Plaisir de tuer : Dubec, 458, Brami, 0

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Pour la seconde fois, devant un tribunal, Michel Dubec, expert psychiatre devant la Cour de cassation et auprès d’autres ressorts, obtient « réparation » de Dame Justice. Ce n’est point à Riom-sur-Seine, mais à Paris que Brigitte Brami, son ancienne patiente, a été condamnée de nouveau à quinze mois de détention pour harcèlement à l’encontre de Michel Dubec, psychiatre devenu psychanalyste. Un mandat d’arrêt a été délivré à la suite du prononcé du délibéré.


Pourquoi, tout à coup, me suis-je mis à penser au Dresde de Kurt Vonnegut Junior ? Pourquoi ai-je revu en pensée Helma Sanders Brahms, la réalisatrice de Deutschland, Bleiche Mutter (Allemagne, mère blafarde), telle que je l’avais côtoyée ? Pourquoi soudain ai-je imaginé la soldatesque « alliée » (soviético-franco-américano-britannique) se ruer sur la vaincue à dépecer et ai-je fantasmé un Riom-sur-Seine ? Allez savoir. C’est totalement subjectif. Outrancier, onirique, voire autoanalytique. On peut tout dire, tout écrire, n’est-ce pas, quand on se projette ? Sachons raison garder et n’allons pas mêler Jean de La Fontaine à des débats judiciaires qui disent le droit, et non la morale, ou l’émotion.

Nous avions, à ma gauche, Michel Dubec, médecin psychiatre, psychanalyste, ancien boxeur, habitué des salles de musculation, avec pour entraineuse Chantal de Rudder, ancienne redcheffe du Nouvel Observateur, et à ma droite, Brigitte Brami, petite femme un peu « grassouillette » (selon  les termes de Chantal de Rudder), environ 1 m 55 à hauteur d’aisselle du Modulor du Corbusier, soutenue par l’association Sos-Sexisme, sa soigneuse ; et là, il s’agit de faits.

Il semblerait qu’en deux instances et en deux reprises Mes Coutant-Peyre et Thierry Levy aient fait valoir que le boxeur (trois références à sa prestance ou à ses qualités pugilistiques dans son livre du Seuil, cosigné avec Chantal de Rudder, Le Plaisir de tuer) aurait un peu cogné et estourbi son adversaire, Brigitte Brami, condamnée pour les mêmes voies de  fait, soit une sorte de rixe, une première fois à quinze mois de détention. Ils avaient produit des pièces, des certificats. Mais elle avait, semblerait-il, agressé avec préméditation, dans le hall de son immeuble où il exerçait ses consultations (drôle d’endroit, mais l’électricité doit être payée par la copropriété, ceci expliquant peut-être cela), Michel Dubec, qui avait été autrefois son médecin psychiatre traitant. Elle fut estourbie, il obtint un certificat médical pour deux jours d’interruption temporaire de travail au titre de l’exercice de sa légitime défense qui l’avait quelque peu moralement commotionné (pensez, être obligé de frapper une demi-portion, c’est traumatisant, non ?). Elle fut une première fois condamnée à 15 mois de détention, interjeta appel, et finit  par effectuer près de six mois à la prison des femmes de Fleury-Mérogis.

Là, on lui reprochait d’avoir envoyé à Michel Dubec trois cartes postales d’hommes nus. Adressés à son adresse, à son nom. Et assorties de commentaires peu amènes ou d’une ironie malséante. Lors de la même période pour laquelle elle avait été déjà condamnée. Période où elle se sentait mal, pendant laquelle elle n’allait pas trop bien, ce qui ne regardait qu’elle-même. Mais les deux affaires ont été dissociées et cette fois, elle se voit infliger 458 jours de détention, avec mandat d’arrêt délivré à l’issue du prononcé du délibéré. Elle a fait appel, ce n’est pas suspensif.

Peut-être lui reste-t-il la requête auprès de notre bon maître, le futur prix Nobel d’économie et archevêque de Paris, Jean Sarközy. Car, c’est sûr, si notre bon prince savait cela, il s’étonnerait. Il guérirait ces écrouelles judiciaires, voire réconcilierait les parties.

