Philippe Pétain, Maréchal de France, suite 29,

la bataille de France, la drôle de guerre.

A lire aussi la guerre du millénaire, «La campagne de France».

 

Elle représente sur plan Européen la période de la Seconde Guerre mondiale entre la déclaration de guerre par la France et le Royaume-Uni, les Alliés, à l’Allemagne nazie le 3 septembre 1939 et l’invasion par cette dernière de la France, de la Belgique, du Luxembourg et des Pays-Bas le 10 mai 1940. Elle reçut ce surnom du journaliste Roland Dorgelès reprenant une expression utilisée dans un reportage sur les armées alliées qui attendaient l’offensive dans leurs retranchements et notamment à la ligne Maginot en trompant l’ennui.

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Personnels Anglais et Français d’un champ d’aviation le 28 novembre 1939. Pour les Allemands, la drôle de guerre est la Sitzkrieg, Wikipédia.

470px-maginot_linie_karte.1293816612.jpgLa ligne Maginot ses fortifications, Wikipédia .

Après s’être assuré que l’URSS participerait au démembrement de la Pologne en signant le Pacte germano-soviétique, Hitler lance ses armées sur ce pays le 1er septembre 1939, sans déclaration de guerre, voir, l’incident de Gleiwitz. En application de leur alliance, la France et le Royaume-Uni déclarent la guerre à l’Allemagne. En particulier, la France avait garanti, après 1918, par des traités d’assistance mutuelle l’existence de la plupart des pays nouvellement créés en Europe centrale, avec l’arrière-pensée de créer un cordon sanitaire autour de l’Allemagne.

La France lance dès les premiers jours la timide offensive de la Sarre avant de se retirer derrière la ligne Maginot.

Les Allemands vont utiliser pour la première fois sur le théâtre Polonais la tactique de la «guerre éclair», Blitzkrieg, qui assure à la Wehrmacht une victoire rapide malgré la bataille de la Bsura. L’URSS prend alors sa part de guerre contre la Pologne ainsi que les États baltes . Après l’échec des négociations avec la Finlande pour reculer la frontière Soviétique près de Leningrad de l’Allemagne, l’URSS attaque la Finlande, guerre d’hiver, le 30 septembre 1939 dans le but de créer des avants postes et arrache à la Finlande la région frontalière de Carélie. Les Finlandais résisteront trois mois puis finiront par céder.

Après sa première campagne victorieuse, Hitler se tourne vers l’ouest, mais rien ne se passe sur ce front pendant plusieurs mois. Retranchés derrière la ligne Maginot, les alliés attendent l’assaut des forces Allemandes elles-mêmes retranchées derrière la ligne Siegfried. C’est un conflit sans combats majeurs si ce n’est quelques escarmouches de patrouilles de reconnaissance.

En France la structure de commandement est complexe avec la création fin 1939 du GQG de Doumenc à mi-chemin entre Gamelin et Georges. On se retrouve dès lors pour le secteur clef des opérations avec pas moins de quatre échelons de commandement,

– Gamelin , Général commandant en chef ;
– Doumenc, Grand Quartier Général intermédiaire ;
– Georges, Théâtre Nord-est ;
Billotte, premier Groupe d’Armées, c’est-à-dire l’essentiel de l’affaire.

Sans oublier la chaîne de l’armée de l’Air qui est distincte.

Les trois premiers se «partageant» les principaux services d’État-major, ceux-ci y perdent évidemment en efficacité et plus personne ne dispose dans sa main de tous les outils nécessaires à la conduite de la bataille. «La raison principale de ce désastre militaire, comme le confirme l’historien Max Lagarrigue relève plus de l’immobilisme d’un État-major vieillissant, prisonnier de la doctrine stratégique et tactique issue de la Première Guerre mondiale».

De plus, il faut préciser que les deux premiers gravitent, l’un dans l’ombre de Paul Reynaud président du Conseil du 21 mars au 16 juin 1940 et ministre des Affaires étrangères nommé par Albert Lebrun, l’autre dans celle de Edouard Daladier ministre de la défense et de la guerre.

