Polémiques Outre-manche en matière de consommation.

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Après les déclarations, il y a quelques jours, d’un directeur anglais d’une chaîne réputée de distribution de produits frais de qualité, qui commercialise de l’écureuil, le journal Daily Mail, révèle que la viande issue d’une vache clonée était entrée dans la chaîne alimentaire en Angleterre. Tout cela est-il autorisé ? Y-a-t-il des risques majeurs pour la santé ?

 

 

Depuis quelques années on a découvert la viande de kangourou et d’autruche sur les étals des bouchers et dans les magasins de la grande distribution mais pas encore celle de l’écureuil. C’est chose faîte au Royaume-Uni, cette viande est autorisée à la consommation, depuis bien longtemps dans ce pays et c’est une véritable réussite.

 

Il paraît que c’est une viande   plus économique que le bœuf, mais aussi plus rare. Pour ceux qui l’ont goûté, ils disent que c’est une viande très tendre que l’on peut cuisiner aussi bien en ragoût qu’au barbecue.

 

Il est fort probable que d’ici quelques temps la viande d’écureuil soit commercialisée en France, sauf si l’Union européenne s’y oppose ou si les associations de défense des animaux crient au scandale.

 

C’est dans une ferme d’Ecosse qu’a commencé cette affaire ; deux bovins mâles issus d’embryons provenant d’une vache clonée ont engendré une centaine de jeunes veaux. Un an plus tard les géniteurs sont envoyés à l’abattoir et leur viande est conditionné et commercialisé dans les différents circuits de distribution.

 

Au niveau européen, aucune réglementation n’interdit la vente de produits animaux provenant de bétail cloné de deuxième et troisième génération. Mais  la commission européenne affirme qu’il n’y a aucun risque pour les consommateurs à manger de la viande et du lait issus de ces animaux, dans la mesure où ce sont des copies et non pas des animaux dont les gènes auraient transformés.

 

Les eurodéputés ont tout de même décidé en juillet dernier d’interdire l’importation et la vente de la viande d’animaux clonés.

 

On sent dans ce domaine un vide juridique, qu’il est nécessaire de combler en mettant en place une procédure d’autorisation précise auprès de l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA), de façon à garantir la consommation de ces produits dits « innovants ».

 

Restons vigilants sur tout cela, même s’il est parfois difficile pour le consommateur «lambda » d’avoir une information précise sur toute l’alimentation qui lui est proposée.