Pour le moment, Michel Dubec, objet d’une dizaine de plaintes devant le Conseil de l’Ordre des médecins, sur, semblerait-il, une centaine de déposées et estimées non recevables (dixit divers membres du barreau dont Mes Vuillemin ou Coutant-Peyre), n’a pas un encaissé un seul point, un seul jour d’admonestation. Bravo le welter ! En combat libre ; chacun est libre, n’est-il pas ? La justice départage et arbitre au final. Bref, Brigitte Brami s’est inclinée, mais elle fait preuve de bien peu de sportivité. Il y a une glorieuse incertitude du sport judiciaire : rien n’est décidé par avance. Or, selon les déclarations de Brigitte Brami recueillies à chaud, on sent comme un relent – déplacé, inconvenant – d’amertume.

« Aujourd’hui, 15 octobre 2009, le délibéré a été prononcé. Il y a, dans cette affaire, deux perdants et un gagnant. On a deviné qui est le gagnant. La perdante, c’est moi, mais la plus grande perdante, c’est la justice française. Elle voit très clair. La loi est supposée faite pour affranchir le faible, mais c’est le contraire qui se vérifie trop souvent. Rendons la justice aveugle, de façon à ce qu’elle ne puisse distinguer le faible du puissant… ». Elle dit cela encore un peu sonnée, mais on sent que c’est réfléchi. Mauvaise perdante ! Et puis d’abord, c’est absurde. Affublerait-on les juges, les procureurs et les avocats de perruques qu’ils cultiveraient leur accent pour se distinguer et marquer leurs différences. Devrait-on les contraindre à des scansions de robots ? Cela nous rapprocherait-il d’une justice immanente ? Et puis, la réduirait-on à jouer à colin-maillard que la justice ne perdrait pas son flair : entre la sueur de qui a connu la geôle et les effluves de l’eau de Parme, qui s’y trompe ?

L’entourage de Brigitte Brami fait preuve, lui, d’un singulier aveuglement :  le ressentiment pervers serait à chercher du côté de Michel Dubec. Lequel s’acharnerait à obtenir pour son ancienne patiente des peines habituellement réservées à des ex-conjoints particulièrement brutaux, violents, tabassant des femmes dépourvues de moyens de répliquer, de parer les coups. Pas du tout ! Il y a, chez Michel Dubec, un côté chevalier blanc. Ou Mister Muscle (en français, Monsieur Propre). Et si on cherche la tornade blanche, celui qui sait pourtant d’habitude réfréner la « taloche » qui peut envoyer un « macho d’opérette contre le mur » (page 139 du Plaisir de tuer), ben, il se lâche. Il cogne. Rien de pervers là-dedans. Où vont-elles, où vont-ils donc chercher tout cela ? Mais, attention, par la suite, remis du coup de l’émotion, il tabasse avec des gants. Selon les règles. D’ailleurs, le parquet, le ministère public, suit ou outrepasse les conclusions que ses conseils déposent. Va-t-on le tenir pour responsable du fait que le parquet général, qui vient de le reconduire dans ses fonctions d’expert judiciaire pour cinq ans, le tient en haute estime ? Il n’y peut rien, il a juste modestement apporté son petit caillou de Petit Poucet à la manifestation de la vérité vraie !

Un moment, Monsieur Propre, Mister Muscle, « on peut le comprendre, et même, il nous fait presque rêver, il nous agrippe crûment par nos fantasmes ». Mais après « on le rejette, incapable de saisir, ressentir, appréhender pourquoi il le fait, aussi “proprement” qu’il le fasse. ». C’est tiré du Plaisir de tuer, page 213. Mais détourné. Ce n’est pas grave, ce n’est que fantasmé. Mais chassons là ces images de Dresde, de lueurs blafardes sur des vies broyées. « On se réveille comme d’un mauvais rêve » (idem), et on en veut à Brigitte Brami « du bout de chemin » (ibid.) fait avec elle. Et ouf, Captain Flamme Dubec et SuperWoman Thémis nous sortent du « piège ». Rendormons-nous, nous sommes du bon côté !

Voir aussi :
B. Brami contre M. Dubec : relax, restons couchés !

Auteur/autrice : Jef Tombeur

Longtemps "jack of all trades", toujours grand voyageur. Réside principalement à Paris (Xe), fréquemment ailleurs (à présent, en Europe seulement). A pratiqué le journalisme plus de sept lustres (toutes périodicités, tous postes en presse écrite), la traduction (ang.>fr. ; presse, littérature, docs techs), le transport routier (intl. et France), l'enseignement (typo, PAO, journalisme)... Congru en typo, féru d'orthotypographie. Blague favorite : – et on t'a dit que c'était drôle ? Eh bien, on t'aura menti !

