière, le grand Jacques se gausse sur leurs nuages. La comédie humaine reprend ses droits…