Dans le gouvernement Reynaud jusqu’au 16 juin 1940 figurent outre Daladier, Camille Chautemps et Philippe Pétain (mais seulement à partir du 18 mai) comme vices présidents. Charles de Gaulle est sous secrétaire d’État à la guerre à partir du 6 juin 40.

Le conflit s’enlise jusqu’à ce que les hostilités reprennent au printemps, lorsque les alliés se préparent à couper l’approvisionnement en acier de Suède vers l’Allemagne depuis la Norvège, malgré une victoire éclatante, les Alliés ramènent leurs troupes en urgence en France suite à l’offensive Allemande à travers la Belgique. Plus tard, l’Allemagne envahit le Danemark et la Norvège le 9 avril 1940.

La drôle de guerre prend définitivement fin le 10 mai 1940 lorsque les armées Allemandes lancent le Fall Gelb, une vaste offensive sur les Pays-Bas, la Belgique, le Luxembourg violant la neutralité de ces États, puis à travers les Ardennes, la percée de Sedan, afin de prendre à revers la ligne Maginot.

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Fall Gelb, le plan jaune concocté par Manstein à la veille de la bataille de France. Il fait suite au Fall Weiss concernant la Pologne, Wikipédia .

Le commandant en chef le général Gamelin, avait pourtant été prévenu, en janvier 1940, par des contacts militaires secrets avec les Belges, que ceux-ci avaient saisis, dans un avion qui avait fait un atterrissage forcé en Belgique, des instructions militaires montrant que l’Allemagne allait attaquer dans les Ardennes. Le 8 mars, un message de confirmation du roi Léopold III de Belgique en personne parvint au général Gamelin. Mais l’État-major Français n’en tint aucun compte. Et ce fut l’attaque sur Sedan où l’armée Française, surprise, ne put s’opposer à la percée Allemande menaçant les arrières des armées alliées.

La Luftwaffe procède au bombardement systématique des aéroports. Le commandement Français s’y attendait. En application des accords pris avec les Belges, comme le relate le général en chef Gamelin, un officier supérieur Français de liaison, le général Chambon, arrive au Quartier Général de l’armée Belge pour coordonner la stratégie des armées désormais alliées. En même temps, l’armée Française entre en Belgique, comme il était prévu de longue date. Mais les Allemands utilisent à plein les concepts de choc et rapidité, le couple char-avion communiquant par radio, et la concentration des moyens sur des points sensibles des alliés. Le fer de lance de l’armée Allemande, une dizaine de divisions blindées, traverse le massif des Ardennes, jugé impénétrable par les généraux Français ralliés à l’opinion du maréchal Pétain. Les chasseurs ardennais de l’armée Belge y retardent les Allemands les 10 et 11 mai, aidés en cela par le caractère du massif Ardennais aux routes étroites et sinueuses parsemées d’obstacles et de blockhaus. Aussi, les avant-gardes Allemandes n’atteignent-elles le front Français que le 11. C’est le 12 mai que la Wehrmacht entreprend de l’attaquer à Sedan en un point mal défendu et qui fut mal soutenu lorsque l’attaque apparut évidente. L’armée Allemande perce, entraînant chez les soldats Français ce que l’on a appelé «la panique de Bulson», et remonte du Sud vers le Nord dans le but d’encercler les forces Françaises, Anglaises et Belges

La percée de Sedan.

280px-10may-16may1940-fall_gelb.1293791527.jpgLa carte de la percée Allemande du 10 au 16mai 1940.

La percée de Sedan est une offensive majeure et décisive lancée le 10 mai 1940 par la Wehrmacht depuis l’Allemagne en direction de Sedan, les troupes Allemandes traversent le massif des Ardennes, et évitent ainsi la ligne Maginot car le dernier fort de cette ligne, Ouvrage de la Ferté, se situe à environ 20 km de Sedan près de Carignan.