9 réflexions sur « Plaisir de tuer : Dubec, 458, Brami, 0 »

  1. Je n’ai jamais ni volé, ni tué, ni agressé qui que ce soit, je n’ai jamais fait subir à des enfants des attouchements je n’ai à mon actif fait preuve d’aucun délit de corruption,je n’ai jamais fraudé le fisc, ni mis le feu à une baraque, ni même abuser la SNCF ou la RATP ! et pourtant, hier, j’ai été condamnée à 15 mois fermes de prison avec mandat de dépôt ! Hier, en effet 15 octobre 2009, le délibéré a été prononcé. Il y a, dans cette affaire, deux perdants et un gagnant. On a deviné qui est le gagnant. La perdante, c’est moi, mais la plus grande perdante, c’est la justice française. Elle voit très clair. La loi est supposée faite pour affranchir le faible, mais c’est le contraire qui se vérifie trop souvent. Rendons la justice aveugle, de façon à ce qu’elle ne puisse distinguer le faible du puissant…
    Je vous demande à tous,amiEs ou inconnuEs de l’aide; Vous avez le choix entre plusieurs possibilités : 1) D’abord diffuser sur toutes vos listes cet email 2) Postez-le sur tous les sites que vous connaissez, 3) Parlez-en le plus possible autour de vous si possible à des médias et journalistes en priorité 4) L’aide peut également être d’ordre financier car les très grands avocats assez solides pour se lutter contre le pervers national qui m’a faite emprisonnée coutent très cher et c’est normal : il faut un sacré travail et une énergie incroyable pour se battre contre le personnage en question. Donc, aucune somme ne sera négligeable : 5, 10 euros, et beaucoup plus si vous le pouvez me seront très utiles (je vous enverrai bien entendu un reçu) à mon nom et à l’adresse suivante : 1, rue Vidal de lA BLACHE – 75020 PARIS – 5) l’aide morale : une lettre, un petit mot gentil me soutiendront car je reste avant tout un être humain que 14 ans de conflits avec dubec ont brisé, même si je veux parfois donner le change – toujours cet amour propre ! – et que mon amertume se manifeste quelque fois par de l’hystérie, de l’agressivité ou de la fausse arrogance 6) des lettres de soutien à verser au dossier : certificats moraux, lettres qui viennent d’organismes institutionnelles, ou assaciatifs, et contestant dubec – ça peut être pour son acharnement judiciaire contre moi ou pour ce qu’il a écrit dans son livre ou les écrits qu’il a signés lors d’expertises.
    Merci d’avance à toutes celles et tous ceux qui répondront à ce SOS. Je compte réellement sur vous tous.
    Brigitte Brami

  2. ARTICLE CENSURE après intervention des avocats de DUBEC

    REPUBLIE par SYSIPHE sur son Site

    Les Éditions du Seuil ont publié en février 2007 un livre de Michel Dubec, au titre racoleur : Le Plaisir de tuer.

    Le docteur Michel Dubec est psychanalyste, mais c’est surtout un expert psychiatre national auprès des tribunaux.

    Or donc, dans ses écrits (retranscrits par la journaliste Chantal de Rudder), il justifie les violences faites aux femmes, et même les viols, au nom de la sacro-sainte nature de la sexualité masculine.

    Le Dr Michel Dubec reconnaît une espèce de solidarité de sexe, qui va jusqu’à une véritable complicité masculiniste, avec le violeur et tueur en série, Guy Georges, qu’il a expertisé :

    « Sans que je lui en parle, le tueur de l’Est parisien a peut-être deviné le trouble que j’ai ressenti en regardant les photos de ses victimes. Je les trouvais très attirantes. (…) Une communauté de désir nous rapprochait Guy Georges et moi. (…) parce qu’il existait entre nous un partage des mêmes “objets érotiques“, j’ai pu faire un bout de chemin avec le tueur en série le plus célèbre de l’Hexagone (…) Je ne partageais pas la pulsion homicide de Guy Georges, heureusement. Mais je pouvais ressentir ce qui provoquait sa pulsion érotique. Entre nous, je l’avoue, ce goût commun entrebâilla une porte, jusque-là verrouillée à double tour, sur un possible échange. » (pages 211-212). Si l’expert dénonce sans ambiguïté les meurtres de Guy Georges nés de ses pulsions homicides, il s’identifie à ce violeur.

