Pensée d’un week-end de rentrée

 

 

Un week-end de rentrée.

 

        Rentré dans le chou, pour certains ! Coucou, revoilà B. K, aide de camp de M. Lavitte et ombre du Président. Il nous manquait en ces temps de Roms, et autres « d’origine étrangère » Il déclare avoir pensé à démissionner. Noble pensée. Non suivie de la jurisprudence Chevènement. Dommage ! Partir c’est déserter. Mais ne pas être fidèle à sa pensée, c’est quoi ? A chacun de qualifier cette attitude. Il n’aura pas besoin de déserter puisqu’en novembre, il devra traverser le désert, remaniement oblige.

        Du même genre, le Ministre de la Défense qui risque de l’accompagner. A quoi sert le Nouveau Centre ? Plus à rien. Donc le candidat impétrant pour 2012 se carapate. Retraite en bon ordre. Repli stratégique. Manœuvre tactique ? 30 mois avec des militaires est formateur. Exit M. Morin.

        Les pièces rapportées, sauf momentanément M. Besson, sentent que le vent tourne. Il emportera leur dissonance tardive.

        Nous eûmes droit, enfin, les militants de la Rochelle, au discours de M. Aubry. Franchement, vingt minutes de trop. Il en fallut du courage pour ne pas s’endormir. Toutes les dénonciations n’ont pas réussi à faire un programme.

        Enfin, last but not least, l’incontournable M. Lefèvre, qui s’est permis de dire qu’en matière de politique de sécurité, Mme Aubry n’avait pas de légitimité. Pourquoi ne pas dire tout de suite que l’opposition est interdite de séjour ?

        Mirabelle sur le gâteau, les sondages de toutes origines nous informent des recalés pour la prochaine Présidence. C’est merveilleux, ils sont tous virés. Pas de l’actuel, pas d’Aubry, pas de Marine. Alors, Morin, de Villepin et Bayrou n’en parlons pas. Dans 2 ans pourtant, il faudra voter. Nous ne pourrons élire M. Abstention. Sont-ils tous aussi imbuvables, non comestibles, voyous de la politique ? Nous avons le temps de réfléchir. Cela devrait permettre aux intéressés de réfléchir à ce massif rejet.