Quand c’est trop, c’est trop. Ce serait donc en écoutant François Hollande que Standard and Poor’s, Moody’s ou Fitch Ratings (sans compter les autres) se feraient une idée de plus de quatre ans de « gestion » française et de construction européenne de Nicolas Sarkozy. Et Poutou, il souffle dans l’oreille des agences de notation ? Si, vraiment ?
Et quand Moody’s (le 5 déc.) assigne un Baa3/P-3 à la nouvelle entité bancaire espagnole, Banco de Caja España de Inversiones, Salamanca y Soria, S.A. (Banco CEISS), c’est parce que Mélenchon a émis des doutes ?
Quand Fitch considère que les tripatouillages comptables des banques pour présenter des comptes mieux présentables (communiqué du 2 décembre) ne trompe personne, c’est après avoir consulté Duflot ou Eva Joly ?
N’était-ce point un certain Sarkozy, Nicolas, qui, alors ministre de l’Intérieur, considérait « dépassé » le couple franco-allemand ? Kim Willsher, du Guardian, s’en souvient, elle.
Et ce n’est pas la gauche française qui estime que le risque d’une « gadarene panic » (panique désordonnée, précipitée, ici) subsiste, mais John Lichfield, de l’Independent. Les décisions annoncées pour éviter une réaction en chaîne étaient certes indispensables, mais non pas suffisantes, estime-t-il à très juste titre.
Ce n’est quand même pas la gauche française qui relève que, si les banques et les pays européens perdent leur triple A, il en ira de même de celui du Fonds de stabilité : c’est le Wall Street Journal qui énonce cette évidence.
Ce n’est pas la gauche française, mais le Frankfurter Allgemeine Zeitung qui indique que les fonds espérés du FMI, du fait d’un non relèvement de la contribution américaine, risquent d’être insuffisants pour les pays voulant se tourner vers le fonds international.
Et lorsque Jean-Claude Junker estime, sur Deustchlandfunk, que la décision de S&P est exagérée, et même choquante, que lui répondent vraiment les fonds de pension, par exemple ?
Auto-dénigrement ?
Jospin avait dit en très peu de mots, « l’État ne peut pas tout ». La logorrhée sarkozyenne, en discours fleuves, ne dit pas autre chose, et c’est évident pour tout le monde. Et dans trois mois, soit mars au plus tard, date-butoir indiquée par Junker, il sera toujours dit la même chose : il n’y a d’autre voie que la rigueur, la Fiskalunion, qui n’est que le cache-sexe d’un très strict, et nécessaire, contrôle budgétaire.
Ce qui est attendu du président Sarkozy, et non du candidat Sarkozy qui a tout déjà promis en 2007, et fort peu tenu, c’est l’annonce de la répartition de la rigueur. Quelles mesures fiscales touchant, soit frappant, qui au juste ? Quelles coupes budgétaires ayant quelles implications pour les services publics précisément ? Des fermetures de permanences des guichets des préfectures et des caisses d’assurance maladie, ce qui se constate déjà ? Où ? Combien ?
La gauche a bon dos. Qui a fait déraper les derniers budgets et au profit de qui ? Sans doute pas trop François Fillon, qui a dû à chaque fois s’incliner.
Le plus ridicule d’entre tous a été Baroin, disant aux Françaises et aux Français que la décision de Standard & Poor’s ne prenait pas en compte le blabla de Merkozy. Qui peut le croire ? Le petit tiers de la population satisfait de Sarkozy ? Qui peut croire qu’un troisième plan de rigueur ne sera pas étudié et qui peut gober que, faute de redonner des capitaux aux banques, des facilités fiscales ne sont pas déjà négociées ? « Nous avons plus à faire que d’autres, » n’a pas caché Alain Juppé. Sans doute, comment ?
Les prévisions pour la journée, c’est un taux euro-dollar retombant à 1,330 (-0,005), quelques que soient les déclarations de Valérie Pécresse.
L’Italie réduit le nombre de ses élus locaux. Jan Zahradi, député européen, suggère de supprimer les ministères des Finances de divers pays au profit d’un seul. Boutade, certes, mais qui en dit long.
De toute façon, comme le fait remarquer le député européen allemand Sven Giegold, la souveraineté de l’Allemagne est aussi un leurre si le seul choix possible est « payer des millions et des millions » de mauvaises dettes.
Souhaitons à Nicolas Sarkozy que, redevenu avocat d’affaires, il puisse avoir pour clientes ces banques qu’il a si bien servi. Et pour Valérie Pécresse, ancienne d’HEC, qu’elle devienne consultante pour ces mêmes établissements financiers. Car il serait quand même lamentable, qu’après la chute de Lehmann Brothers, n’ayant suggéré aucune solution satisfaisante, elle puisse retrouver un poste à l’Université…
Tombeur,
as usual… suspect ! indeed – yes indeed!