  3. suite et fin BLOGSOLIDAIRE : brami/DUBEC
    Si vous désirez des infos sur Brigitte Brami consultez svp le site Sisyphe.
    Brigitte Brami ce 15 octobre 2009 a été jugée coupable de harcèlement, c’est-à-dire dans la réalité d’envois de critiques au Dr Dubec sous forme de cartes postales variées (!!!)
    Dans le même temps des pétitions circulaient sur internet pour dénoncer l’apologie du viol faite par Dubec dans son livre, qui tout comme celui de Frédéric Mitterrand n’avait pas eu l’air de choquer grand monde lors de sa parution;
    Il a donc tout fait pour la faire enfermer pour harcèlement bien entendu qui en langage judiciaire donne le chef lieu de : Précision elle mesure 1m55, lui il fait dans les 1m80, il est boxeur et adepte des salles de musculation.
    Peine sévère donc pour Brigitte Brami,le juge ayant décidé qu’il s’agissait là d’une récidive de harcèlement (les fameuses cartes adressées à un psy intouchable POURTANT POSTEES ANTERIEUREMENT A LA PREMIERE CONDAMNATION DONC MESSIEURS LES JUGES DEVRAIENT REVOIR SA DEFINITION DANS LE DICTIONNAIRE)… Eh bien, ça ne plaisante pas !
    Elle a péché par naïveté et franchise.
    dubec a été l’objet de nombreuses plaintes actuellement examinées par le Conseil de l’Ordre (mais semblant n’aboutir sur aucune sanction), tant de patients que d’une certaine personne qu’il a insultée dans un livre (M. Joffo ayant obtenu gain de cause en justice pour injures à caractère raciste et religieuse juste avant que les pétitions ne pleuvent contre le dernier), mais en attendant ce cher Dr Dubec n’a jamais fait un seul jour de prison et continue bien d’exercer comme expert-psychiatre de renom en Cour de cassation, soit la plus haute instance du système judiciaire où il a même été reconduit pour les cinq prochaines années.
    D’où le titre de l’article du journaliste, Brami 458 / Dubec 0
    C’est 458 jours de prison.
    Voilà j’ai relaté les faits de manière neutre quand on me connait, mais inutile de préciser que je suis scandalisée, et que ce Dubec illustre tout ce que je déteste, tout dans le sexisme et la brutalité…
    Mon cœur est pour Brigitte Brami et en solidarité avec elle, et je me demande bien qui de nous n’aurait pas exactement réagi de la même façon qu’elle.
    C’est sûr qu’elle a sous-estimé l’ennemi…
    Cela arrive ici et maintenant à une des nôtres.

  4. Chères vous tous et toutes,
    Je reviens ce soir vers vous.
    Mon tort a peut-être été de ne pas avoir été assez claire pour ceux et celles qui ne connaissaient pas mon affaire. La responsable d’un site que je ne connaissais pas encore a donné des pistes pour que vous vous fassiez de vous même votre propre opinion.
    JE COMPTE SUR VOUS TOUS ET TOUTES.
    Signé : une Brigitte qui traîne dans les rues, fatiguée, sans plus de cerveau ni de courage.
    (Pardon si c’est un peu trop de chez trop mais c’est ainsi que je le vis tous les jours).
    Attention ce qui va suivre n’est pas de Brigitte Brami mais a été très légèrement modifié par elle :
    Saga de Brigitte Brami contre l’expert-psychiatre Dube
    Brigitte vient de laisser un commentaire sur mon blog privé (www.lesboseparatiste.canalblog.com) et j’aimerais relayer cet appel au secours de solidarité et entreprendre des mesures concrètes maintenant, s’il est un geste immédiat politique c’est bien celui-là, merci de m’aider à faire passer ce message partout auprès des milieux progressistes s’il en reste.
    Brigitte s’est indignée contre l’apologie du viol faite dans le livre de dubec et au même moment comme par hasard elle s’est pris 15 mois fermes pour harcèlement et récidive qui ne consistait qu’en de simples cartes postales envoyées à ce Dubec, influent psychiatre expert auprès des tribunaux.
    Hospitalisée au moment de ce jugement le 15 octobre elle a produit un certificat, mais elle est en cavale depuis, car l’appel n’a pas été suspensif et un mandat d’arrêt a été ordonné. Elle est donc en résistance et en danger en même temps, dans les pires conditions de survie quotidienne et morale !
    Elle a besoin d’argent et de solidarité en tous genre, envoyez-lui même de toutes petites sommes et des lettres de soutien à Brigitte Brami, 1, rue Vidal de la Blache – 75020 Paris !
    sur Lesboseparatiste, message du 23 octobre :
    Merci les filles, surtout parlez-en le + possible autour de vous : députés, politiques, journalistes, médecins, féministes, gays, etc. Car moi je n’ai rien à cacher, contrairement à dubec. Un petit détail : l’appel QUE J’AI INTERJETÉ N’EST PAS SUSPENSIF DE LA PEINE CAR dubec s’est arrangé pour l’accompagner d’un MANDAT D’ARRÊT (fait exceptionnel même les pédos n’en n’ont pas !), le petit malin… Mon avocat a plaidé en mon absence, étant hospitalisée depuis un mois.
    PS Pardon c’est vulgaire mais j’ai aussi besoin de sous !!!