Les avant-gardes Allemandes sont tout près de la frontière Belgo-française, à environ 15 km de Sedan, quand tous les ponts du secteur de Sedan sont détruits le 12 mai en fin d’après-midi. L’armée Française repliée attend l’assaut Allemand sur la rive gauche de la Meuse. Le lundi 13 mai à l’aube, les observateurs Français voient de nombreuses colonnes Allemandes apparaître à la lisière des forêts au nord de Sedan. L’artillerie Française intervient et tire efficacement, gênant un instant la progression des troupes Allemandes. La riposte Allemande ne vient pas d’un duel d’artillerie comme lors de la Première Guerre mondiale mais d’un bombardement aérien nettement plus massif que les jours précédents. Plus de 1 500 avions du Ier et IIème Fliegerkorps vont supporter cet assaut durant la journée. On comptera 600 bombardiers réalisant 1 215 sorties d’attaque au sol. À 7 h, des Dornier 17 préparent l’attaque Allemande pour traverser la Meuse à Sedan.

La préparation par bombardement va durer plusieurs heures, causant une nette diminution des tirs d’artillerie Français. Les hommes doivent se mettre à l’abri, le fracas des explosions continues est terrible, les hurlements des sirènes des Stukas mettent les nerfs à rude épreuve. Le pilonnage va avoir une part prépondérante dans la réussite du franchissement de la Meuse. Des Dornier, Heinkel et Junkers envahissent le ciel et s’acharnent méthodiquement sur tous les dispositifs de défense Français, les bombardiers sont protégés de la chasse aérienne Française et Anglaise par des Messerschmitt Bf 109. L’aviation alliée, engagée sur tous les autres secteurs, semble absente du ciel selon des témoignages oculaires mais, en réalité, le peu de chasseurs qui ont échappé aux Allemands se sacrifient sans résultat positif.

Par vagues de 40 à 50, les Heinkel et Dornier bombardent pendant des heures la ville de Sedan puis les abords des casemates, fortins situés sur les coteaux de Meuse. De Dom-le-Mesnil à Frénois jusque Noyers-Pont-Maugis, toutes les fortifications et lignes de défense sont attaquées par des groupes de 9 bombardiers guidés par des avions de reconnaissance Fieseler Fi 156. Les points les plus visés sont Wadelincourt, Frénois et le lieu-dit Bellevue ainsi que les 47ème et 6ème batteries avancées du 99ème régiment d’artillerie du village de Frénois, du mont de la Croix-Piot, de Cheveuges, les batteries d’artillerie lourde de la Marfée et celles situées en arrière du front. Les pièces de 75 mm situées à Frénois et sur le mont Piot sont détruites dès les premières minutes du bombardement. Aussitôt délestés de leurs bombes, les bombardiers repartent et sont remplacés par d’autres.

Les pilonnages sont exécutés méthodiquement par tranche de terrain sur tous les ouvrages de défense, points d’appui, observatoires, postes de combat et batteries d’artillerie avancées. Le lieutenant-colonel Laffont, commandant le sous-secteur de Villers-sur-Bar reçoit plusieurs centaines de bombes à proximité de son PC de Moulin-Mauru selon son témoignage. De courts répits entre les vagues ne permettent pas aux Français de se réorganiser ni de réagir efficacement. Car aussi s’alternent par vagues quelque 200 bombardiers en piqué Stukas Ju 87 qui ajoutent avec leurs sirènes hurlantes un effet démoralisateur et angoissant pour les défenseurs. Dès qu’un objectif est repéré par les avions de reconnaissance, il est systématiquement attaqué par les Stukas de plus en plus nombreux. Selon de nombreux témoignages, chaque combattant avait l’impression d’être visé personnellement par l’avion qui piquait sur sa position.

L’artillerie anti-aérienne Française tente d’intervenir mais la dotation en petites quantités sur ce secteur et surtout inadaptée à tirer sur les bombardiers en piqué et ne réussit pas à libérer le ciel. En outre, les batteries de DCA Françaises sont tout de suite attaquées par des nuées de Stukas dès qu’elles sont repérées par les avions de reconnaissance. La maîtrise des airs permet aux chars et canons autotractés Allemands d’arriver pratiquement sans pertes en bordure de la Meuse. Malgré l’ampleur des bombardements, aucune casemate n’est complètement détruite et on ne déplore que peu de victimes. Cependant, beaucoup d’ouvrages bétonnés sont recouverts de terre, les créneaux sont obstrués, les armes faussées, de nombreux abris de fantassins sont touchés, parfois pulvérisés, les batteries de 75 sont soit détruites soit bouleversées.