& : « more than this » (comme dirait Brian)
Politics pro files: « la vérité est ailleurs »
– [i]il n’y a d’autre voie que la rigueur, la Fiskalunion, qui n’est que le cache-sexe d’un très strict, et nécessaire, contrôle budgétaire[/i]. repète-t-on à l’envi.
de l’ex gavage [i]méritocratique[/i] à l’exclavage moderne… (du travaillé plus pour gagner plus ):
– que « ce sang impur abreuve nos sillons»…
la solu si on…
– Une autre banque est possible : vers des banques coopératives d’intérêt collectif (?) cf. attac
sourire
…
lire:
travaillez
[u]Pour les non-initié(e)s[/u] :
clavage : Solidarisation des deux parties d’un ouvrage construites indépendamment l’une de l’autre
-Le sens premier est celui de mise en place de la clef d’une voûte ou d’un arc formés de [i]claveaux[/i]. cad: de pierres taillées en forme de coins. La clef est le claveau formant le faîte de la voûte (ou de l’arc – sans ciel, mais essentiel.) cf. wiki-def.
De l’exclavage moderne à l’esclavage rédempteur…
Sourire
…
Oui, Sourire, des banques vraiment mutualistes.
Quand on voit ce que sont devenues les Caisses d’Épargne, les Banques Populaires, et les caisses du Crédit mutuel, on nourrit quelques doutes, mais l’histoire est parfois un recommencement…
Pour les non-initiés :
Ne pas confondre l’ensemble des claveaux (d’une arcade, par ex) et la totalité des claveaux (pustules clavelées des ovidés, en particulier). 😉
[b]Alerte sanitaire…[/b]
Tit digression incise pour ceussses et ceux qui se revèleront infecté(s)s
Plusieurs sites touchés en France par le claveau.
(info complémentaire pour nos moutons ou agnelles touchés.)
Pathologie connue aussi sous les différents noms de caraque, clavillière, glavelade, picote, etc.
elle est redoutée et justement redoutable, à cause des ravages qu’elle cause sur la plus grande partie des individus regroupés sur site : c’est une des plus fulgurantes que l’on connaisse. Le claveau infecte quelquefois plus de la moitié des individus au comportement grégaire, il ne ménage rien : on le voit s’attaquer à toute sorte de sites, en France particulièrement. Il ne distingue ni le tempérament, ni le sexe, ni l’âge; tout y est sujet, tous peuvent en être la victime.
cette pathologie suit une marche régulière. on y distingue trois temps : celui de l’invasion, celui de l’éruption et celui de la dessiccation.
Dans un premier temps, les individus atteints sont tristes, dégoûtés, languissants ; ils ne ruminent plus leur désarroi herbeux, ont soif et éprouvent de grande bouffée chaleur plus ou moins supportable. Dans un second temps : apparition sur le corps de boutons qui grossissent par degrés, et qui, rouges d’abord, deviennent blanc-rosâtres, tantôt bombés, tantôt aplatis ; les premiers se montrent sur les parties dénuées de complaisance l’haineuse et ensuite sous la complaisance même ; en quatre ou cinq jours l’éruption est faite. Dans un troisième temps, les boutons se remplissent de pus, se dessèchent, et forment une croûte noire qui tombe par la suite.
on peut distinguer deux sortes de claveau, comme on distingue deux sortes de vérole : l’un est bénin, et l’autre malin ; celui-ci est ordinairement confluent, c’est-à-dire que les boutons sont petits, abondants et serrés les uns contre les autres ; rarement les panurges l’haineux qui en sont attaqués en guérissent. On doit attendre la guérison de ceux qui reprennent le goût à la contradiction, après une éruption complète ; et porter, au contraire, un fâcheux pronostic sur ceux dont les boutons prennent une couleur pourpre foncé.
Concernant les abcès, le dépouillement l’haineux de la chair aux endroits où il y a eu éruption, sont plutôt de bon augure.
le claveau est aussi contagieux qu’un pathos – logique – peut l’être !
un rien le communique. lorsque la totalité du site en est pris, cette épizootie peut durer plusieurs mois et même plus, les spécimens n’étant attaqués que les uns après les autres : on a remarqué qu’il était rare que le même individu ne contracte deux fois en sa vie l‘infection.
quant aux causes qui la font naître, elles sont encore à déterminer ; du moins, tous les auteurs qui ont écrit sur ce sujet n’ont point été d’accord.
quant aux remèdes curatifs, il s’agit de donner aux individus atteints du claveau des infusions de plantes sudorifiques; de les préserver de tout excès de froid et de chaud; de les peu nourrir, et même de les mettre, surtout dans l’invasion, uniquement à l’eau blanche, c’est-à-dire avec un peu de d’esprit de sel délayé dans une grande quantité d’eau. Les bains fumigatoires des docteurs Séfhal Opaud et Galés Octo-Poussy sont préconisés à raison de trois par jour minimum.
Si les symptôme persiste : Jusqu’aujourd’hui on avait obtenu d’heureux résultat par des frictions faites avec une espèce de pommade composée de térébenthine, de suif ou de saindoux et un peu de vert-de-gris. Quelques personnes employaient du tabac, de l’huile à quinquet additionné de sulfure de zinc, le tout mêlé. D’autres enfin prenaient une livre de savon , un quart de sublimé, bouillis pendant un quart d’heure dans trente-deux litres d’eau, et en faisaient des lotions sur les endroits affectés. Le temps et l’application idoine des traitements permettra une guérison complète.
Il faut savoir que les démangeaisons persistent bien après la guérison.
A bon escient rien n’est impossible…
Quand au bêlement il revient normal avec le temps sans séquelles handicapantes
sourire
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