  5. LE TEMPS DE VIVRE OU VOILA POURQUOI JE NE ME CONSTITUERAI PAS PRISONNIERE D’UNE JUSTICE QUI PROTEGE LES INTERETS PARTICULIERS DU DR DUBEC. MAIS JE COMPTE ETRE PRESENTE ET DEFENDRE LA VERITE DE MON AFFAIRE EN AUDIENCE D’APPEL;
    Brigitte BRAMI

    Il a dévalé la colline,
    Ses pieds faisaient rouler des pierres.
    Là-haut, entre les quatre murs,
    La sirène chantait sans joie.

    Il respirait l’odeur des arbres,
    Il respirait de tout son corps,
    La lumière l’accompagnait
    Et lui faisait danser son ombre.

    Pourvu qu’ils me laissent le temps !
    Il sautait à travers les herbes,
    Il a cueilli deux feuilles jaunes
    Gorgées de sève et de soleil.

    Les canons d’acier bleu crachaient
    De courtes flammes de feu sec.
    Pourvu qu’ils me laissent le temps !
    Il est arrivé près de l’eau, Il y a plongé son visage,
    Il riait de joie, il a bu.
    Pourvu qu’ils me laissent le temps !
    Il s’est relevé pour sauter.

    Pourvu qu’ils me laissent le temps !
    Une abeille de cuivre chaud
    L’a foudroyé sur l’autre rive.
    Le sang et l’eau se sont mêlés.

    Il avait eu le temps de voir,
    Le temps de boire à ce ruisseau,
    Le temps de porter à sa bouche
    Deux feuilles gorgées de soleil,

    Le temps de rire aux assassins,
    Le temps d’atteindre l’autre rive,
    Le temps de courir vers la femme.
    Juste le temps de vivre.

  6. URGENT DÉCISION DU 4 DÉCEMBRE DE LA CHAMBRE DISCIPLINAIRE DU CONSEIL DE L’ORDRE DES MÉDECINS CONDAMNE le DR ET EXPERT PSYCHIATRE Michel dubec A l’INTERDICTION D’EXERCER PENDANT TROIS MOIS.
    A DIFFUSER MERCI.
    Condamnation de 3 mois avec sursis d’interdiction d’exercer pour le dr michel dubec
    Ça fait quand même plaisir ! C. quand même une victoire, une sur un homme qui se prétend irréprochable !
    Hélas, on me le fait très cher payer :
    à diffuser le PLUS LARGEMENT POSSIBLE SVP.
    VICTIME DU DR ET EXPERT PSYCHIATRE MICHEL dubec ET En CETTE PÉRIODE DE FÊTES DE FIN D’ANNÉES JE VOUS DEMANDE DE FAÇON Solennelle de m’aider.
    A quelques jours des fêtes de fin d’année, je reviens une troisième fois vers vous et de toutes urgence et de toutes les forces qu’il me restent, je vous demande de créer enfin une chaîne de solidarité effective et active afin de me soutenir.
    Je vous demande à tous, amiEs ou inconnuEs de l’aide; Vous avez le choix entre plusieurs possibilités :
    1) D’abord diffuser sur toutes vos listes cet email
    2) Postez-le sur tous les sites que vous connaissez
    3) Parlez-en le plus possible autour de vous si possible à des médias et journalistes en priorité
    4) ( la priorité reste hélas financière )L’aide peut également être d’ordre financier car les très grands avocats assez solides pour lutter contre le pervers national qui m’a faite emprisonnée coûtent très cher et c’est normal : il faut un sacré travail et une énergie incroyable pour se battre contre le personnage en question. Donc, aucune somme ne sera négligeable : 5, 10 euros, et beaucoup plus si vous le pouvez me seront très utiles (je vous enverrai bien entendu un reçu) à mon nom et à l’adresse suivante : 1, rue Vidal de la BLACHE – 75020 PARIS –
    5) l’aide morale : une lettre, un petit mot gentil me soutiendront car je reste avant tout un être humain que 14 ans de conflits avec dubec ont brisé