L’effet moral du pilonnage sur les troupes se terrant est considérable. Le système défensif est désorganisé, les lignes téléphoniques enterrées sont arrachées, les installations radio détruites. Durant l’attaque des avions, les blindés Allemands sur la rive droite de la Meuse commencent à harceler les embrasures des casemates par des tirs directs qui aveuglent les défenseurs, toutefois, la plupart de celles-ci résistent bien sous les bombardements aériens et terrestres.

Le 13 mai, un mouvement de panique engendré par suite au rapport du capitaine Daumont a affecté, peu après 18 heures, heure Française, une batterie du 404ème RA DCA dont les véhicules passent à toute allure devant le PC de la 55e DI, Casemate de Font-Dagot.

«Des grappes d’hommes accrochées aux véhicules, ces gens affolés, hurlent que l’ennemi, avec des chars, vient d’atteindre Bulson».

Il semblerait que le mouvement de panique ait pris son origine au 169ème RAP. Le capitaine Fouques, observant des explosions d’obus à quelques centaines de mètres au nord de la position des 7ème et 8ème batteries du régiment, Plateau de la Renardière, supposa qu’il s’agissait d’impacts de projectiles de chars. Cette information qu’il transmit par radio se répandit bien vite comme une traînée de poudre mais sous une forme tronquée. Partout couraient des rumeurs, «les chars sont à Bulson», «les chars sont là», «tout le monde se replie», «les Boches arrivent». Ces rumeurs engendrées par les unités débandées ont aussi affecté les troupes Françaises placées en retrait de la ligne de front qui ne se sont pas repliées en ordre, à tel point que deux PC de division et deux PC d’artillerie lourde sont abandonnés. Des batteries d’artillerie n’ayant pas eu à subir de gros dégâts sont détruites et abandonnées par leurs servants qui s’enfuient. Peu se replient en bon ordre et quand elles le font, elles sont gênées par les unités débandées, ce qui ajoute à la confusion.

À minuit, des unités d’assaut Allemandes sont déjà au col de la Boulette à 3 km au sud de Sedan, une poche s’est créée. Quelques troupes Françaises résistent dans la Marfée mais il n’y a plus de cohésion dans les lignes de défense qui sont réduites peu à peu. Les Allemands ont établi une solide tête de pont sur la rive gauche de la Meuse en moins d’une journée. Toutefois le 13 mai au soir, aucun char allemand n’a encore traversé la Meuse mais le sous-secteur de Frénois est enfoncé.

Au Grand Quartier Général de Vincennes, les combats de Sedan sont analysés comme un incident local, la manœuvre Dyle-Breda occupe toujours toute l’attention. Dyle est une rivière de Belgique, Breda est une ville néerlandaise au sud du pays. Le PC du général Gamelin apprend avec plusieurs heures de retard les événements dans le secteur de Sedan. Lorsque le généralissime se rend vers 10h00 à la Ferté au PC du général Georges, il ignore que les Allemands font subir au secteur de Sedan un bombardement aérien massif et méthodique. Même le PC de la 2ème Armée du général Huntzinger ne l’apprendra que dans le courant de l’après-midi, alors que les premiers fusiliers Allemands franchissent la Meuse et réduisent les casemates Françaises au silence. Ce n’est que vers 21 heures que la G.Q.G Français apprend qu’il y a «un pépin assez sérieux» au sud de Sedan. De Chalons, la 3ème D.C.R est appelée en renfort car le commandement Français vient de se rendre compte de l’importance de «l’incident local», si le front est percé dans le secteur de Sedan, la manœuvre Dyle-Breda devient un piège.

