C’est le 31 mai prochain que l’ensemble des français doivent retourner à leur centre des impôts leur déclaration de revenus 2012, excepté pour les cyber-déclarants qui disposent d’un temps supplémentaire en fonction des zones définies par l’Administration fiscale. Même si le document que vous avez reçu est déjà pré-déclaré, vous devez le vérifier, le signer et calculer le montant d’impôt que vous allez devoir payer pour cette année.

Dans ce domaine, il risque d’y avoir quelques surprises, car si vous avez pratiquement les mêmes revenus que l’an dernier, vous risquez de payer plus d’impôt. Cela pour la simple raison que les plafonds d’abattement et les barèmes de calcul sont gelés jusqu’en 2013. Ainsi le fait de ne pas tenir compte dans l’élaboration de ces barèmes du montant de l’inflation qui était pour l’année d’environ 2 %, a comme conséquence directe d’augmenter le montant de l’impôt sur le revenu.

Si jusqu’à maintenant, vous étiez non imposable, cela peut changer cette année avec ce nouveau barème de calcul et si en raison de ce dispositif vous devenez imposable, vous pouvez en conséquence perdre le bénéfice de certaines aides sociales non négligeables pour votre budget.

D’autre part les avantages fiscaux qui donnent droit à une réduction ou à un crédit d’impôt ne peuvent pas dépasser plus de 6 % de votre revenu imposable.

De plus, pour les parents isolés, la demi part supplémentaire n’est plus attribuée de façon systématique, il faut désormais apporter la preuve que vous avez effectivement tout seul un enfant pendant au minimum 5 ans.

En ce qui concerne la prime pour l’emploi, pour la quatrième année consécutive, elle n’est pas revalorisée, ce qui a pour conséquence directe, d’en diminuer d’année en année le nombre de bénéficiaires. Ainsi pour une personne seule il ne faut pas dépasser 25 231 € de revenus annuels pour pouvoir en bénéficier et pour un couple avec deux enfants à charge le montant de ces revenus ne doit pas être supérieur à 41 478 €.

Mais toutes ces mesures ne sont  en réalité qu’un préambule par rapport à ce qui nous attend au niveau fiscal pour les années à venir avec la mise en place du futur plan d’austérité, nécessaire au redressement de nos finances publiques.