  7. Remerciements a ceux qui m’ont aidée dans la pénible épreuve que me fait subir volontairement le dr et expert psychiatre : michel dubec

    Chanson Pour L’Auvergnat de Georges Brassens

    Elle est à toi cette chanson
    Toi l’Auvergnat qui sans façon
    M’as donné quatre bouts de bois
    Quand dans ma vie il faisait froid
    Toi qui m’as donné du feu quand
    Les croquantes et les croquants
    Tous les gens bien intentionnés
    M’avaient fermé la porte au nez
    Ce n’était rien qu’un feu de bois
    Mais il m’avait chauffé le corps
    Et dans mon âme il brûle encore
    A la manière’ d’un feu de joie

    [Refrain] :
    Toi l’Auvergnat quand tu mourras
    Quand le croquemort t’emportera
    Qu’il te conduise à travers ciel
    Au père éternel

    Elle est à toi cette chanson
    Toi l’hôtesse qui sans façon
    M’as donné quatre bouts de pain
    Quand dans ma vie il faisait faim
    Toi qui m’ouvris ta huche quand
    Les croquantes et les croquants
    Tous les gens bien intentionnés
    S’amusaient à me voir jeûner
    Ce n’était rien qu’un peu de pain
    Mais il m’avait chauffé le corps
    Et dans mon âme il brûle encore
    A la manière’ d’un grand festin

    [Refrain]

    Elle est à toi cette chanson
    Toi l’étranger qui sans façon
    D’un air malheureux m’as souri
    Lorsque les gendarmes m’ont pris
    Toi qui n’as pas applaudi quand
    Les croquantes et les croquants
    Tous les gens bien intentionnés
    Riaient de me voir emmener
    Ce n’était rien qu’un peu de miel
    Mais il m’avait chauffé le corps
    Et dans mon âme il brûle encore
    A la manière’ d’un grand soleil

    [Refrain]

  8. Notre pervers national a donc fini par faire appel de la décision de la Chambre disciplinaire de l’Ordre départementale des médecins. En vérité, il l’a fait CONTRE MOI et pour gagner du temps, se faire encore et toujours passer pour une victime, lui qui connaît depuis 25 ans les décisionnaires en matière judiciaire et tous les journalistes qui font la pluie et le beau temps dans leur presse…
    Il s’agit pour nous de faire montre de derniers gros efforts car je risque trois ans fermes pour …quelques cartes postales faits pour lesquels j’ai déjà été emprisonnée…6 mois !
    Notre seul grande force, c’est d’inonder le plus de sites possibles de mopn histoire, y compris avec pièces attachées pour preuves.
    Il m’arrive une très grosse injustice. Pourriez-vous en faire part et poster ce qui m’arrive;
    En vous remerciant d’avance.
    Voici un site (qui n’est pas le mien) où vous trouverez des éléments de l’affaire :
    http://lesboseparatiste.canalblog.com/archives/2009/11/30/15988539.html

  9. Le même avocat pour Polanski et michel dubec le psy qui justifie le viol
    N’oublions pas que ce même Kiejman défend notre pervers national : michel dubec, le psy qui justifie le viol, déjà condamné par ailleurs par le TGI de Paris pour injures publiques à caractère raciste et religieux, et que ce même expert psychiatre auprès des tribunaux qui officie toujours actuellement (grâce notamment aux conseils de Kiejman ?) malgré une interdiction d’exercer la médecine pendant 3 mois suite à une décision du Conseil départemental du Conseil de l’Ordre des médecins datant du 4 décembre 2009. Alors Maître Kiejman, quel est le prochain pervers, et:/ou pédophile MAIS PUISSANT et RICHE défendrez -vous les droits ?

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