Gamelin va s’apercevoir de l’ineptie de la stratégie qu’il a mise au point avec son État-major durant cette drôle de guerre, la manœuvre de rencontre qui se fait avec ses meilleures unités combattantes n’est pas encore terminée, il est tombé dans le piège de ce que d’aucuns nomment la muleta du toréro, les Allemands ont agité un chiffon rouge au nord mais le danger venait du sud.

La suite 30 de la bataille de France portera sur la suite du Fall Gelb.

Références,

http://fr.wikipedia.org/wiki/Roland_Dorgel%C3%A8s
http://fr.wikipedia.org/wiki/Ligne_Maginot
http://fr.wikipedia.org/wiki/Dr%C3%B4le_de_guerre
http://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_de_France
http://fr.wikipedia.org/wiki/Pacte_germano-sovi%C3%A9tique
http://fr.wikipedia.org/wiki/Op%C3%A9ration_Himmler
http://www.worldlingo.com/ma/frwiki/fr/Campagne_de_Pologne_%281939%29
http://fr.wikipedia.org/wiki/Pays_baltes
http://fr.wikipedia.org/wiki/Ligne_Siegfried
http://fr.wikipedia.org/wiki/Joseph_Doumenc
http://fr.wikipedia.org/wiki/Maurice_Gamelin
http://fr.wikipedia.org/wiki/Alphonse_Georges
http://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Billotte
http://fr.wikipedia.org/wiki/Max_Lagarrigue
http://fr.wikipedia.org/wiki/Paul_Reynaud
http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89douard_Daladier
http://fr.wikipedia.org/wiki/Plan_jaune
http://fr.wikipedia.org/wiki/L%C3%A9opold_III_de_Belgique
http://www.empereurperdu.com/tribunehistoire/viewtopic.php?t=124
http://fr.wikipedia.org/wiki/Perc%C3%A9e_de_Sedan
http://fr.wikipedia.org/wiki/Ouvrage_de_la_Fert%C3%A9
http://fr.wikipedia.org/wiki/VIII._Fliegerkorps
http://fr.wikipedia.org/wiki/Dornier_Do_17
http://fr.wikipedia.org/wiki/Stuka
http://fr.wikipedia.org/wiki/Heinkel
http://fr.wikipedia.org/wiki/Junkers
http://fr.wikipedia.org/wiki/Messerschmitt_Bf_109
http://fr.wikipedia.org/wiki/Fieseler_Fi_156
http://fr.wikipedia.org/wiki/Dyle
http://fr.wikipedia.org/wiki/Br%C3%A9da
http://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_Huntziger
http://fr.wikipedia.org/wiki/Car%C3%A9lie_du_Sud
http://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_d%27Hiver

 

2 réflexions sur « Philippe Pétain, Maréchal de France, suite 29, »

  1. [b]Encore une fois, ce chapitre historique est un excellent travail de recherche ! Bravo, Anido… J’espère que ta fresque historique sur le Maréchal Pétain contribuera à réconcilier la France avec cette partie de notre histoire !

    Bien à toi,

    Dominique[/b]

  2. [b]Dominique[/b] bonsoir,

    Tu sais Dominique que beaucoup de commentateurs me critiquent pour avoir mis Maréchal de France alors que Pétain a été déchu de ce titre et de la confiscation de ses biens condamnation votée à une seule voix près.

    Cependant la décision judiciaire qui le frappe d’indignité nationale interprétée comme « lui retirant son rang dans les forces armées et son droit à porter ses décorations », le titre de maréchal de France étant une distinction, et non un grade, décernée, non pas par un décret, mais par une loi votée au Parlement, peut permettre de considérer que cette décision de justice ne peut annuler une mesure législative.

    Voila pourquoi j’utilise maréchal Philippe Pétain, au lieu de Philippe Pétain.

    Ceci pour faire comprendre à cette gauche imbécile que malgré son fait collaborationniste et ses erreurs surtout envers les juifs, il reste le maréchal distinction obtenue au combat, cela ne peut s’effacer.

    Bien à toi,

    Anido

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